C’est avec une énorme tristesse que je partage la terrible nouvelle de la mort du Pr Robert Wistrich. C’est une perte considérable pour le monde en général et pour le peuple juif en particulier. 

Ceux qui ont eu la chance de participer, la semaine dernière, au Forum Mondial pour la Lutte contre l’Antisémitisme ont eu le privilège son discours incroyablement puissant, dans lequel il est allé droit au but pour dire ce qu’il faut comprendre et ce qui doit être fait. Il est difficile d’imaginer quelle pointure pourra jamais chausser ses chaussures, mais, pour sa mémoire et pour tout ce pour quoi Robert Wistrich s’est élevé, nous devons tous nous efforcer de nous inspirer de son courage, de sa force et de l’éclat de son intelligence. 

Puisse sa mémoire donner plus de force et courage à tous ceux engagés dans le combat contre la haine meurtrière des Juifs.

Gloria Greenfield. 

Adaptation : Marc Brzustowski.

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Robert Wistrich, un des plus grands experts mondiaux de l’antisémitisme, est mort mardi à l’âge de 70 ans d’une crise cardiaque à Rome.

Né au Kazakhstan en avril 1945, Robert Wistrich est issu d’une famille qui a, à plusieurs reprises fui l’antisémitisme dans toute l’Europe pour finalement s’établir en France. Robert Wistrich y passera une partie de ses études avant de gagner l’Angleterre. Auteur de dizaines d’ouvrages et d’essais universitaires, il enseignait l’histoire juive et européenne à l’Université hébraïque de Jérusalem. Sa carrière fut jalonnée de prix. « Le Socialisme et les Juifs », paru en 1985 lui valut le prix du « American Jewish Commitee award ».« Les Juifs de Vienne à l’époque de Franz Joseph  » (1991) a remporté le prix de l’Histoire du Danube et de l’antisémitisme. Quant à « La plus longue Haine », il lui a valu le prix britannique H. H Wingate.

M. Wistrich qui avait 70  ans devait intervenir devant le Sénat italien sur la montée de l’antisémitisme en Europe.

Y.B

israpresse.net

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Le professeur Robert Wistrich était, notamment, à l’origine de la réalisation d’une exposition à l’UNESCO, qui avait fait grand bruit, après son annulation, puis son report : 

 

L’organisation de l’ONU a fait la démonstration de “son profond mépris pour le peuple juif et son histoire » fulmine Robert Wistrich. Et les Etats-Unis en sont « les complices passifs ».

Dernière minute : l’expo est reprogrammée pour le mois de juin 2014, après le tollé que l’interdiction a soulevé!Mardi, le jour prévu, à l’origine, pour l’inauguration de l’exposition, l’UNESCO a annoncé que l’exposition se déroulerait, en définitive, en juin. Un communiqué du Centre Simon Wiesenthal précisait, plus tard, qu’elle se tiendrait à partir du 11 de ce sixième mois du calendrier, date précisée par un échange de lettres avec l’organisation.

L’ironie veut que cette interdiction de l’exposition juive se produise, précisément, au moment où une exposition symétriquement inverse, se basant entièrement sur le narratif arabo-palestinien , se tient au siège de l’ONU à New York!

Le titre du communiqué annonce, quoi qu’il en soit, une victoire majeure contre les pressions du groupe arabe à l’UNESCO.

« A la suite de nombreuses réclamations , concernant l’Exposition… l’UNESCO souhaite réaffirmer que l’exposition n’a pas été annulée, mais reportée », déclare un communiqué de l’organisation. L’UNESCO est en discussion avec le Centre Simon Wiesenthal, afin de finaliser les derniers points et d’être en mesure d’inaugurer l’exposition, au mois de Juin ».

Le communiqué fait remarquer que « l’Unesco est activement engagée dans le travail de promotion du respect et de la tolérance, afin d’approfondir la compréhension mutuelle et de faire progresser le dialogue interculturel. Nous croyons que la connaissance de l’histoire et l’éducation sont des manières puissantes de combattre la discrimination et de construire la paix. Les programmes de l’UNESCO visant à promouvoir le dialogue interculturel, à enseigner l’histoire de la Shoah, à lutter contre toute forme de racisme, d’antisémitisme et de négationnisme sont les piliers de ce travail ».

De son côté, le BNVCA a reçu cette réponse :

Monsieur NEIL FORD
Directeur dela Division de l’Information du Public
UNESCO
7 Place de Fontenoy Paris 7eme

à

Monsieur Sammy GHOZLAN
Président du Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme

Monsieur,

En réponse à votre commentaire sur l’exposition que l’UNESCO est en train de préparer en partenariat avec le Centre Simon Wiesenthal, et intitulée « Le Peuple, le livre, la Terre – 3500 ans de relations entre le peuple juif et la Terre Sainte », la Directrice générale m’a demandé de vous répondre en son nom.

Je vous remercie de noter que cette exposition n’a pas été annulée, mais reportée. L’UNESCO a toujours l’intention de l’accueillir à son siège à Paris, une fois que certains points relatifs au contenu et à la présentation de cette exposition auront été finalisés avec le Centre Simon Wiesenthal et comme c’est l’usage pour toutes les expositions. Nous sommes activement engagés dans le dialogue avec le siège du Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles pour finaliser ces derniers points et inaugurer l’exposition au mois de juin 2014.

Pour plus d’informations concernant le travail de l’UNESCO dans la lutte contre l’antisémitisme et pour l’éducation de l’Holocauste, y compris lors de la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, vous pouvez consulter le lien suivant : http://www.unesco.org/new/fr/unesco/events/prizes-and-celebrations/celebrations/international-days/commemoration-in-memory-of-the-victims-of-the-holocaust-2014/

J’espère que cette réponse clarifie les points que vous soulevez.


Neil Ford
Diecteur
Division de l’information du public
Secteur des relations extérieures et de l’information du public

United Nations
Educational, Scientific and
Cultural Organization
7, place de Fontenoy
F-75352 Paris 07 SP
Tel.: +33 (0) 45 68 20 77
E-mail: n.ford@unesco.org Article original
► Site web public de l’UNESCO

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Il faudra donc mobiliser le public jusque-là, afin de ne pas assister à un énième revirement d’humeur de Madame Irina Bokova, très susceptible à la moindre contrariété, alias pression arabe. Le groupe arabe des 22 Etats-membres, qui essuie un cinglant revers, va sûrement revenir à la charge, menacer, tempêter.

Par Haviv Rettig Gur

timesofisrael.com Article original

Commentaire : l’exposition est moins susceptible de « perturber le processus de paix », en juin, car les négociations risquent d’être rompues d’ici là…

L’auteur de l’exposition annulée à l’Unesco crie à une effroyable trahison

Le Professeur Robert Wistrich avait acheté un billet pour Paris afin de participer à l’inauguration d’une exposition, où il a rédigé le texte des panneaux, à propos du lien entre le Peuple Juif et la Terre d’Israël, qui était censée débuter lundi dans les locaux du siège de l’UNESCO. Mais, à la suite du report indéfini de l’exposition, sans préavis, du fait des pressions arabes , il a annulé et décidé de rester à Jérusalem.

S’adressant au Times of Israël Article original, Wistrich – l’unique auteur présent à cette exposition – a déclaré que ce serait un “euphémisme” de dire à quel point il est mécontent de la mort subite infligée à cette exposition qui lui a pris près de deux ans de dur labeur pour la rendre aussi complète que possible. Cela démontre « leprofond mépris de l’UNESCO pour le peuple juif et son histoire », condamne t-il.

“C’est une telle trahison. Le faire de cette manière est tellement inélégant » fulmine Wistrich, qui dirige le Centre International Vidal Sassoon d’étude de l’antisémitisme de l’Université Hébraïque de Jérusalem et qui est une des sommités les plus en pointe, dans le monde, dans ce domaine. « C’est un acte épouvantable », cette annulation a « complètement détruit toute prétention de l’UNESCO à pouvoir incarner les valeurs universelles de tolérance, de compréhension mutuelle, de respect pour l’autre, des narratifs qui divergent, et à pouvoir s’engager auprès des organisations de la société civile pour souligner l’importance de l’éducation . Parce qu’il y a une norme seulement applicable aux Juifs , et qu’il existe d’autres normes pour les non-Juifs, particulièrement s’ils sont Arabes , mais pas seulement ».

La décision de l’UNESCO d’annuler l’exposition n’autorise qu’une seule conclusion possible, ajoute Wistrich : “ Qu’au bout du compte, son mandat, qui serait d’être l’organisation des Nations-Unies pour la promotion de l’éducation, de la culture et de la science, n’est en réalité, qu’uniquement et entièrement soumis à des considérations politiques ».

Wistrich affirme aussi que l’UNESCO n’a accordé d’accueillir l’exposition que dans l’unique but de redorer son blason aux Etats-Unis, en espérant obtenir de l’Administration US qu’elle recommence à financer l’organisation , après qu’elle ait arrêté de payer, lorsque l’UNESCO a admis la « Palestine » en tant que membre . L’historien prend aussi pour cible de ses critiques l’Administration Obama, en suggérant que le Département d’Etat est schizophrène , parce qu’elle a refusé de co-parrainer Article original l’exposition –en invoquant les mêmes raisons que celles employées par les Etats arabes-membres, quand ils ont travaillé avec succès pour la torpiller – puis en condamnant un peu plus tard, le fait qu’elle soit effectivement annulée.

Comment tout cela a commencé?

Il y a environ deux ans, le Centre Simon Wiesenthal a approché Wistrich, professeur chevronné d’histoire européenne moderne et d’histoire juive, et lui a demandé d’être le maître d’œuvre d’une exposition appelée : « Le Peuple, le Livre, la Terre – 3500 ans de liens entre le peuple juif et la Terre d’Israël » qui devait se produire au siège de l’UNESCO. Wistrich a donné son accord et, bien qu’il soit resté sceptique, en se demandant si un organisme de l’ONU, largement accusé de distorsions anti-israéliennes accepterait vraiment de mener à bien un tel projet, il a rédigé 24 panneaux, chacun contenant environ 800 mots.

Travailler avec l’UNESCO, l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture, n’a pas été facile, d’après Wistrich. « Ils insistaient – et c’est bien pourquoi ils ont agi d’aussi mauvaise foi – sur le fait qu’ils désigneraient leurs propres experts scientifiques afin d’examiner à la loupe, de soupeser presque chaque mot que j’écrivais, chaque ligne, chaque paragraphe, ce qui est très inhabituel pour quelque chose de ce genre ».

Pourtant, après un processus harassant, il a finalement satisfait à chacune de leurs exigences et l’exposition – créé par le Centre Simon Wiesenthal, co-organisée avec l’UNESCO et coparrainée par Israël, le Canada et le Montenegro – a fini par être approuvée. Les invitations à la grande cérémonie d’ouverture, prévue pour ce lundi, à 18h, ont été envoyées.


L’invitation

Le 14 janvier, Abdullah Alneaimi, le meneur du groupe arabe de l’UNESCO, constitué de 22 états-membres, a écrit une lettre à la Directrice de l’organisation,Irina Bokova, pour exprimer « ses vives inquiétudes » à propos de cette exposition, arguant que cela perturberait les pourparlers israélo-palestiniens en cours.

Bukova a rapidement et immédiatement capitulé . Il demeurait, soi-disant, « des sujets non-résolus relatifs à des points historiques textuels et visuels, susceptibles d’être perçus par des Etats-Membres comme mettant en danger le « processus de paix », a déclaré l’UNESCO dans un communiqué de presse Article original publié vendredi. « Dans ce contexte, l’UNESCO, à regret, a dû reporter l’inauguration de cette exposition ». Dans une lettre aux dirigeants du Centre Simon Wiesenthal, Bukova rappelait son « très ferme dévouement Article original à chercher le consensus dans toutes les décisions et résolutions prises par les Etats-Membres sur les sujets relatifs au Moyen-Orient ».

“Quelle façon alambiquée de tourner autour du pot! Quel morceau de double-langage hypocrite c’est vraiment ! » dit Wistrich, à propos de la lettre des Etats Arabes envoyée à Bukova. « Et le fait que le Secrétaire Général, ait ensuite, dans l’heure suivante, presque, annoncé que l’exposition était suspendue, reportée, en fait de facto annulée, vous en dit long sur la capitulation réellement inquiétante de l’UNESCO au moindre signe de pression ».


Robert Wistrich (photo credit: Courtesy)

Il n’y a eu aucune consultation avec le Centre Wiesenthal, ou qui que ce soit d’autre, à la suite du report indéfini de l’exposition, selon Wistrich. « Cela a été fait, tout simplement, dans un acte arbitraire de cynisme total et, réellement, deprofond mépris pour le peuple juif et son histoire ». A l’idée que cette exposition soit littéralement mise sous clé, dans les salles de l’UNESCO à Paris, personne n’ayant l’autorisation d’y jeter un œil, est une incarnation symbolique tout-à-fait saisissante de la façon dont la communauté internationale, telle que représentée à l’ONU, considère l’histoire du peuple juif, déclare Wistrich. « C’est quelque chose à censurer ; aucun récit qui ne soit pas conforme au narratif arabe prévalant n’est autorisé ».

Cela convient bien à l’UNESCO d’organiser des expositions sur la Shoah, reconnaît Wistrich. « Ils aiment les Juifs morts . Et ils sont plus que prêts à se montrer très accommodants, pour tirer des leçons en disant comment cela ne d oit plus jamais se produire ». Par contre, l’idée « que les Juifs sont vivants, qu’ils vont bien et qu’ils combattent et luttent pour déterminer leur propre destin dans leur propre patrie, c’est quelque chose d’un peu plus dur à digérer pour l’estomac, et ce, pour de bonnes raisons politiques que nous connaissons fort bien ! ».

Citant le record inégalé de l’UNESCO, en matière de distorsions anti-israéliennes, Wistrich affirme qu’il était très sceptique depuis le début, sur le fait que l’organisation puisse accueillir une exposition qui aurait sûrement déplu à ses membres arabes. En 2011, l’UNESCO a admis la « Palestine » et, depuis lors, les responsables israéliens et palestiniens se sont affrontés, concernant son travail, à Jérusalem. En juin 2012, l’UNESCO a approuvé une résolution condamnant Israël Article original et sa politique à Jérusalem.

En 2011, l’Administration américaine, qui, jusqu’alors, était le principal soutien financier de l’organisation (22%), lui a retiré son financement. « Il ne fait aucun doute que l’une des principales préoccupations de l’UNESCO, au moment où elle a accepté, initialement, ce projet, qui allait tellement à l’encontre du narratif dominant à l’UNESCO et à l’ONU, en général, était qu’ils pensaient ainsi pouvoir forger une meilleure image d’eux-mêmes aux Etats-Unis et que cela aurait permis de faire rebasculer cette décision ne ne peut plus les financer »>Article original.

Mais Wistrich, qui a grandi en Grande-Bretagne avant de faire son Aliyah en Israël, critique, également, la façon dont Washington a géré la situation Article original. On a, à plusieurs reprises, demandé au Département d’Etat de coparrainer l’exposition, et « après être longtemps restés hésitants, ils ont décliné l’invitation, en employant des arguments similaires à ceux utilisés par les Arabes », rappelle Wistrich.

Ce mois-ci, Kelly Siekman, le Directeur du Département d’Etat pour les affaires concernant l’UNESCO, a écrit au Centre Wiesenthal : « A cette jonction sensible de la poursuite du processus de paix au Moyen-Orient, et après mûre réflexion avec un retour aux plus hauts niveaux, nous avons pris la décision que les Etats-Unis n’étaient pas en mesure de coparrainer l’actuelle exposition, dans les locaux officiels de l’UNESCO. La règle observée, en général est que les Etats-Unis ne coparrainent pas d’expositions de l’UNESCO sans une supervision du contenu développé, de leur conception à leur production finale ».

“Cela fait que les USA, au moins par passivité, sont complices de la décision de l’UNESCO ”, accuse Wistrich. « Parce que, selon moi, l’UNESCO n’aurait pas senti qu’elle pouvait, en totale impunité, agir de la sorte, si les Etats-Unis la parrainaient ».

Le Département d’Etat a, plus tard, condamné le report de l’exposition, et dit qu’il avait pris contact avec les responsables de l’UNESCO pour leur affirmer son ferme intérêt à « voir cette exposition se dérouler aussi tôt que possible ».


UNESCO avant l’ouverture de la conférence générale de 2013 à Paris, France (photo credit: AP/Benjamin Girette)

“Lorsqu’on observe tout cela de l’extérieur, on est tenté de penser que le Département d’Etat est atteint de schizophrénie ”, constate Wistrich.

C’est légitime de ne pas souhaiter coparrainer un évènement, concède t-il, mais le Département d’Etat a invoqué une « raison bidon, même si c’est ce qu’ils pensent ». L’exposition « n’a rien à voir avec le processus de paix », affirme t-il. « Si les Etats-Unis avaient accepté de la coparrainer – ce qui n’est pas une affaire pour eux – ce ne serait probablement pas arrivé. Cela exprime clairement toute l’ambivalence de l’Administration Obama ».

Après tout, dit Wistrich, le thème central de l’exposition soutenait que le peuple juif réside dans sa patrie de plein droit , comme processus découlant directement d’un attachement intense et de longue durée, et non par fait de conquête, comme unsinistre projet colonial ni à cause de la Shoah. Les Etats-Unis le reconnaissent traditionnellement, ajoute t-il.

“Mais cette Administration-là semble avoir de grandes difficultés à le faire, pour toutes sortes de raisons complexes, et voilà pourquoi, je pense qu’ils restent très ambivalents à ce sujet”.

Si Obama et ses conseillers n’avaient pas la moindre réserve à ce sujet, ils auraient agi comme le gouvernement canadien, qui a, immédiatement et sans hésitation, accepté de coparrainer l’exposition », dit Wistrich.

Quoi qu’il en soit, Wistrich espère encore que son travail sur 24 panneaux n’apas été vain et que l’exposition pourra, à un certain moment, être présentée au Siège de l’ONU à New York. Mais, anticiper sur le fait que l’UNESCO puisse changer d’état d’esprit, ce serait comme espérer que le Mac’hiah arrive demain, dit-il de manière désabusée.


L’un des panneaux (photo credit: Courtesy Simon Wiesenthal Center)

Qu’est-ce l’exposition montre, en réalité?

“Chaque panneau est une très succincte parcelle de l’histoire juve, mais, porte plus spécifiquement sur la relation historique entre le peuple juif depuis l’aube de son histoire avec la Terre d’Israël , jusqu’aux temps présents, raconte Wistrich. « Les spectateurs en ressortent avec un fort sentiment de la continuité de la présence juive sur la Terre d’Israël, l’intensité unique de la centralité spirituelle, religieuse, nationale, historique et traditionnelle de la Terre d’Israël pour la conscience juive ».

L’exposition couvre trois millénaires d’histoire juive, en commençant par Abraham jusqu’aux efforts de l’Etat d’Israël pour utiliser ses prouesses technologiques et faire en sorte que le monde soit un meilleur endroit où vivre. L’accent ne porte pas tellement sur ce que les différents conquérants de la Terre Sainte ont pu faire – bien qu’on ait, évidemment, dû le décrire, parce que cela fait partie du cadre – mais sur ce qui est arrivé aux Juifs, lors de chacune de ces ères historiques : où ils se rassemblaient, ce qu’ils faisaient, quelles étaient leurs conceptions du monde, ce qu’il en était de leurs relations spirituelles à la terre ».

“La multiplicité des formes de la présence juive est stupéfiante, lorsque vous l’examinez de près, même au cours des pires périodes de persécution et de discrimination contre les Juifs et, parfois de massacres des Juifs sur la terre d’Israël », dit-il. « Il se trouvait toujours des communautés juives, quelque part ».

Ces communautés et cette histoire particulière, cependant, ne seront pas représentées par l’UNESCO, qui n’en a cure.

PAR RAPHAEL AHREN 21 Janvier 2014, 2:09 pm


Raphael Ahren est le correspondant diplomatique de Times of Israel.

Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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