Quatre nouvelles défections viennent s’ajouter aux quatre déjà annoncées.

 Et, étonnamment, les trois derniers sont tous des membres juifs du Congrès. Voilà une surprise parce que dans leur effort pour paraître impartiaux, de nombreux Juifs en charge dans une administration publique évitent de rendre public leur décision de parce qu’ils sont juifs justement, indépendamment  et ne veulent pas être taxés de parti-pris. Rares sont les membres appartenant à d’autres groupes minoritaires qui agissent de cette façon.

Il s’agit de Both Nita Lowey (D-NY-17) and Steve Israel (D-NY-03) représentant au Congrès de disctrict de New York et de Ted Deutch (D-FL-21) côte sud de la Floride

Leurs préoccupations sont principalement la probabilité que l’Iran va tricher on appelle ce une forte probabilité que l’Iran saura «exploiter les ambiguïtés de l’accord« ; la levée de l’embargo sur les armes; et la capacité de l’Iran à atteindre si rapidement des capacités nucléaires à la fin de la transaction et son soutien au terrorisme.

Le député Steve Israël a dit qu’il se rend compte que la prise de position publique contre l’accord à ce stade « pourrait influencer les autres membres de la Chambre. »

Au total sept démocrates de la Chambre vont voter contre l’accord Iranien. Le vote aura lieu en Septembre. Il faut 37 autres démocrates de la Chambre pour s’opposer au veto promis par le président Obama dans le cas d’un vote contre l’accord.

Comme les Républicains contrôlent la majorité du Sénat, tous les yeux sont rivés sur le Congrès pour voir si suffisamment de démocrates vont se prononcer contre l’accord.

 

JFORUM ; Pour ceux qui comprennent l’anglais la video d’une séance au Congrès ou le brillant sénateur Tom Cotton épingle John Kerry qui révèle son abyssale incompétence

JewishPress

Les négociations entre les grandes puissances et l’Iran à propos de son programme nucléaire ne sont pas encore achevées, mais la délégation iranienne dispose déjà d’un solide argumentaire en cas d’échec. Il lui a été fourni par les républicains du Sénat des Etats-Unis qui ont rendu publique, le 9 mars, une lettre ouverte à l’attention des « dirigeants de la République islamique ». Dans cette lettre, les élus les assurent, sans trop s’embarrasser de subtilités, qu’ils disposent de moyens constitutionnels pour faire échouer un compromis dès lors qu’il ne leur conviendrait pas.

Sous prétexte d’« enrichir la connaissance » de ses destinataires en matière d’organisation institutionnelle américaine, la missive, contresignée par quarante-sept sénateurs, a pour objectif de démontrer qu’un accord qui ne serait pas validé par le Sénat, ou par l’ensemble du Congrès, serait réduit à un simple décret présidentiel dont la pérennité serait remise en question en cas d’alternance à la Maison Blanche. Prenant soin de rappeler la durée des mandats américains, le courrier précise que le président Barack Obama quittera la Maison Blanche en janvier 2017, alors que la majorité des signataires sera, elle, toujours en fonctions à cette date, même s’il n’est pas acquis que les républicains puissent conserver leur majorité au Sénat en 2016.
Le Monde

 

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