Les présidents chinois et israélien ont parlé de l’Iran.

Israël peut elle réussir là où les Etats-Unis ont du mal à le faire, à savoir rallier la Chine pour faire pression sur l’Iran ?

Toujours est-il que la Chine a un besoin de la technologie israélienne notamment dans l’intelligence artificielle, et la cyberdéfense, qui sont entre autres les moteurs stratégiques de leurs relations. La Chine dont il faut se méfier, entretient de bonnes relations avec Israël. Mais la Chine se conduit comme un dragon froid sans respect réel, malgré les apparences, pour ses partenaires. L’Afrique en sait quelque chose, elle qui regrette amèrement de lui avoir ouvert les bras, et se voit dépouillée de ses richesses sans possibilité de réagir.

Le président israélien Isaac Herzog s’est entretenu mercredi avec son homologue chinois Xi Jinping, une première dans l’histoire des relations entre les deux pays, évoquant notamment le programme nucléaire iranien, selon la présidence israélienne.

L’entretien « a été conduit dans un esprit amical et positif », souligne la présidence dans un communiqué.  Plusieurs présidents israéliens se sont rendus en République populaire de Chine depuis l’établissement des relations diplomatiques en 1992, mais c’est la première fois que les présidents s’entretiennent au téléphone, selon la même source.

MM. Herzog et Xi ont en outre discuté des « opportunités de renforcer les relations bilatérales israélo-chinoises à l’occasion du trentième anniversaire (en 2022) de l’établissement des relations diplomatiques ».  Ils ont d’ailleurs échangé des invitations à visiter leurs pays respectifs pour marquer cet anniversaire. Les deux présidents ont également abordé des « questions stratégiques mondiales et régionales » et notamment l’épineux sujet du nucléaire iranien.

« Le président Herzog a souligné la nécessité d’empêcher l’Iran d’acquérir des capacités nucléaires », est-il indiqué.  Après cinq mois de suspension, les négociations entre Téhéran et les autres pays encore parties à l’accord de 2015 (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) doivent reprendre à Vienne le 29 novembre pour tenter de relancer le pacte.

Cet accord international est censé limiter drastiquement le programme nucléaire iranien en échange d’un allègement des sanctions imposées à l’Iran, qui insiste sur le caractère pacifique de son programme. Les États-Unis, qui se sont retirés unilatéralement de l’accord en 2018 et rétabli les sanctions contre l’Iran, participeront de manière indirecte aux discussions de Vienne. Depuis le retrait de Washington, Téhéran s’est progressivement affranchi des engagements pris dans cet accord.

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Asher Cohen

La Chine a peut-être besoin de la High tech israélienne, mais elle a avant tout besoin du pétrole iranien pour continuer à développer son industrie, ce que l’Amérique essaie d’entraver. l’Iran voit ainsi dans la dissuasion nucléaire le moyen d’empêcher l’Amérique de lui dicter sa loi. Pour soutenir son fournisseur en pétrole, la Chine n’hésite pas à livrer aux ayatollahs de l’armement, avions de combat Chengdu J 20, technologie militaire, et probablement nucléaire. Donc, je ne vois pas ce qu’ Herzog pourrait attendre des Chinois ici? Qu’ils se tirent une balle dans le pied en aidant l’Amérique et Israël à faire plier leur propre fournisseur de pétrole? D’ailleurs, une des raisons pour lesquelles la Chine à lancé l’épidémie de sars-cov 2, fut de contre attaquer Trump qui notamment étouffait l’Iran économiquement.

Charles DALGER

Ce n’est pas faux. Mais la Chine est une vraie grande puissance. Xi est incontestablement un dictateur, mais il n’est pas un fou furieux antijuif, comme le sont, le pouvoir iranien et aussi hélas, beaucoup de dirigeants occidentaux. Il faut maintenir ces liens avec la Chine, tout en sachant que c’est effectivement un « dragon froid ». Il permettent déjà de gagner du temps, en attendant que le pouvoir iranien finisse par tomber. En tout cas, ce n’est vraiment pas sur l’actuelle administration US, qu’Israël doit compter comme principal soutien.