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Fin de l’illusoire Conseil français du culte musulman

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Le catholicisme et le judaïsme obéissent à des règles que l’islam ne connaît pas. La première d’entre elles porte sur la gouvernance interne grâce à une autorité centrale. La seconde consiste en la capacité d’admettre qu’il y a des contingences qui obligent à tenir compte des réalités et à s’adapter à la loi du pays, en hébreu, c’est le fameux adage « Dina Démalkhouta Dina » la loi du pays est la loi. Cela vaut aussi pour les lois de la nature, une année ce n’est pas 12 lunaisons de 29 jours et demi qui font 355 jours dans le calendrier musulman, mais un tour de la terre autour du soleil soit 365 jours, ce qui démontre que l’islam est aussi décorrélé du système solaire dans lequel il vit. Le refus de toute autorité interne et à plus forte raison externe fait que l’islam est un bateau ivre, ingouvernable. Cette somme de chapelles ou plutôt de mosquées fait qu’en réalité l’intégration est et restera impossible. C’est sur ces fondements qui sont aussi théologiques qui font de l’intégration de l’islam dans un monde judéo-chrétien impossible. Tout le reste n’est que du bla-bla.

Emmanuel Macron annonce la fin du Conseil français du culte musulman « de manière très claire »

Lors d’une réunion avec les membres du Forum de l’islam de France (Forif) ce jeudi 16 février, le président Macron a déclaré avoir « décidé de mettre fin au Conseil français du culte musulman » (CFCM). Composée de fédérations rattachées aux pays d’origine, cette instance de dialogue entre l’État et le culte musulman avait été créée en 2003.

Le président Emmanuel Macron a déclaré avoir « décidé de mettre fin au Conseil français du culte musulman » (CFCM), au cours d’un échange avec les membres du Forum de l’islam de France (Forif) ce jeudi 16 février. Créée en 2003, cette instance de dialogue entre l’État et le culte musulman avait connu de nombreux différends internes.

« Les précédentes instances présentaient des limites que j’ai déjà eu l’occasion de nommer. Il y avait un dialogue qui a existé, il y a eu des vraies avancées. Je ne veux pas sous-estimer ce qui avait été fait, par exemple, avec le CFCM », a déclaré le chef d’État. Selon lui, « l’État discutait bien souvent aussi avec d’autres États, dans le cadre d’une forme de rémanence, pas simplement diplomatique mais qui embarquait aussi toute une histoire dont il fallait progressivement sortir. » C’est pourquoi il a décidé de mettre fin au CFCM et à son activité, « de manière très claire ».

Interlocuteur historique des pouvoirs publics à partir de 2003, le CFCM, composé de fédérations rattachées aux pays d’origine (Maroc, Algérie, Turquie, etc.), a connu ces dernières années plusieurs crises internes. En décembre 2021, l’exécutif a décidé de ne plus le considérer comme interlocuteur et lui a préféré le Forif – une instance composée d’acteurs de terrain désignés par les préfets – qui s’est réuni en séance plénière ce jeudi, après un an d’existence, pour livrer ses premiers travaux.

PROCESSUS « DÉMOCRATIQUE »

Après plusieurs mois de blocage, le CFCM, amputé de plusieurs fédérations de mosquées l’ayant quitté, a décidé début janvier de continuer son existence. Il tient dimanche une assemblée générale, avec pour ordre du jour une éventuelle modification de ses statuts avec une représentation accrue des départements et une diminution du poids des fédérations le constituant.

Interrogé par la presse sur les propos du président français, le coprésident du CFCM par intérim, Ibrahim Alci, invité à la rencontre de l’Élysée, a répondu : « Un CFCM, ça ne se dissout pas comme ça ». Le conseil d’administration « va se réunir » et « s’il veut dissoudre, ça se dissoudra », a-t-il dit, précisant que cela serait alors un processus « démocratique ». Quant à savoir si le CFCM pourrait changer de nom, le flou demeure : « On pourrait, avec le conseil d’administration, acter la fin, oui ». Il a évoqué la possibilité d’une « renaissance du CFCM, différemment », via « une autre association, une autre organisation », mais n’a pas donné de détails. Selon lui, « le Forif n’est pas le remplacement du CFCM ».

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o.icaros

« Cette somme de chapelles ou plutôt de mosquées fait qu’en réalité l’intégration est et restera impossible. » Et ce d’autant plus que chaque mosquée possède son propre centre culturel… pour ceux qui ne vont pas à la mosquée. Donc assigné à l’islam, soit par la foi, soit par la culture.

gigi

L’éparpillement de la représentation du culte musulman en diverses chapelles est une tactique bien commode pour échapper aux pressions du gouvernement français qui, lui, fait mine de vouloir contrôler la situation en annonçant la fin du cfcm.

La vérité est qu’il ne contrôle rien du tout.

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