Les boîtes emails appartenant à des sénateurs américains ont été inondées avec plus de 22 000 courriels au cours de la semaine passée les exhortant à appuyer la Taylor Force Act, un projet de loi qui conditionnerait l’aide à l’Autorité palestinienne à la suppression de récompenses financières pour les terroristes et leurs familles.
La semaine dernière, Breitbart a rapporté que Christians United for Israël (CUFI), la plus grande organisation pro-israélienne aux États-Unis, avait lancé un effort massif pour promouvoir la Taylor Force Act, du nom de l’ancien combattant de l’US Army et de West Point, assassiné par un terroriste palestinien lors d’un attentat à coups de couteau à Jaffa, en mars dernier.
« Aucun Américain, indépendamment de sa sensibilité politique, ne devrait tolérer que nos impôts ne financent la terreur », a déclaré le pasteur John Hagee, fondateur et président du Christians United for Israël dans un communiqué. «Cette loi garantit que l’AP ne peut pas utiliser notre argent pour inciter au meurtre – c’est aussi simple que cela.»
Hagee a ajouté que la question n’était pas partisane. « La Taylor Force Act n’est pas une question de démocrate/républicain, c’est injuste et faux. Chaque député devrait appuyer cette mesure législative, et ce devrait être l’une des décisions les plus faciles à prendre », a-t-il déclaré.
Le directeur de CUFI, David Brog, a ajouté: «Le fait que les membres de CUFI ont envoyé plus de 22 000 courriels au Sénat démontre à quel point cette question est en résonance avec nos membres et au-delà. Les Américains n’aiment pas que leurs impôts aillent aux entités qui financent le terrorisme. Maintenant que nous savons que l’Autorité palestinienne effectue de généreux paiements en espèces aux terroristes, comment pouvons-nous continuer à les financer? »
En plus de mettre fin aux paiements aux terroristes ou à leurs familles, le projet de loi – parrainé par le sénateur Lindsey Graham (R-SC) et plusieurs autres sénateurs républicains – appelle les États-Unis à geler les fonds à l’Autorité palestinienne jusqu’à ce que celle-ci ne condamne la violence et ne prenne des mesures pour «traduire les auteurs de ces actes en justice».