Ces anciens 1er ministres au service d’intérêts étrangers

Une reconversion controversée des anciens ministres
Ces dernières années, plusieurs figures de la politique française ont décidé de mettre leur carnet d’adresses au profit d’intérêts étrangers. Parmi elles, Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur, a récemment rejoint Shein, le géant chinois de la fast-fashion, dans un rôle de lobbyiste à peine déguisé. Un choix qui n’étonne qu’à moitié tant l’homme, qui s’était fait connaître par sa gestion controversée des Gilets Jaunes, semble aujourd’hui prêt à défendre des intérêts économiques bien éloignés de ceux de la France.

Jean-Pierre Raffarin, lui, n’a jamais caché son affection pour la Chine. L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac s’est imposé au fil des années comme un fervent défenseur des relations franco-chinoises. Multipliant les voyages et les contacts avec les industriels français et le Parti communiste chinois, il affirme ne pas être rémunéré pour ces efforts. Une posture qui interroge sur la nature de son engagement : un dévouement désintéressé ou une influence subtilement orchestrée ?

Enfin, Dominique de Villepin se distingue par ses liens avec les puissances du Golfe. Depuis plusieurs années, il entretient des relations étroites avec de grandes familles saoudiennes et multiplie ses interventions au Qatar, un pays où il jouit d’un accueil de premier ordre. S’il aime cultiver l’image du diplomate élégant et indépendant, ses allers-retours constants entre Paris et Doha soulèvent des questions sur ses réelles motivations.

L’ambiguïté d’un engagement économique
Ces personnalités ont un point commun : elles ont occupé des postes de premier plan et utilisent aujourd’hui leur réseau pour défendre des intérêts qui ne sont pas nécessairement alignés avec ceux de la France. Castaner, par exemple, s’est opposé à une loi visant à taxer les entreprises de fast-fashion, une réglementation qui aurait pourtant permis de freiner les importations de vêtements à bas coût nuisibles au textile français. Raffarin, quant à lui, défend une vision des relations franco-chinoises qui semble minimiser les enjeux stratégiques et géopolitiques, tandis que Villepin ne cesse de louer les régimes du monde arabe, allant jusqu’à déclarer que l’Algérie n’était pas une dictature.

Leurs prises de position soulèvent un problème plus large de fidélité politique. À qui doivent-ils allégeance ? À la France, dont ils ont longtemps occupé des postes clés, ou aux puissances étrangères qui les accueillent aujourd’hui à bras ouverts ?

Villepin : une ambition présidentielle en filigrane ?
Si Castaner et Raffarin semblent s’être éloignés de la vie politique française, Dominique de Villepin, lui, laisse planer le doute sur ses intentions. Son image d’icône diplomatique du monde arabe, forgée depuis son célèbre discours de 2003 aux Nations unies contre la guerre en Irak, lui confère encore une certaine popularité. Et ces derniers mois, ses interventions publiques laissent entrevoir une ambition qui dépasse le simple rôle de consultant international.

Villepin adopte des discours qui séduisent certains électorats spécifiques : critique des frappes israéliennes sur Gaza, refus d’une condamnation stricte du régime algérien et indulgence vis-à-vis du Qatar, pourtant accusé de financer certains mouvements radicaux. Une posture qui pourrait lui permettre de capter une frange de l’électorat de gauche tout en conservant une image d’homme d’État au-dessus des partis. Mais derrière cette apparente indépendance, il continue de nouer des alliances avec des acteurs économiques influents au Moyen-Orient, ce qui pourrait nuire à sa crédibilité s’il décidait de se lancer dans la course présidentielle de 2027.

Une république sous influence ?
Le cas de ces trois anciens responsables politiques illustre un phénomène préoccupant : l’influence croissante d’intérêts étrangers sur d’anciens dirigeants français. Si certaines reconversions sont compréhensibles, d’autres posent question quant à la frontière entre engagement privé et manipulation politique. Castaner, Raffarin et Villepin, chacun à leur manière, démontrent que l’accès aux plus hautes sphères de l’État peut être un tremplin vers des opportunités lucratives bien loin de l’intérêt national.

Alors que la France traverse des défis économiques et stratégiques majeurs, il est essentiel que ceux qui ont eu la responsabilité de la gouverner ne deviennent pas les instruments d’autres puissances. Dans un contexte où la souveraineté nationale est de plus en plus mise à l’épreuve, ces dérives rappellent que l’intérêt de la nation ne doit pas être sacrifié sur l’autel de la rentabilité personnelle.

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MICHEL06

Cet article oublie M. Fillon, autre ancien 1er ministre, extrêmement russophile, et qui a été en  » lien étroit » avec plusieurs sociétés russes…

Asher Cohen

En France, la corruption ronge les administrations de l’État, et est clairement une culture. La loi fondamentale dans ce pays n’est même pas  » chacun pour soi et Dieu pour tous  » mais  » voles et arnaques qui tu peux  ». Je l’ai succinctement décrite ci-dessous, pour le système de santé, mais elle se déchaîne dans tous les secteurs d’activité du pays. La France n’est pas  » en faillite  » comme on l’affirme, mais plutôt un état pillé par des gens qui ont prétendu  » gérer ses ressources  ».

La situation ne pourrait n’être redressée en France, que si l’on combattait la corruption et les corrompus, ce dont je doute fortement, il suffit d’observer que les politiciens corrompus ne risquent au pire qu’un bracelet électronique, et combien les magistrats pourris ne risquent rien. La corruption ne peut être stoppée que par la responsabilité. Demander à un magistrat, un policier, ou un préfet, de rendre des comptes devant un tribunal public indépendant de toute coterie politique, serait un rêve. Voyez-vous un magistrat corrompu assumer publiquement ses responsabilités et dire pourquoi il a laissé frauder les concours d’internat en médicaillerie, ou couvert la criminalité et les comptes en Suisse des médicaillons durant plus de 20 ans? Voyez-vous un policier corrompu assumer publiquement ses responsabilités de m’avoir fait priver de mes dossiers de travail, m’empêchant ainsi de gagner ma vie ?

De Gaulle se souciait-il de la magistrature française quand il faisait condamner à mort ses opposants politiques, par des tribunaux dits  » d’exception  », et les faisaient fusiller rapidement, sans le moindre appel juridique ? Si l’on ne rend pas les magistrats publiquement responsables de leurs décisions, on arrive à des situations telles celle d’Oran 1962 où, par exemple le 13 mars 1962 le juge Yves Lemerle, procureur général près de la Cour d’appel d’Oran, a reçu 2 balles dans la tète d’un commando Colline de l’OAS du Général Jouhaud. Ce jour-là, la Justice est-elle passée directement au nom du peuple souverain ? En mai 1962, le commissaire de police Jurançon fut abattu sans sommation par un commando OAS, A-t-il alors assumé la responsabilité de ses choix et actions ? À Alger, les commandos Delta du lieutenant Degueldre ont abattu 6 juges d’instruction ainsi que des commandants de gendarmerie comme Poste ou Boulogne, et j’en passe. Je veux souligner par-là que quand un magistrat fait réellement la Justice en reconnaissant ce qui existe, la Réalité, il ne connaît pas le sors du juge Lemerle ou du commissaire Jurançon.

La prétendue  » justice française  » a fait décapiter le communiste Yveton en 1956, pour une bombe à l’Ega d’Alger, qui n’avait jamais explosé, et en 1963 elle a fait fusiller à l’extrême-droite, Bastien-Thiry pour des attentats n’ayant causé que des dégâts matériels. Quelle est la définition du concept de Justice pour les français ? Voilà pourquoi les Juifs, qui prient leur Dieu de Justice à la synagogue, doivent impérativement laisser la France aux corrompus. Nous n’avons pas ce Code de valeurs.

Le premier pas en France est d’abord d’identifier où est parti l’argent pillé, et qui sont les bénéficiaires de ces pillages dont résulte la dette publique colossale ? Il suffirait d’engager des procédures contre ces gens-là, forcer la divulgation des comptes en Suisse et off-shore, et une fois commencé le processus de recouvrement de l’argent volé, le gap financier de la France commencera à se rétrécir, et la confiance remontera.

Le second point crucial est l’évasion fiscale de ceux qui croquent la France, mais cela requiert une volonté politique et un engagement à l’exécution. Pour cela il faut une instance judiciaire impartiale, non intimidée par les puissants et qui ne fasse pas sa proie des faibles qui crèvent de faim. Or, il n’y a pas d’appareil judiciaire impartial en France. Dans un pays où le corrompu ne craint pas la Justice, la corruption continuera sans problème et sans frein. Ce ne sera que quand la Magistrature opérera avec intégrité, libre de toute intimidation ou influence politique, que la France commencera à voir des progrès significatifs dans la lutte contre la corruption endémique qui continue de la ronger. En attendant, pour nous les Juifs, ce serait un signe évident de haine de soi juive que de rester vivre dans un pays où l’on subit une telle corruption.

Asher Cohen

Quand les médicaillons irrationnels et parfaitement incompétents engraissent leurs comptes en Suisse en contrepartie de prétendus actes médicaux sans valeur, sur le dos des pigeons qui triment dans les entreprises à produire de la valeur ajoutée pour financer la sécurité sociale, et des cons qui raquent la CSG-RDS, servent-ils les intérêts de la Nation?

Quand un soi-disant Professeur en médicaillerie, nommé à son titre, non par la valeur, la compétence et le mérite, mais par le népotisme, le favoritisme et la combine, et donc un minable incapable de soigner les malades, fraude les concours d’internat, qu’il serait lui-même incapable de valider, pour faire passer les copains des copains, espérant que le titre ainsi acquis par la fraude, leur donnerait une valeur qu’ils n’auraient pas à démontrer, sert-il les intérêts de la Nation?

Quand un soi-disant  » médecin  » psychiatre, raté, merdeux et irrationnel, qui a trouvé son diplôme dans une pochette surprise, joue les cadors en commettant un délit de certificat de complaisance psychiatrique, calomnieux et diffamatoire, pour intimider et éliminer un interne performant à son travail, tout en défoulant sa haine de raté et sa jalousie antisémite, sur un jeune youpin d’Algérie écrasé par l’impérialisme colonial et totalement ignorant des institutions françaises, sert-il les intérêts de la Nation ?

Quand un Préfet de Région refuse catégoriquement de me permettre d’analyser les budgets et comptes financiers des établissements publics de santé, alors que j’ai la double compétence en médecine hospitalière et économie-gestion d’entreprise, pour démontrer les détournements d’argent public vers les comptes en Suisse, sert-il les intérêts de la Nation ?

Quand un policier corrompu me fait priver de 10m3 de dossiers de travail, parce que dénonçant la criminalité et la gabegie des médicaillons sans morale, je dérangeais un ministre merdeux qui, quand il était député-maire d’Orléans, m’avait fait suspendre de la manière la plus abusive et arbitraire, de mes fonctions d’interne, sert-il les intérêts de la Nation ?

Quand un magistrat, dûment informé et qui a toutes les preuves sur son bureau, couvre pendant plus de 20 ans, la criminalité et les comptes en Suisse des médicaillons, sert-il les intérêts de la Nation ?

En constatant la morale de Mr de Villepin, je comprends qu’en 2003 la prétendue justice française a catégoriquement refusé de me faire restituer mes dossiers de travail pour gagner ma vie, manger à ma faim et servir les entreprises intéressées par mes services. Pauvre France !

En mars 1962, Raymond Aron écrivait que De Gaulle était un dictateur parce que la liberté d’un peuple corrompu serait sinon impuissante. Se trompait-il? En 1962, j’étais enfant, mais quand j’ai compris que la France n’était qu’un pays de merde corrompue, et que j’ai demandé l’équivalent de l’aide au départ attribuée aux arabes, pour émigrer, l’administration française me l’a catégoriquement refusée, espérant malgré-tout m’exploiter par le travail forcé. Quelle classe la France !

Sam de BEO

En tant qu’habitant de Bab-El-Oued jusqu’à l’âge de 25 ans et soldat ayant parcouru quasiment toute l’Algérie pendant la guerre, je confirme que les affirmations d’Asher ne souffrent de la moindre contestation, non pas par ouïes dires, mais pour les avoir vécus. Villepin le pourri n’est pas le seul vendu dans la liste interminable des anciens ministres, à mon avis il est accompagné d’une autre pourriture que je voyais déambuler rue du Rhône à Genève et n’allez pas imaginer que c’est parce qu’il s’agit du quartier des banques. cet ancien ministre à vomir n’est autre que barre raymond, ressortissant de l’ile de Réunion.

Asher Cohen

Effectivement, Raymond Barre était le premier ministre de Giscard d’Estaing, du départ de Chirac en 1975 jusqu’à l’élection de Mitterrand en 81. Son hypocrisie et sa malhonnêteté étaient incroyables. Il demandait aux français la rigueur budgétaire, avec son Plan Barre, tout en engraissant son compte en Suisse sur le dos du con-tribuable pigeon. Ce compte n’a été révélé qu’après sa mort, ce qui montre combien il réussissait à cacher son jeu. Je ne vois pas comment, quand il était professeur d’économie à la Sorbonne, pouvait-il prétendre enseigner la productivité du travail et la croissance économique alors qu’il engraissait son compte en Suisse ? Il avait probablement été nommé à la chaire d’économie de la Sorbonne par la combine, comme les soi-disants professeurs en médicaillerie imposteurs que j’ai cités plus haut. Il révélait un antisémitisme formidable. Il raillait la théorie des jeux,  » cette découverte des Juifs  » que les Juifs Von Neumann, chercheur au Projet Manhattan, et Oskar Morgenstern, avaient publiée en 1944. Pour R.Barre, tous les travaux scientifiques des Juifs en Mathématiques, Chimie, Physique, Économie, etc.., étaient à railler, comme les vichystes raillaient  » le Juif Freud et sa psychanalyse  ».

Après mai 68, puis le départ de De Gaulle en avril 1969, on a lâché la vis en France, et on a nommé des Pr. de médicaillerie incompétents, qui n’étaient en Réalité que des imposteurs ( mais vous me faites prendre conscience qu’on nommait aussi des imposteurs comme professeurs d’économie et probablement dans les sciences et l’ingénierie, et cela a dû aggraver le chômage du peuple dès les années 70). Comment les professeurs en médicaillerie allaient-ils se gêner de frauder les concours d’internat pour faire passer leurs copains, quand au sommet de l’État le premier ministre Barre engraissait son compte en Suisse ? Barre leur montrait l’exemple. Mitterrand et les socialistes arrivés au pouvoir en 1981, savaient pertinemment que la France était corrompue, mais au lieu de me faciliter l’émigration, ils ont préféré pourrir les choses. Macron n’était pas né en 1975, quand R.Barre est arrivé au pouvoir, il ne peut donc pas se rendre compte de cette corruption généralisée. Par contre, les septuagénaires comme Bayrou et peut-être Barnier, le savent. Je n’ai lu R.Aron qu’à partir de 1984, mais j’ai ensuite mis des années pour le croire. Il faut être bien avancé en nature humaine pour réussir a voir les  » faux nez  » des corrompus, comme disait Barre, corrompu lui-même.