Accueil Divers Cyril Hanouna et Arthur menacés de mort: un homme interpellé

Cyril Hanouna et Arthur menacés de mort: un homme interpellé

Par

9 novembre 2023

1662

Le suspect a été appréhendé par des policiers sur son lieu de travail, à Lormont (Gironde), dès le lendemain.

Cyril Hanouna et Arthur avaient porté plainte contre un Girondin auteur de menaces de mort antisémites

Le présentateur de l’émission « Touche pas à mon poste », son garde du corps et l’animateur Arthur ont déposé une plainte. L’auteur des menaces adressées via les réseaux sociaux a été interpellé samedi 4 novembre près de Bordeaux.

Ils ont affiché publiquement leur soutien aux victimes des attentats en Israël. Cyril Hanouna, chroniqueur de l’émission « Touche pas à mon poste » (TPMP) sur la chaîne C8, et l’animateur de télévision et radio Arthur, de son vrai nom Jacques Essebag, ont été visés il y a quelques jours par des menaces de mort à caractère antisémite via le réseau Instagram.

Le garde du corps de Cyril Hanouna a également été la cible de pareilles menaces. Ces faits ont été commis mercredi dernier. Tous les trois ont déposé plainte.

C’est le garde du corps habitant les Hauts-de-Seine qui s’est rendu le premier au commissariat de Saint-Cloud. L’enquête a rapidement permis d’identifier l’auteur des menaces grâce à l’adresse IP de l’expéditeur. Envoyés via Internet, les messages sont partis d’un domicile de Floirac, sur la rive droite de Bordeaux.

Le parquet de Nanterre, saisi du dossier, a immédiatement alerté le parquet de Bordeaux. « Nous avons été informés vendredi dernier de la plainte déposée par le garde du corps », confirme à « Sud-Ouest » la procureure de la République, Frédérique Porterie.

Placé sous contrôle judiciaire

Selon une information de Sud Ouest confirmée par le parquet de Bordeaux au Figaro, l’auteur présumé de ces menaces, âgé de 29 ans, était jusqu’alors inconnu des services de police. Son ordinateur et son téléphone portable ont été saisis. Des messages envoyés à Cyril Hanouna et Arthur ont été découverts sur ce dernier. «Lors de son audition, le mis en cause a reconnu l’intégralité des faits et des menaces», précise Frédérique Porterie, la procureure de la République de Bordeaux.
Après 48 heures de garde à vue, le mis en cause a été déféré ce lundi 6 novembre devant un magistrat du parquet de Bordeaux et mis en examen. Il comparaîtra au printemps 2024 et sera placé d’ici là sous contrôle judiciaire. Il devra se rendre au commissariat de police chaque semaine et a interdiction d’entrer en contact avec les victimes.
Cette interpellation intervient alors que le nombre d’actes antisémites est en forte hausse en France depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre et la riposte d’Israël. Le 31 octobre, 857 actes antisémites ont été recensés dans l’hexagone par le ministère de l’Intérieur, soit environ le double de ceux comptabilisés pendant toute l’année 2022.