Islam et christianisme : pourquoi il n’y a de dialogue fécond entre religions que si l’on a le courage d’être “clair et vrai”

Pour remédier à cette carence qui nous empêche d’avancer, François Jourdan analyse ici les postulats essentiels de l’islam et du christianisme dans leur cohérence propre. Cette mise à plat a le mérite d’ouvrir la porte à la compréhension mutuelle et donc au dialogue. Extrait de « Islam et Christianisme, comprendre les différences de fond », publié aux éditions du Toucan (1/2).

Nous avons donc pris la liberté d’accepter de reconnaître que les mêmes mots n’ont pas le même sens, et cette reconnaissance devrait être faite ensemble.

Le mot Alliance, d’abord. L’Alliance, en précisant « biblique », est l’héritage et le coeur des religions bibliques juive et chrétienne. Que l’islam refuse la Bible ne me gêne nullement pour dialoguer. Le dialogue ne suppose pas d’être d’accord, comme si souvent on l’imagine. La vie humaine nous montre fréquemment, en famille, dans la vie professionnelle ou religieuse, que le dialogue n’est pas d’être ou de devenir d’accord, sinon d’accord sur nos désaccords ! La vie nous oblige à apprendre à vivre dans les différences et même les désaccords.

C’est justement cela la tolérance. Mgr Pierre Claverie mettait en garde : « Nous avons des bases communes. C’est FAUX. Complètement faux. Chacun met autre chose derrière ces mots 1. » Le dialogue est un compagnonnage de vie dans une compréhension plus grande, en trouvant les voies nécessaires pour être ensemble. Un aspect essentiel de ce chemin, c’est d’être clair et vrai : alors la confiance peut s’installer. La vérité est réaliste. Je ne suis pas sûr que nous soyons prêts.

Ainsi, qu’Abraham ne nous soit pas vraiment commun n’est pas une difficulté si nous en sommes conscients ensemble. Mais cela devient bloquant si, à toute force, nous maintenons qu’Abraham nous est fondamentalement commun, alors qu’il s’avère que ce n’est pas vrai. La Bible ne nous est pas commune, et ce n’est pas un problème si nous le reconnaissons ensemble. Mais c’est bloquant si nous voulons à toute force faire que « Coran et Bible ont le même message » selon le mot d’une catholique responsable diocésaine aux relations avec l’islam. Il nous faut oser renoncer à plaire à bon compte. Il nous faut oser comprendre que Dieu peut être déroutant – sinon il ne serait pas Dieu ! Il nous faut oser risquer d’avoir à se pardonner pour les impairs ou les faux pas que l’on peut commettre dans nos tâtonnements de dialogue vrai. Ce courage suppose une liberté. Le dialogue « interreligieux » exemplaire du Christ avec la Samaritaine montre cette audace et cette liberté : un juif avec une femme seule (Jn 4, 27), de plus une samaritaine en temps de haine entre juifs et samaritains (Jn 4, 9), à qui il ne cache ni la Trinité en lui parlant du Père (v. 21), de l’Esprit (23) et en révélant qu’il est le Messie (26) ; ni que le salut vient des juifs (22) ; ni que le culte n’est pas lié au temple samaritain ou juif (21) ; ni enfin qu’il est le Sauveur du monde (42). C’est peut-être cette liberté qui manque le plus au dialogue interreligieux, d’où sa maladie de dialogue de salon. Ainsi des chrétiens du dialogue qui se prétendent ouverts et intéressés par les modernisants de l’islam préfèrent se taire à leur sujet devant les musulmans religieux traditionnels, ou même confortent ces derniers comme l’a montré l’affaire de la loi française contre le voile du visage des femmes, que les modernisants refusent. Comment des gens ouverts ont-ils pu cautionner un tel mépris pour la femme dans notre société ? Naïveté de bon aloi pour ne pas se compromettre, dialogue oblige. Un jeu installé !

Nous avons vu aussi que, dans la relation au divin, l’Alliance était une solution très originale que les hommes ont bien du mal à admettre, ce qui est le signe qu’elle ne vient pas d’eux. L’Alliance est la clé de la vraie liberté et du respect, de l’autonomie avec Dieu, de l’altérité respectée et donc de l’amour possible. Cette cohérence est foncière dans la doctrine chrétienne. Rappelons-nous Blaise Pascal : « Grandeur de l’homme avec Dieu, misère de l’homme sans Dieu. » « Avec Dieu » sous-entend magnifiquement ici « l’Alliance ». La vraie grandeur de Dieu n’est pas écrasante car elle est aimante. C’est là sa vraie grandeur admirablement déployée dans « l’histoire du salut » qui témoigne de l’investissement très osé de Dieu pour les humains : sa solidarité jusqu’au bout. C’est pourquoi la lettre n’est qu’un support pour l’esprit, ce que les modernisants de l’islam voudraient bien déployer mais que la doctrine islamique ne permet que très difficilement. Or c’est la dynamique biblique accomplie dans le Christ depuis longtemps. Elle n’apparaît pas dans le Coran qui montre un tout autre visage de Dieu. Il nous faut accepter ces différences avec compétence et le courage de se dire que nous ne sommes pas pareils, et que ce n’est pas une offense que de le reconnaître, mais au contraire le respect de nos identités réelles. Le dialogue est alors possible.

Atlantico

Pourquoi comprendre que l’islam n’est pas biblique peut libérer le dialogue avec le christianisme.

Pour remédier à cette carence qui nous empêche d’avancer, François Jourdan analyse ici les postulats essentiels de l’islam et du christianisme dans leur cohérence propre. Cette mise à plat a le mérite d’ouvrir la porte à la compréhension mutuelle et donc au dialogue. Extrait de « Islam et Christianisme, comprendre les différences de fond », publié aux éditions du Toucan (2/2).

C’est libérateur pour le dialogue. Il faut bien nous résoudre à le dire ouvertement : l’islam n’est pas biblique. Il semble pourtant avoir besoin d’être biblique : par ses emprunts témoignant de ses origines multiples, mais qui brouillent les pistes, juive, chrétienne, judéo-chrétienne, manichéenne, païenne. Les différentes hypothèses de l’islamologie le montrent amplement. Il offre alors l’aspect d’un syncrétisme largement récupérateur, rassemblé tantôt sur un prétendu tronc commun biblique (ce qui oblige à masquer ou à torturer les doctrines respectives), tantôt sur un prétendu tronc commun avec des prophètes arabes inconnus de la Bible et de l’histoire qui permettent de dire dans un grand élan trop facile : « Mais nous reconnaissons tous les prophètes de l’humanité ».

 

Si l’islam n’est pas biblique alors, contrairement à ce que l’on colporte souvent, il n’est pas dans la continuité biblique mais sur un autre chemin qui lui est propre et que nous respectons. Il n’est pas issu de la Bible à son origine : « ni juif, ni chrétien » (3, 67), ni judéo-chrétien. Il y a donc grave méprise. Dans les apparences de ses emprunts, l’islam est trompeur : il a un certain habit extérieur plus ou moins biblique, mais ce sont d’apparentes ressemblances, car doctrinalement il ne l’est pas. Peut-être les biblistes auraient-ils des choses à dire, s’ils étaient interpellés par l’islam ? Nous sommes gênés et retardés parce que ni les théologiens ni les biblistes ne sont islamologues, et que les islamologues ne sont ni théologiens ni biblistes mais, en particulier de nos jours, surtout sociologues. Et aussi parce que le Coran est opaque et que l’islam joue alors sur tous les tableaux. La confusion repousse les chercheurs.

Or, il nous faut maintenant choisir entre les auteurs, comme nous l’avions déjà suggéré sur l’abrahamisme dans notre premier chapitre, auteurs qui, lus séparément, se répondent et se contredisent sans qu’on ait osé s’en apercevoir vraiment – ou en parler ouvertement.

— Tantôt on nous dit, comme le sociologue de l’islam Bruno Étienne : « Un tronc commun […]. Les fondements des trois monothéismes sont identiques en bien des points 1. » Malek Chebel, à propos du message du Christ en regard du Coran, écrit : « Son message est pratiquement repris intégralement 2. » Pour Abdelmajid Charfi, « le Coran s’inscrit fortement et avec beaucoup d’insistance dans la continuité de la révélation biblique 3 ». Le grand exégète catholique du premier Testament Henri Cazelles parle de « la révélation biblique rappelée par le Coran 4 ». Un autre éminent exégète catholique comme le père Pierre Grelot s’avance lui aussi : « Muhammad n’a-t‑il pas parlé à la manière des prophètes de la Bible 1 ? » Selon l’islamologue dominicain Emilio Platti, « le Coran a un caractère profondément biblique […]. Les deux Écritures sont profondément ancrées dans une même conception biblique de Dieu et de l’être humain 2 ». Le pape Jean-Paul II lui-même s’est avancé devant les musulmans : « Votre Dieu et le nôtre est un et le même, et nous sommes frères et soeurs dans la foi d’Abraham 3. » Quelle foi, et de quel Abraham-Ibrâhîm puisque nous n’avons pas le même monothéisme ? 

— Tantôt on nous dit avec l’historienne juive Mireille- Hadas Lebel : « À défaut de tronc commun […]. Mahomet n’est pas un prophète à la manière d’Isaïe ou de Jérémie, pas même de Moïse 4. » Mgr Georges Khodr, évêque grec orthodoxe du Mont Liban, renchérit : « Il n’existe pas d’Abraham “objectif” dans lequel trois monothéismes pourraient trouver un lieu de communion 5. » Le grand islamologue dominicain Guy Monnot élargit l’analyse : « La pensée coranique et musulmane n’est pas de caractère biblique. Le Coran n’est pas le cousin de la Bible. La sève biblique ne circule pas dans l’islam 6. » Le théologien jésuite François Varillon disait : « Il n’est même pas possible d’identifier le Dieu créateur de Mahomet et le Dieu de Jésus-Christ. […] Le Dieu de l’islam n’est pas le Dieu du christianisme. […] Le christianisme n’est pas une religion du Livre, l’islam l’est. […] Le Coran n’est pas la suite de la Bible 1. » Même le théologien dominicain Claude Geffré à propos d’une déshistoricisation de l’histoire sainte en islam peut reconnaître : « Il n’est pas tout à fait juste de parler de l’islam comme d’une religion biblique : […] plutôt une religion ontologique fondée sur l’alliance transhistorique qui coïncide avec la création du premier Adam 2 », ce qui va dans le sens de l’adamisme dont nous avons parlé. Le pape Jean-Paul II, à nouveau mais bien différemment, sur l’islam, dit : « La théologie mais encore l’anthropologie sont très éloignées de celles du christianisme 3. »

Non seulement les islamologues et les exégètes se contredisent entre eux, mais un même auteur peut ici se contredire comme le pape lui-même, ou évoluer comme le père Geffré, car c’est encore nouveau pour tout le monde et les meilleurs s’y laissent prendre. Que peut penser le non-spécialiste troublé dans sa foi devant pareille cacophonie et incohérence des spécialistes ? C’est intenable. Nous pouvons en appeler à la responsabilité pastorale. Notre héritage théologique serait-il incapable de nous éclairer ? C’est très significatif du tâtonnement fondamental dans lequel nous sommes encore sur ces sujets concernant l’islam. La confusion signe un grave retard théologique d’analyse et de compréhension de l’islam et des musulmans, et de nous-mêmes. Une empathie facile s’affiche au détriment du sérieux de la rencontre. Peut-être est-ce le signe d’une complaisance tactique devant un islam qui n’est pas prêt. Et ainsi, nous ne sommes pas prêts non plus. Le grand souffle du concile Vatican II, après un temps de découverte compréhensible devant les ouvertures qu’il permettait, ne devait pas empêcher d’avancer sur un plan profond de compréhension.

Ce retard dans lequel nous sommes délibérément installés, notamment depuis 1980 environ, est sans doute causé par la longue période d’opposition géopolitique, commencée depuis le début de l’islam qui fut conquérant avant d’être colonisé. Après les récentes indépendances, pour éviter de retomber dans les querelles effectivement stériles du passé, on s’est rassuré à bon compte, même dans un esprit généreux. Il est dû aussi à l’opacité du Coran lui-même. Cela montre une réelle bonne volonté chrétienne pour l’islam jusqu’à se tromper. Mais maintenant il est temps d’être vrai avec les musulmans et aussi avec les chrétiens eux-mêmes. L’amour du prochain ne peut pas s’accommoder d’erreurs doctrinales majeures, y compris par une complaisance qui masque sans doute une peur mutuelle inavouée et qu’il faut arriver à dépasser ensemble. Non seulement cela n’empêche pas le dialogue mais au contraire cela le permet ! Car le dialogue est reconnaissance d’une altérité consistante et d’un partenariat, dans une volonté de trouver et de bâtir ensemble les chemins de la paix et de la vie.

François Jourdan

Le père François Jourdan est prêtre eudiste, islamologue, docteur en théologie, en histoire des religions et en anthropologie religieuse. Il a enseigné la mystique islamique à l’Institut Pontifical d’Études Arabes et islamiques de Rome (1994-1998), et l’islamologie pendant 15 ans à l’Institut Catholique de Paris, et 10 ans à l’École Cathédrale. Il fut délégué du diocèse de Paris pour les relations avec l’islam (1998-2008).

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Creo que es un grave error "estratégico" y que la mirada tan cortoplacista de los dos grandes partidos, tendrá en este tema consecuencias serias. Aún esperándolo, sinceramente me ha preocupado mucho, además de también cabrearme.Un beso

Tracy

Thanks alot – your answer solved all my problems after several days stiunglrgg

haBIBI

La foi est au coeur ce que la croyance est à la tête.
La foi est à la conscience ce que la croyance est au mental.
la foi est à l’éden, ce que les religions sont à la « chute ».
La foi est un état de l’être au-delà de toutes les croyances, au-delà de toutes les religions; et qui
peut évidemment s’épanouir en dehors de toute religion.
Il n’y a que le foi qui puisse encore réunir les hommes, au delà de l’agitation mentale et égotique.,
au-delà de l’enfermement religieux.

L

[…] Cathédrale. Il fut délégué du diocèse de Paris pour les relations avec l’islam (1998-2008). Et si l’Islam n’était pas une religion Biblique ? (Source : […]

BCarbon1

 » Il nous faut oser renoncer à plaire à bon compte. »
En effet, même si çà vaut destruction de commentaires ici par exemple.
Sur ce sujet, il faut effectivement aborder clairement, sans faux-fuyants et çà vuat pour TOUS, pas seulement les musulmans.
Ainsi le port du voile, le port de kippa doivent être examinés sans tabou en tenant compte des differences des deux attributs vestimentaires, non pas selon un regard partisan, mais un regard ni musulman, ni juif.
Et si on veut être efficace contre la burka, on ne doit aucunement se montrer faibles vis à vis d’attributs d’autres confessions.
« Que les chrétiens et les musulmans se convertissent au judaïsme; ça règlera le problème. »
Non plutôt que les Juifs et le muzzz se convertissent au Christianisme qui respecte les dix commandements y compris le Shabbat. et accepte le Messie Roi des Juifs qu’est Jésus Christ. »
Et pourquoi pas chretiens et juifs se convertir à l’islam ?
—————
Par contre il y a une solution operationnelle depuis 1 siècle : la laïcité qui laisse chacun croire ce qu’il veut sans embéter l’autre …

Marc

Le post détruit l’a été pour une raison fort claire : Carbon 14 se lance fréquemment dans la concurrence victimaire en distinguant les morts juifs des morts « innocents » français, comme l’antisémite Raymond Barre, célèbre pour sa formule en son temps. Comme Dieudonné, arguant que c’est « l’esprit supérieur » de tels banquiers qui seraient à l’origine de l’esclavage, etc. Carbon 14 a une pensée à courte vue qui va à l’encontre de ce que pensent bien des victimes du Bataclan actuellement : si l’Etat français avait en temps et en heure, tiré les leçons des précédents attentats, dont bon nombre a d’abord frappé des Juifs, depuis Ilan Halimi, il aurait alors pu prendre des mesures évitant à bien d’autres de mourir sous les coups de butoir des Djihadistes français. Comme Carbon 14 à courte vue le manifeste encore dans son post ci-dessus, l’égalitariste obsessionnel Carbon 14 muni de son rouleau compresseur établit une totale équivalence entre le port d’une kippa discrète comme signe d’appartenance au peuple juif non-prosélyte (les Bretons ont des chapeaux ronds) et la Burqah prosélyte des femmes pro-djihadistes et/ou salafistes. L’obsession de Carbon 14 réfère donc la plupart du temps à l’examen de tout ce qui peut nuire aux Juifs, à travers un détour par un déni de responsabilité pour tout autre dont l’Islam radical.

BCarbon1

Vous seriez donc à l’origine de la destruction si je comprend bien, Marc…
Sur la base d’un baratin à vous et que vous me prêtez au travers d’associations douteuses avec Raymond Barre et non revendiquée par moi…
Où aurais-je donc proféré cette différence entre « morts juifs des morts « innocents » français » a part dans votre imagination plutôt malveillante puisque vous me prêtez ces propos qui seraient ignobles !
Pouvez-vous vous limiter à critiquer ce que j’ecris réellement plutôt que ce qui est issu de votre imagination et que vous me prêtez ?
Vous voila prétendre connaître ce que pensent les morts du Bataclan maintenant ! Vos rendez-vous compte jusqu’où vous allez ???
N’est-ce pas indécent de s’emparer de la douleur de ces familles qui n’appartient qu’à eux pour mener campagne ?
S’il vous est impossible de comprendre que le port de kippa peut aussi être mal perçu par un non-juif, il y a problème… Je peux dire la même chose de la croix ou du turban …
Le refus de se pencher en tenant compte de certaines différences bien sûr discredite totalement justement un combat cotre ces burkas que nous vivons comme des insultes à notre civilisation.
Pour être crédible, on ne peut se montrer partial.
« Manifester son appartenance au peuple juif » est aussi un acte clivant, secessionnaire qui participe à une differentiation délibérée.
Je note une extreme agressivité (je n’iarai pas juqsqu’à dire hysterique, mêmme si vous me prêtez une « obcession » artificielle)dans vos propos, Marc … qui vous pousse à extermination, vous aussi même de commentaires bien paisibles !
S’approprier ces drames pour mener de l’action politicienne me paraît dramatique.
Est-ce possible d’émettre cette idée sans se faire injurier ici ?

Marc

Le port de la Kippa vous pose autant problème que la Burqa? Eh bien ce site et les rédacteurs de ce site la portent sauf son personnel féminin et c’est la raison pour laquelle je vous invite à quitter cet endroit pour des lieux où vous vous sentirez plus à votre aise. C’est vous-même qui, par le rouleau compresseur laïciste que vous entendez imposer à la collectivité française, par le régime totalitaire qui vous inspire qui êtes un réel facilitateur de clivages, de négation de toute identité et de toute opinion qui ne soit pas conforme à la vôtre. Laissez les gens s’exprimer comme ils l’entendent, excepté quand ils menacent la sécurité de tous, ou allez vivre en Corée du Nord!

BCarbon14

Quelle haine transparait de vos propos, Marc ! A part de votre part qui n’avez de cesse de m’injurier, vouloir detruire mes messages, j’ai trouvé les echanges fructueux. Il n’y a rien à echanger sauf entre vous et vos propres fantasmes que vous me prêtez ! ne pouvez-vous pas critiquer ce que j’ecris réellement au lieu de vos propres fantasmes ?
Est-ce scandaleux d’évoquer la paisible laïcité, outil pour vivre paisiblement ensemble ?
Quel est votre rêve ? Un monde où on s’excite autour de croire ou pas à des affirmations multi-centenaires ?
Pour evoquer le port de la kippa, n’est-ce pas justement parmi ceux qui la portent et l’aiment, le meilleur endroit pour en discuter ? je note que vous tentez d’exciter autour de vous pour pousser au rejet …
 » Laissez les gens s’exprimer comme ils l’entendent, » …. mais que faites-vous, si ce n’est détruire des opinions qui ne vous conviennent pas ?

Marc

Maintenant, en ce qui concerne les propos de nombreuses victimes, y compris Jeannette Bougrab, juste après les attentats contre Charlie-Hebdo, où son présumé compagnon Charb et son équipe ont été exterminés par des djihadistes sauvages français, les frères Kouachi, celle-ci a clairement dit que l’Etat français n’avait jamais tiré les leçons qui s’imposaient à la suite des massacres et meurtres perpétrés contre les soldats français et l’école juive de Toulouse, en mars 2012. De même, certaines des familles des victimes disent que le même phénomène s’est reproduit à la suite des attentats de janvier 2015, où l’Etat français n’a pas pris la mesure de la menace, certains disant qu’il n’a « rien fait ». Prétendre que ce n’est pas le cas relève du mensonge et de la déformation de témoignage ou de ressentiment de ces familles. Insinuer que l’on « trafique » ces témoignages outrepasse l’indécence et relève de la même discrimination entre victimes juives et françaises promulguée par Carbon 14 dans ces mêmes pages. L’incitation à la discrimination ou l’appel à condamner le port de la Kippa ou encore les propos insinuant que les Juifs d’HyperCacher ne se préoccupent que de leurs victimes en les prétendant « supérieures » à d’autres, relève de la discrimination et sont une forme déguisée d’incitation à la haine. C’est pourquoi les posts du dénommé Carbon 14 ont été et seront, s’ils reprennent la même terminologie raciste, éliminés purement et simplement, de ce forum dont la charte contre la discrimination et notamment la discrimination antijuive, est parfaitement claire.

BCarbon14

Jeannette Bougrab, dont l’amant est mort fait-elle loi…
Ce qui est indécent est cette exploitation politicarde d’un fait : la police n’a pu empécher les attentats du 13.
Là où ca devient criminel pour nos institutions est lorsqu’on laisse en tendre que ce serait délibéré, qu’on se pare d' »être du côté des victimes » laissant ainsi entendre que l’état serait complice des assassins !
Faire parler les victimes est indécent aussi ! D’autant plus que les mêmme groupes se gaussent que « c’etait des bobos bien pensants » qui ont été assassinés !
Marc, impossible de repondre à vos fantasmes que vous me prêtez ! Ca entre aussi dans ce genre de manipulation où on prête des propos à autrui et on s’excite sur ce qu’on a inventé. « Discrimination antijuive » est une injure de votre part à mon égard d’autant que je me bats activement contre toute discrimination(pas seulement antijuive). Votre charte l’autorise ? Vous me semblez dans une excitation frénétique bien inquiétante, désolé. Vous est-il possible de vous poser un peu et accepter quelques propos qui se refusent à entrer dans cette agitation ?
Vous pouvez appliquer puisque vous avez ce pouvoir de nuire cette extermination de commentaires selon vos faux pretextes… Ce sera révélateur en soi.
Cocasse tout de même de vous lire « Laissez les gens s’exprimer comme ils l’entendent, »
Il est bien évident que si vous procédez dans votre fureur destructrice et vos injures,(NB : je vous rappelle qu’injurier inconsidérément d’antisemite peut valoir condamnation en correctionnelle) je n’ai pas ma place ici.
Et en un sens, cette frénésie va à l’encontre de votre cause.
Donc encore une fois, je vous invite à pacifier vos propos, nous ne sommes aucunement des ennemis !

Friedrich jakob

Islam c’est une religion criminelle. Leurs but final est de dominer le monde entier. Pire que tout est que dans le CORAN il est écris que tous ce qui n’est pas Islam vous pouvez les tuer. Ils n’ont pas le droit de vivre. Même dans leurs propre société ils ont des lois purement criminelle Dans le Coran SURA 4 Page 25 il y est écris que quand tu te marie ta femme est d’office ton esclave.
L’Islam est une source de Haine contre tous ce qui n’est pas Islamite. Il y est d’ailleurs écris que la femme n’est que demi être humaine et pour cette raison elle n’hérite que la moitié de son (de ses frères) frère
Je vous ai citer ce qu’il est écris clairement dans le Coran.

jean marc

d’accord avec toi

Balthasar

Reprenons une phrase de la Thora (ou ancien testament pour les Chrétiens) pour nous aider à mieux comprendre.
Quand Rebecca était enceinte des deux jumeaux D… dit à Rebecca :
« Deux peuple sont en ton sein, deux nations sortiront de tes entrailles, un peuple sera plus puissant que l’autre et le plus jeunes guidera l’aîné »
Si vous avez rien compris continuer à vous quereller entre Hébreux et Chrétiens sur des questions de formes entre temps tous les dirigeant politique continueront à Babyliser le monde et les musulmans à le conquérir sournoisement avant de le détruire. Les musulmans ne peuvent pas mettre la foi au dessus des lois car le coran fait foi, les hébreux et chrétiens peuvent mettre la foi au dessus des lois, la morale au dessus de la forme.
La thora nous décrit également que Sarah a demandé à Abraham d’éloigner Ismaël (fils de Agar) de son fils Isaac, Ismaël parti avec sa mère vers l’orient et en devient le maître. Personne n’a demander d’éloigner Esau de Jacob bien au contraire il est fait mention dans la Thora quand les hébreux devaient passer par le territoire d’Esau « quand tu passera par son territoire tout ce que tu prendra tu le paiera à prix d’or car c’est ton frère, n’oublie pas que c’est ton frère ». Continuer à vous quereller et nous resteront dans l’impasse aussi bien Israël que l’Occident.
Ceci est l’avis d’un juif traditionaliste qui s’est mettre la foi au dessus des lois ou le fond au dessus de la morale.

Balthasar

Reprenons une phrase de la Thora (ou ancien testament pour les Chrétiens) pour nous aider à mieux comprendre.
Quand Rebecca était enceinte des deux jumeaux D… dit à Rebecca :
« Deux peuple sont en ton sein, deux nations sortiront de tes entrailles, un peuple sera plus puissant que l’autre et le plus jeunes guidera l’aîné »
Si vous avez rien compris continuer à vous quereller entre Hébreux et Chrétiens sur des questions de formes entre temps tous les dirigeant politique continueront à Babyliser le monde et les musulmans à le conquérir sournoisement avant de le détruire. Les musulmans ne peuvent pas mettre la foi au dessus des lois car le coran fait foi, les hébreux et chrétiens peuvent mettre la foi au dessus des lois, la morale au dessus de la forme.
La thora nous décrit également que Sarah a demandé à Abraham d’éloigner Ismaël (fils de Agar) de son fils Isaac, Ismaël parti avec sa mère vers l’orient et en devient le maître. Personne n’a demander d’éloigner Esau de Jacob bien au contraire il est fait mention dans la Thora quand les hébreux devaient passer par le territoire d’Esau « quand tu passera par son territoire tout ce que tu prendra tu le paiera à prix d’or car c’est ton frère, n’oublie pas que c’est ton frère ». Continuer à vous quereller et nous resteront dans l’impasse aussi bien Israël que l’Occident.
Ceci est l’avis d’un juif traditionaliste qui s’est mettre la foi au dessus des lois ou le fond au dessus de la forme.

R.D. Bentata

L’auteur prouve que la lecture des Livres Saints est fonction des croyances. Être objectif est difficile.
L’Analyse des livres Saints du Christianisme a été menée par Jules Isaac qui a montré que le Juif jésus s’est comporté en tant que Bon Juif et s’est contenté de répété ce qu’il connaissait. Mais le Nouveau Testament est en contradiction sur certains Commandements et difficile d’admettre que D.ieu se contredise.
Le Coran proclame Saint le Livre « descendu » sur Moïse et référence pour le Musulman qui doit croire en Allah qui est identique au D.ieu des Juifs . Mais Le Coran contient des contradictions internes sans fin. Par exemple respect envers les Juifs remarquable et par ailleurs ils doivent se convertir à l’Islam.
Alors il faut savoir que deux Corans sont imbriqués dans le Coran connu: Celui de la Mecque (612/622) et celui de Médine (622/632);
Alors comme les Islamistes se fondent sur le deuxième Coran il faut le supprimer pour retrouver une religion acceptable; C’est ce que je recommande dans mon livre « La double personnalité de Muhammad » ( peut-être deux personnages différents).
Les Musulmans adoptant le Coran de la Mecque peuvent être acceptés sans crainte, mais faut-il qu’ils fassent le pas pour ne pas être confondus avec les autres.

Gabriel Taieb Favre

J’aurais tendance à être d’accord avec vous, toutefois le Coran de la Mecque – qui lui n’est pas clairement anti-juif – et contient même des sourates plutôt positives pour les Juifs  » le Peuple de Livre », affirme la supprématie des Musulmans sur le reste des humains, qui doivent se contenter d’être des « dimmis » de première ou de seconde classe. L’élite restant musulmane. Je serais enclin à être d’accord avec vous, quand vous dîtes « Les Musulmans adoptant le Coran de la Mecque peuvent être acceptés sans crainte », mais il faudrait aussi que l’Islam accèpte le Judaïsme sur un pied d’égalité. Cela peut se faire. Un sccoop, mon beau-père, Régisse Blachère qui fut de son vivant l’un des plus grand spécialistes de l’Islam (j’ai gardé ses ouvrages) m’a confié lors de l’un de mes derniers entretiens avec lui, qu’il n’était pas sûr du tout que Mahommed n’ait existé en tant qu’un seul individu – en somme, comme moi qui suis persuadé que Jesus Christ n’a jamais existé, mais fut crée par un collège grecque. Je ne vais pas développer cela ici, je l’ai fait ailleurs.

R.D. Bentata

Il est sûr que vous n’avez pas retenu tous les versets positifs: Sourates: 29-46; 21-72,73; 46-12;…
Vous changerez d’avis!

R.D. Bentata

Pour plus de détails consultez mon petit livre « La double personnalité de Muhammad »
Amazon, Fnac, librairies Bookelis..

Gabriel Taieb Favre

Il est bien évident que ni le NT ni le Qoran n’ont de racines communes avec le Judaïsme. Le premier n’utilise le Tanakh que comme décor théatrale à ses élucubrations mythologiques empruntées en droite ligne aux mythes égyptiens de la mort et de la résurrection d’Osiris, le mythe de la pesée des âmes et de leur jugement, l’ enfer un mythe égypto-assyrien ainsi que ses démons. Quant à la parthénogénèse du « Christ », – que l’Islam d’ailleurs réfute – elle est issue de la mythologie grecque (et parfois védique). Le Christianisme n’est pas un monothéisme et l’humain n’ y pas libre, alors que l’essentiel de la pensée de la Torah c’est l’absolue liberté de l’homme qui seul décide du bien ou mal et qui est seul responsable des événements terrestres. C’est donc une philosophie – pour ne pas dire une religion – aux antipodes de l’Islam où tout (là aussi) est « mektoub » – écrit à l’avance – ou du Christianisme.
Le Qoran, lui est davantage un mauvais plagiat de la Torah, remanié à la sauce arabe avec pas mal ‘d’emprunts aussi au Christianisme et aux mythes syriaques ( d’où vient d’ailleurs la langue coranique ).
Quant à prétendre que « Jesus » -qui n’a sans doute jamais existé – était un juif, c’est une inéptie: tous les sermonsdu NT s’attaquent à ce qu’il y a de plus essentiel dans le Judaïsme: les docteurs de la loi, les rabins et les pharisiens (qui étaient la branche juive la plus évoluée et moderne, la plus ouverte aux réformes) quant au Peuple lui-même, il est, comme le dit si bien le « beau St Jean », la descendance de Satan. A cette époque, le peuple « simple » parlait l’araméen commun, un mélange d’hébreu simplifié et enrichi de nombreux mots grecques, latins ou persans. Les Juifs éduqués, eux, parlaient l’hébreu et l’araméen classique, langues dans lesquelles la plupart des écrits de l’époque se retrouvent, comme le Talmud et certaines Haftarot, une partie du Talmud est aussi écrite en hébreu. Or la langue du NT est le grecque commun – donc celui de la Grèce au 4ème siècle, et non celui de Platon encore utilisé en Alexandrie, il n’y a aucune phrase en araméen dans le NT. Mêmes celles attribuées au Christ, sont « empruntées » (copié-collé) aux prophètes hébreux. Le fameux « Qoumi » (lève-toi) qui devrait être de l’araméen, est du pur hébreu.
Bref, que ce soit le Qoran ou le NT, ils brillent surtout par un antisémitisme virulent mais n’ont rien à voir avec la « pensée juive créatrice de civilisations et de valeurs » ( F. Nietzsche – la Gaya Scienza)

BCarbon1

Je suis d’accord …
Le christianisme sous-produit du judaïsme n’a pas de sens.
Sa vocation universelle est affirmée. Il fait référence au Dieu dit universel El Elyon et non le Dieu privé israelite( Y…). Il pretend à un « ordre » anterieur au judaïsme (Melki-Tzedek) et en effet brocarde le clergé juif et sa tradition.
JC vient e Galilée et s’adresse aux samaritains (là aussi ordres primordiaux non-israelites).
On constate souvent une enorme erreur … dans l’interprétation d’un verset « je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir » …
Car ce qui est traduit par « accompli » signifie « fini », « complété », « terminé ».
Pour le christianisme JC clot l’episode l’ancienne alliance. Ce qui est clairement expliqué dans l’epitre aux hebreux !
Malgré des discours ambigus de chretiens modernes, l’ancienne alliance n’est là que documentaire ! Le salut du chretien est assuré par la mort de JC à la croix et « la foi ».
On en pense ce qu’on veut (pour ma part, je n’en crois pas un mot) mais il ne faut pas se tromper au gré de préférences, affections.

jacqueline arragon

Un grand merci à vous Gabriel Taïeb Favre pour votre analyse très exacte que j’ai découvert au fil des années : beaucoup de mensonges et de manipulations autant dans le « nouveau testament que dans le Coran ». C’est pourquoi, après maintes recherches, mon coeur a été attiré très fort par la Thora (dont je suis tombée amoureuse !) et les Prophètes. C’est comme cela que j’ai redécouvert mon identité Juive, et depuis je ne suis plus bancale, mais comme « unifiée ».

BCarbon14

Pourriez-vous nous expliciter quels « mensonges » avez-vous trouvé dans le NT et en quoi ils seraient plus scandaleux que ceux de l’AT ?

hohn

Dans Jérémie 4 v 4 il est écrit « soyez circoncis devant l’Éternel, circoncisez vos cœurs » et dans Paul aux Romains 2 v 29 « Mais le juifs c’est celui qui l’est intérieurement; et la circoncision c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes mais de Dieu. » Moi je suis Chrétien respectant le Shabbat et la dîme et chaque jour je circoncis mon cœur sous le regard de l’Éternel Dieu le Père et le Fils.

MK

Déjà qu’en ISRAËL, sur 7,5 millions d’habitants, il y a 38 partis politiques lors des élections !

Imaginez ce que cela donnera si les Chrétiens et les Muzz se convertissent au Judaïsme !

Johanan

Les juifs voulaient se convertir au christianisme, les arabes se sont revoltes , non les juifs n’iont pas le droit d’être Chretiens même si jesus etait juif a part entiere.Alors les juifs ont voulu se convertir a l’Islam , mais les Chretiens bn’ont pas voulus et les ont assassines, motifs un peuple si ancien ne peut pas se corrompre avec une religion née d’un PROPHETE de Dieu , Abram, et sa servante Agar ou Ketoura . Du reste le patriarche est devenu AbraHam quant il a épousé Sarai qui est devenue SraH ,
alors que reste t il ?
LES JUIFS SONT LES JUIFS SANS POUVOIR ALLER A DROITE OU A GAUCHE , il est le peuple qui marche droit devant Dieu. et les autrs n’aiment pas que les juifs suivent un autre chemin qu’eux .

BCarbon14

Désolé, Johanan mais je crains que ce soit ce que revendiquent tout autant chretiens que musulmans que azteques ou hindous ….
Connais-tu un peuple annonçant faire le contraire de ce que voudrait Dieu ?
Apres reste à apprécier impartialement la validité de la dite revendication …
Il faudrait donc préalablement être d’accord sur « la volonté de Dieu » et même préalablement de quoi parlons-nous en matière de « Dieu »… Ca risque d’être difficile, non ?
Sinon restera revendication et croyance … ou pas.

hohn

« Que les chrétiens et les musulmans se convertissent au judaïsme; ça règlera le problème. »
Non plutôt que les Juifs et le muzzz se convertissent au Christianisme qui respecte les dix commandements y compris le Shabbat. et accepte le Messie Roi des Juifs qu’est Jésus Christ.

jean marc

d’accord avec toi

André

Que les chrétiens et les musulmans se convertissent au judaïsme; ça règlera le problème.

BCarbon14

ou que juifs et chretiens se convertissent à l’islam … ?
ou juifs et musulmans à la chretienté ?
ou alors abandonner tout çà publiquement et croire ce qu’on veut … ca s’appelle la laïcité.