Les souvenirs de la grande Catherine Nay
Mémoires d’une journaliste politique insoumise
On vous plaint sincèrement. On a mal pour vous. Pire que la cohabitation ou l’alternance, la politique n’est plus un art, au mieux une farce tragi-comique. Les fauves du suffrage universel sont devenus des épiciers ambulants. Les seigneurs des assemblées ont disparu à la fin des années 1980, remplacés par des cadres très moyens.
Les hémicycles suintent d’ennui et les ambitions maastrichtiennes sont le nouvel horizon indépassable des médiocres. La grande presse, celle qui faisait valser les gouvernements, où ferraillaient les éditorialistes à la plume tranchante, pense digitalisation de l’économie et référencement sur Google. L’écrit a perdu son aura mystique.
On parle contenu et flux, le journalisme sera bientôt une option « chimie » au bac scientifique. Partout, le spectacle offert est affligeant, comme ces pièces de boulevard interprétées gauchement dans des théâtres de province, les effets des acteurs tombent à plat dans la fosse.
Les petits notables n’imitent plus Chaban
Notre vieux pays convalescent, soldat inconnu de la mondialisation, manque de flambe et de carbure. Il faut raviver notre flamme intérieure. C’est déjà trop tard certainement. Nous nous sommes habitués aux fréquences basses et aux personnalités sans envergure.
Alors, oui, chère consœur, vous devez être bien triste de voir un personnel politique aussi insignifiant, prisonnier de ses propres carences. Où sont passées les figures flamboyantes qui transportaient l’électeur, qui l’impressionnaient et le fascinaient quand le petit écran émettait en noir et blanc ? Les mythologies politiques sont mortes avec la disparition du cash dans les échanges commerciaux.
Les notables de sous-préfectures n’imitent plus le sport chic cher à Chaban qui jouait au golf comme on dirige un conseil municipal, avec sourire et détachement. Les maîtresses de maison ne repèrent plus cette robe à impression persane vue sur Claude Pompidou dans les pages de Jours de France. En ce temps-là, leurs couturières avaient pour mission de copier les créateurs de Paris. Et mystère de la province, elles y arrivaient assez fréquemment.
Les héros de guerre sont morts avec la classe ouvrière
Les entrepreneurs actuels connaissent-ils le nom de Jean-Luc Lagardère ? Qui se souvient de Roger Frey, de l’UNR et d’Olivier Guichard ? Les héros de guerre sont morts avec la classe ouvrière. Les capitaines d’industrie boursicotent et délocalisent. Les penseurs soliloquent entre eux.
Les médias radotent par peur d’une pétition moralisatrice qui bloquerait les budgets « pub ». Le public n’attend donc plus rien de ce manège désenchanté. Alors, en cette période miraculeuse de Noël, il est réconfortant de se plonger dans votre monde d’avant, celui des DS opaques, d’une enfance périgourdine, des étés à Saint-Tropez, des luttes émancipatrices, des libérations sexuelles et des combats politiques sanglants. Notre nation se reconstruisait.
La croissance et l’espérance baguenaudaient ensemble. Après avoir lu votre livre Souvenirs souvenirs… aux éditions Robert Laffont, je vous ai vraiment jalousée. Ce demi-siècle au cœur du pouvoir, au milieu des élites intellectuelles, politiques et financières, vous étiez toujours aux premières loges, à l’Elysée, à Matignon, en voyages officiels, dans les comités de rédaction ou les dîners en ville.
Votre haute taille vous distinguait du commun des journalistes souillons, une classe naturelle, cette beauté pure était le meilleur moyen de refroidir les malotrus.
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Jouvente
Absolument j’allais rappeler son article en une qui assénait péremptoirement que la la photo du petit enfant juif du Ghetto était désormais remplacée par celle de l’enfant palestinien, comme si c’était comparable ! Une journaleuse faisant partie du système qui salit Israël à longueur d’articles!
Filouthai ce n’est pas avec Mitterand qu’elle a eu une aventure c’est avec Albin Chalandon dit le Bel Albin.
C’est Michelle Cotta qui a eu une aventure avec Mitterand.
c’était la rubrique people.
ROSA
Elle est membre du club des journaleux francouillon qui n a jamais manqué de diffuser des informations biaisées sur Israël .
Maintenant ,elle caricature ,ceux qui lui ont fait vivre gravement .
Pour mémoire, n’est ce pas cette journaliste qui déclarait toute honte bue : »La mort de Mohammed annule, efface celle de l’enfant juif, les mains en l’air devant les SS, dans le Ghetto de Varsovie. Catherine Nay (Europe 1)
S’il y a des journalistes qui déshonorent leur métier aujourd’hui, elle leur a montré le chemin à suivre.
Beauté pure ?
Mouais ! Qui a eu une « aventure » avec Mitterand, ce politicard de gauche et d’ailleurs, qui a accentué la destruction du pays.
C’est ce type de journaliste qui a Déifié les vieux politicards qui étaient la pour se servir et pas pour servir leur pays. Elle a dégusté le gâteau.