En marge des négociations climatiques de l’ONU, près de Paris, où Poutine est également présent, Erdogan a confié à l’agence de presse »Anatolie » gérée par l’Etat : «Je vais dire quelque chose de très fort ici. Si une telle chose est prouvée, la noblesse de notre nation m’interdirait de rester au pouvoir « . Ces propos d’Erdogan mettent Poutine au défi de prouver ses allégations.
Poutine a refusé de rencontrer le Président Turc après qu’un de ses avions militaires ait été abattu par les Turcs.
M. Erdogan a ajouté: «Et je demande à M. Poutine » Est-ce que vous, vous resteriez au pouvoir ? « Je dis cela clairement. »
Poutine a accusé Ankara d’avoir abattu le jet russe Su-24, un avion de guerre la semaine dernière pour protéger les réserves de pétrole du groupe Etat islamique qui gagnent la Turquie par la route qui en fait commerce, ce que la Turquie nie avec véhémence.
« Soyons patient, il ne faut pas agir émotionnellement», a déclaré M. Erdogan, qui a ajouté que la Turquie a obtenu toutes ses importations de pétrole et de gaz », par la voie légale ».
« Nous ne sommes pas malhonnêtes au point de faire ce genre de commerce avec des groupes terroristes. Tout le monde doit savoir cela », a-t-il déclaré.
Il y a quatre jours, M. Erdogan a nié les accusations russes qui affirme qu’Ankara collabore avec Daesh, en disant lque son pays lutte sans relâche contre les djihadistes.
« La position de notre pays contre Daesh est claire depuis le tout début», a déclaré M. Erdogan dans un discours aux fonctionnaires locaux depuis son palais présidentiel à Ankara, en utilisant l’acronyme arabe pour Daesh. « Cela ne doit faire aucun doute ici. Personne n’a le droit de douter de la lutte de notre pays contre Daesh ou pour nous salir « .
Mais les spéculations sur l’implication éventuelle de la Turquie avec Daesh ne sont pas à prendre à la légère surtout depuis qu’un fonctionnaire occidental de haut rang a divulgué les détails d’une opération des forces spéciales des États-Unis en mai pour tuer Abu Sayyaf un des chefs de Daesh, lequel affirme avoir des preuves que la Turquie a été l’un des principaux acheteurs de pétrole de Daesh.
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