L’Armée de l’Air français a annoncé mardi avoir intercepté deux bombardiers russes fin septembre, alors qu’ils volaient au large de la Bretagne.

Une provocation de plus de la part de la Russie? Des avions de chasse français ont intercepté deux bombardiers russes fin septembre au large de la Bretagne, comme l’a annoncé mardi l’Armée de l’Air. Les deux « Blackjack » – nom de code OTAN de ces Tupolev 160 – frappés d’une étoile rouge ont été détectés le 22 septembre au nord de la Norvège, à l’ouest de l’Irlande puis au large des côtes françaises, a précisé le service de presse (SIRPA) de l’Armée de l’Air.

« A 13h57, deux Rafale de la permanence opérationnelle de Tours décollent pour les intercepter à 100 kilomètres des côtes bretonnes. Ils escortent les Blackjack jusqu’au large de Mont-de-Marsan (sud-ouest), a-t-il relaté. Deux Rafale de la permanence opérationnelle de Mont-de-Marsan prennent le relais à 14h33. Les deux avions russes mettent alors le cap à l’ouest en longeant la côte ibérique. »

« Clairement de la provocation »

Ils sont alors interceptés par deux F18 espagnols avant de remonter vers la Russie via l’Irlande. Au total quatre pays – Norvège, Royaume-Uni, France et Espagne – ont mis en oeuvre des moyens aériens d’interception et d’escorte des appareils en liaison avec des centres d’opération de l’OTAN. L’Islande a aussi protesté contre ces vols de bombardiers russes ayant volé trop près à son goût d’un avion de ligne qui avait décollé de Reykjavik. 

Selon Le Télégramme, « le comportement des avions russes, qui ont ostensiblement mis le cap sur la Bretagne et ont flirté avec la limite de notre espace aérien, des côtes bretonnes jusqu’au pays basque, relevait clairement de la provocation ».

Un incident similaire au début de l’année

Les incidents de ce type, qualifiés également de « provocations » russes par les Occidentaux en plein regain de tension avec Moscou, se sont multipliés ces derniers mois. Les pays Baltes accusent ainsi régulièrement la Russie de violer leur espace aérien et de survoler la mer Baltique avec leur transpondeur éteint. Ces équipements électroniques permettent aux radars d’identifier les avions et d’empêcher des collisions.

En février, deux bombardiers russes identiques, des Tu160, avaient volé au large du Touquet avant d’être interceptés.

En mars dernier, L’Obs révélait également que la marine française avait repéré un sous-marin nucléaire dans le golfe de Gascogne. Là encore, le navire incriminé serait resté dans les eaux internationales et n’aurait pas violé la souveraineté française.

AFP

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