Elor Azariya, reconnu coupable en janvier d’homicide involontaire après avoir tiré et tué un terroriste Palestinien blessé à Hébron en mars dernier, devrait être libéré de prison cette semaine, juste avant Shabbat.
Un tribunal militaire à Tel-Aviv l’avait condamné en février, dernier à une peine de 18 mois de prison, beaucoup moins que les 3 à 5 ans requis par les procureurs de l’armée.
Peu de temps après sa condamnation, les avocats d’Azariya et de l’accusation avaient tous deux fait appel.
Or, depuis son arrestation en mars 2016, Azariya a été maintenu en détention dans la base militaire de Nachshonim, au sud de Rosh Haayin.
La semaine dernière, les avocats d’Azariya ont déposé une demande de libération étant donné que jeudi, Azariya arrivera au terme de ses trois années de service militaire.
En raison d’une décision judiciaire antérieure selon laquelle Azariya ne sera pas envoyé en prison jusqu’à ce qu’une décision soit rendue en appel, le tribunal a deux options: le libérer jusqu’à ce que le verdict soit rendu ou le libérer dans des conditions restrictives, comme le placer en résidence surveillée à son domicile.
Le juge a finalement décidé ce lundi matin de le placer en résidence surveillée…
En ce qui concerne les paramètres spécifiques de son assignation à résidence, cependant, le tribunal a largement ignoré les demandes d’indulgence d’Azariya, en lui imposant un couvre-feu presque total, lui demandant de rester à la maison six jours par semaine. Le tribunal n’a inclus une exception permettant à Azariya de quitter son domicile que pour assister à l’office de Shabbat à la synagogue.
L’avocat d’Azariya, Yoram Sheftel, a déclaré qu’il n’était pas surpris par la décision du tribunal. « Le tribunal ne pouvait se permettre une volte face totale, bien que nous essayions de le faire changer d’avis. Pour autant, Elor est libre, même si sa liberté de mouvement est limitée. »
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