Crash mystérieux d’un avion azerbaïdjanais : des indices qui pointent vers un tir de défense aérienne ?
Le crash récent d’un avion de ligne azerbaïdjanais près de l’aéroport d’Aktau, au Kazakhstan, soulève de nombreuses interrogations. Alors que la version officielle évoque une collision avec une volée d’oiseaux, des images prises sur le site de l’accident racontent une histoire différente. Ces clichés révèlent des dommages dans la queue de l’appareil, avec des trous rappelant ceux causés par des éclats d’obus. Ces observations alimentent des hypothèses troublantes sur une implication potentielle du système de défense aérienne russe.
Des traces évocatrices et des circonstances inhabituelles
L’avion, un Embraer-190 effectuant un vol entre Bakou et Grozny, semblait initialement en route pour atteindre sa destination. Cependant, à l’approche de Grozny, l’appareil a subitement changé de trajectoire, volant vers l’est au-dessus de la mer Caspienne avant de tenter un atterrissage à Aktau. Ce dernier effort s’est soldé par une perte totale de contrôle, l’avion s’écrasant au sol à un angle de 45 degrés, à seulement trois kilomètres de l’aéroport.
Des témoins et des passagers évoquent des événements inquiétants survenus avant le crash. Selon l’un d’eux, alors que l’avion tentait d’atterrir dans des conditions de brouillard à Grozny, une explosion s’est produite à proximité, arrachant une partie du fuselage. Ce passager aurait même trouvé un éclat d’obus dans son gilet de sauvetage.
Une vidéo enregistrée à l’intérieur de l’appareil après les explosions montre des passagers utilisant des masques à oxygène, tandis que des dommages externes visibles depuis une fenêtre de l’avion corroborent les récits. Une autre vidéo prise sur le site du crash montre une mare de sang sous les pieds d’une passagère, vraisemblablement blessée par un éclat.
Hypothèses et contexte géopolitique
Ces éléments troublants rappellent des incidents passés, notamment la destruction du vol MH17 de Malaysia Airlines en 2014, abattu par un missile au-dessus du Donbass. Le sud de la Russie, où se trouve la Tchétchénie, a récemment été la cible d’attaques de drones ukrainiens, intensifiant les tensions dans la région.
Certaines sources avancent que l’avion aurait pu être confondu avec une cible militaire par les systèmes de défense aérienne russes déployés en Tchétchénie. Selon cette hypothèse, les autorités russes auraient espéré que l’appareil s’abîme en mer, ce qui aurait permis de dissimuler toute implication.
L’Azerbaïdjan, quant à lui, n’exclut pas la possibilité que l’incident soit lié à une erreur d’identification par les défenses russes. Cette hypothèse est renforcée par le refus supposé des contrôleurs aériens d’autoriser un atterrissage à Makhatchkala, l’aéroport le plus proche de Grozny, redirigeant ainsi l’avion vers Aktau.
En quête de réponses
Alors que les enquêteurs poursuivent leur travail pour déterminer les causes exactes de l’accident, les spéculations continuent de croître. Les indices matériels, les témoignages des survivants et le contexte géopolitique compliquent davantage une affaire déjà mystérieuse.
Si les hypothèses d’une erreur fatale du système de défense aérienne russe s’avèrent fondées, cela pourrait avoir des répercussions diplomatiques significatives, notamment entre la Russie et l’Azerbaïdjan. En attendant, les familles des victimes et les passagers survivants réclament des réponses claires et transparentes.
Cette affaire met en lumière les dangers d’un espace aérien saturé de tensions militaires, où la moindre erreur peut se transformer en tragédie.
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