Le biais de vérification: comment les médias font confiance aux terroristes mais remettent en question l’armée israélienne
Rinat Harash
Faire confiance à quelqu’un est une tâche délicate, car il n’est pas toujours évident de savoir si cette personne dit la vérité ou non. Pour évaluer la fiabilité d’une personne, on prend généralement en compte son histoire, ses relations et ses valeurs.
Mais lorsqu’il s’agit de couvrir la guerre entre Israël et le Hamas, les médias ignorent cette méthode éprouvée. Ils prennent pour argent comptant tout ce qu’ils entendent de la bouche des terroristes, dont le djihad est fondé sur des mensonges, tout en remettant en question la validité des déclarations de l’armée d’un État démocratique.
Certes, il est difficile de vérifier les faits lorsque les seules sources d’information sont les parties belligérantes. Mais les médias ajoutent souvent la clause de réserve selon laquelle ils « ne peuvent pas vérifier de manière indépendante » une affirmation concernant uniquement les déclarations de l’armée israélienne. Celles du ministère de la Santé de Gaza ou de la Défense civile de Gaza – tous des fronts du Hamas – sont citées sans cette réserve de jugement.
Voici quelques exemples récents du New York Times , de Newsweek et du Washington Post :
Double standards: @nytimes says Israeli "claims could not be independently verified" but has no problem treating the Hamas-run Gaza health ministry and Gaza Civil Defense as credible sources.
Why trust the statements of a terror organization over the army of a democratic state? pic.twitter.com/8jQvq1gC3P
— HonestReporting (@HonestReporting) January 6, 2025
Le fait qu’un avertissement soit ajouté uniquement aux déclarations de Tsahal, même lorsqu’elles apparaissent littéralement à côté de celles des sources du Hamas, est alarmant car il témoigne d’un parti pris qui est soit trop profond pour être conscient (de la part des journalistes, des auteurs et des rédacteurs en chef), soit trop motivé par des objectifs précis.
Le résultat est une inversion morale : suggérer subtilement qu’Israël ment, alors que les autorités de Gaza (c’est-à-dire le Hamas) disent la vérité.
La couverture médiatique doit être équilibrée et juste : les médias doivent ajouter un avertissement aux deux affirmations, voire aucun. Mais surtout, ils ne doivent pas accorder le même poids moral aux deux camps de ce conflit.
Il n’y a aucune justification à préférer les menteurs djihadistes aux militaires d’un État démocratique.
JForum.fr avec HonestReporting
Rinat Harash
Rinat Harash, Ph.D, est une professionnelle chevronnée des médias d’information, avec 15 ans d’expérience en tant que journaliste Reuters, monteur vidéo et producteur couvrant Israël et les territoires palestiniens.
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On a clairement des torche-culs qu´il est odieux d´appeller médias qui sont des organes de propagande officiels du Hamas, seule condition pour que leurs reporters castrés puissent exercer à Gaza…Certains emploient même carrément des membres du groupe de rats castrés, comme cet archi-sous-merde qui a filmé les massacres du 7 octobre en direct avec une effarante jubilation…