Des photos satellites montrent les dégâts des frappes aériennes sur la Syrie
ISI dit que la frappe aérienne à Sukhnah a eu lieu le 20 avril et son évaluation est que cette frappe aérienne était probablement destinée à détruire des missiles ou des armes avancées dans l’installation de stockage.
Une série de photos satellites et d’analyses réalisées par ImageSat International (ISI) révèle l’étendue des récentes frappes aériennes sur la Syrie. Le régime syrien a accusé Israël pour les frappes aériennes. Dans une image montrant As Sukhnah près de la ville historique de Palmyre, dans le désert au nord-est de Damas, un entrepôt sécurisé a été touché par des missiles.
ImageSat International note que l’attaque a touché une installation souterraine située à moins de 100 mètres d’un quartier général qui a également été frappé le 19 novembre 2019. Cette zone aurait été utilisée par des milices chiites soutenues par le Corps des gardiens de la révolution islamique iranien.
Dans ce cas, il semble qu’un seul entrepôt ait été touché près de Palmyre. À l’aéroport de Mazzeh, c’était un sous-sol. Cette zone a déjà été touchée.
L’Iran est accusé d’avoir transféré des munitions à guidage de précision au Hezbollah via la Syrie. Il utilise également des milices chiites, dont certaines d’Iraq, pour se tailler un couloir d’influence à travers l’Irak qui s’étend d’une base iranienne appelée Imam Ali près d’Albukamal à la frontière syro-irakienne à une base appelée T-4 près de Palmyre.
Des vidéos récentes publiées en ligne ont montré des membres de la milice chiite afghane Fatimiyoun près d’Albukamal à bord d’un char T-90 du régime syrien. Cela montre que les éléments pro-iraniens n’ont pas peur de faire connaître leur présence.
Les Fatimiyoun ont menacé d’attaquer Israël par le passé. Ils ont été recrutés parmi les Afghans pauvres et sont payés par le CGRI pour servir en Syrie.