Des manifestants anti-réforme judiciaire organisent la « Journée de la perturbation nationale »

Les leaders de la protestation ont appelé à des marches dans tout le pays, à des grèves dans les entreprises et les écoles et ont élaboré des plans pour bloquer les routes et faire des « visites à domicile » dans les résidences privées des législateurs de la coalition.

(1er mars 2023 / JNS) Les manifestants en Israël ont commencé mercredi à organiser une « journée de perturbation nationale » contre le plan de réforme judiciaire du gouvernement.

Les leaders de la protestation ont appelé à des marches dans tout le pays, ainsi qu’à des grèves dans les entreprises et les écoles. Ils ont également élaboré des plans pour bloquer les routes et faire des « visites à domicile » dans les résidences privées des législateurs de la coalition.

La « Journée de perturbation nationale » culminera avec une manifestation nocturne devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem.

« Israël ne sera pas une dictature… et nous passons maintenant à l’action directe », ont déclaré les organisateurs dans un communiqué. « Nous allons perturber l’ordre public face à un gouvernement qui tente de perturber l’ordre démocratique. Des dizaines de milliers de personnes participeront à des activités à travers le pays pour arrêter le coup d’État du régime, qui n’a aucun soutien parmi la population », poursuit le communiqué.

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a procédé mercredi matin à une évaluation de la situation avec les hauts gradés de la police, leur ordonnant de ne pas permettre aux « anarchistes » de bloquer les routes principales.

 

Des Israéliens protestent contre la refonte judiciaire prévue par le gouvernement israélien, dans le sud de Tel-Aviv, le 1er mars 2023. Photo d’Erik Marmor/Flash90.

Lors de la manifestation de la semaine dernière, des manifestants ont harcelé plusieurs députés de la coalition israélienne devant leurs maisons dans le but de les empêcher d’atteindre la Knesset.

Les organisateurs de la manifestation avaient déclaré lundi dernier une « journée nationale de lutte » et organisé un grand rassemblement devant le parlement ainsi que des marches dans plusieurs villes. En réponse, Netanyahu a sévèrement critiqué l’opposition, affirmant qu’elle avait « déraillé ».

Netanyahu a ensuite tendu la main au public en disant « c’est le moment de parler ».

« J’entends la voix des gens. J’entends ceux qui louent [les réformes judiciaires], et j’entends aussi ceux qui sont inquiets. Quand il y a des désaccords entre nous, il est possible et nécessaire de parler pour parvenir à des accords ou au moins réduire les désaccords entre nous », a-t-il déclaré.

Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a rejeté de nombreuses offres de la coalition pour négocier sans conditions préalables, exigeant à la place que le processus législatif soit gelé pendant au moins 60 jours et que toute discussion soit basée sur un plan présenté par le président Isaac Herzog, une figure de proue non élue.

JForum avec JNS
Des Israéliens protestent contre la refonte judiciaire prévue par le gouvernement israélien, dans le sud de Tel-Aviv, le 1er mars 2023. Photo d’Erik Marmor/Flash90.

 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Franck DEBANNER

C’est là qu’on mesure le vrai pouvoir de nuisance des merdia !
En moyenne, les Israéliens sont plus intelligents que les autres. Et malgré tout, le trop grand nombre qui manifeste est quand même abruti par les merdia traîtres du pays. Car c’est évident pour n’importe qui, ayant un minimum de connaissance en droit, que les rats de palais à exterminer du bagats, sont une monstruosité dans le fonctionnement normal d’un pays libre.
Il faut jeter en prison, non seulement, tous les rats actuels du bagats, mais tous ceux encore vivants, qui ont fréquenté cet égout putride ! ! !