Ne pas oublier les victimes de l’assassin Mérah, mais aussi toutes les autres victimes Juives de l’antisémitisme en France dont celles que la justice française à privé de justice. Car c’est aussi le déni de justice qui est en cause, qui est un second assassinat plus révoltant car leurs auteurs ont en plus l’impudence d’avoir un sentiment de bonne conscience.

Attentats de Toulouse et Montauban : Macron, Sarkozy et Hollande vont rendre hommage aux victimes.

Ce dimanche 20 mars, le président et son homologue israélien Isaac Herzog sont attendus à Toulouse pour une grande cérémonie d’hommage aux sept victimes des attentats de mars 2012.

C’était dans la matinée du 19 mars 2012. La France apprenait avec effroi le raid sanglant du terroriste Mohammed Merah qui venait de s’introduire dans l’école juive de Toulouse Ozar Hatorah pour abattre froidement un enseignant, Jonathan Sandler, ses deux enfants de 3 et 6 ans, et la fille du directeur de l’établissement âgée de 8 ans. Quelques jours plus tôt, à Montauban, le même avait tué trois militaires, blessant gravement un quatrième. Des tueries qui constituaient alors les prémices d’un nouveau cycle de terrorisme islamiste sur le sol français.

Dix ans plus tard, la principale cérémonie de commémoration des attentats réunira ce dimanche 20 mars à Toulouse Emmanuel Macron, son homologue israélien Isaac Herzog, mais aussi les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Plus de 2 000 personnes participeront à l’événement organisé par le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) Toulouse Midi-Pyrénées qui se clôturera par le discours du président de la République. « Il rendra hommage aux victimes des attentats. Mais il évoquera aussi la lutte contre le terrorisme islamiste, tout ce que les démocraties ont traversé et le fait qu’elles aient tenu. Il y aura aussi une expression sur la nécessaire lutte contre l’antisémitisme », annonce une source proche de l’Élysée.

Auparavant, Emmanuel Macron et le président de l’État d’Israël déposeront une gerbe dans la cour de l’école Ohr Torah (anciennement école Ozar Hatorah) au pied de l’Arbre de vie, un monument en hommage aux victimes. Les deux dirigeants rencontreront également le directeur de l’école Yaacov Monsonego et son épouse, qui ont perdu leur fille Myriam, il y a dix ans.

« Il faut se souvenir mais aussi rappeler que nous vivons encore avec cette menace terroriste »

Des anciens camarades des petites victimes participeront d’ailleurs à l’hommage musical et littéraire qui sera donné à la Halle aux grains de Toulouse. Samuel Sandler, père et grand père de trois victimes du terroriste, lira des passages de son livre « Souviens-toi de nos enfants » (Éd. Grasset). « Ce sera un joli moment », confie Franck Touboul, président du Crif Toulouse, qui organise également, avant l’hommage, des tables rondes sur la défense des valeurs de la République et de la laïcité auxquelles participeront des intellectuels dont Bernard-Henri Lévy, Marek Halter, Gilles Kepel, Caroline Fourest ou l’avocat Richard Malka.

« Comme il y a dix ans, nous sommes en pleine campagne présidentielle et il faut tracer des perspectives d’avenir. Nous attendons des réponses républicaines et pas des réponses clivantes », exhorte Franck Touboul, qui cible notamment l’extrême droite. Le parallèle dressé dans son dernier ouvrage par le candidat Éric Zemmour entre Mohammed Merah, dont la famille avait demandé l’inhumation en Algérie, et les enfants juifs de Toulouse enterrés en Israël, avait ulcéré les familles des victimes.

Parmi les participants à la commémoration, on comptera également des dignitaires religieux comme le grand rabbin de France Haïm Korsia ou l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi. Mais aussi de nombreux élus, dont Anne Hidalgo en tant que maire de Paris, ou les anciens ministres de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et Manuel Valls. « Mars 2012 constitue un basculement et un changement d’époque, reconnaît ce dernier. À l’époque, nous n’en avions pas conscience mais le mode opératoire du terroriste annonçait les attentats que nous connaîtrons à partir de 2015. Il faut se souvenir mais aussi rappeler que nous vivons encore avec cette menace terroriste et que l’antisémitisme est toujours là. La vigilance doit être toujours de mise. »

L’ex-Premier ministre participera d’ailleurs aussi lundi soir au Bataclan à une soirée organisée par le Crif baptisée « La France face à l’antisémitisme et à l’islamisme » et au cours de laquelle Nicolas Sarkozy et François Hollande prendront la parole.
Notre regard sur cette tragédie est différent. Il se trouve que nous sommes dans la période juive durant laquelle nous avons trois commandements édictés par la Torah à réaliser: 1) se souvenir d’Amalek celui qui en tuant des Juifs en fait s’attaque au Dieu des Juifs, 2) éradiquer le souvenir d’Amalek, 3) et surtout ne jamais oublier.

Qui est Amalek ?

Dans la Genèse et le premier livre des Chroniques, Amalek (עֲמָלֵק) est présenté comme étant le fils d’Eliphaz  et le petit-fils d’Ésaü qui porte en haine inextinguible à l’encontre de Jacob, pour la place qu’il a dans l’histoire. En tant que tel, il est chef d’une tribu édomite, les Amalécites. Sa mère, Timna, sœur de Lotan provenait de la tribu des Horites, dont le territoire avait été annexé à Édom. Dans le livre de l’Exode, Amalek attaque sans raison apparente les Enfants d’Israël, à peine sortis d’Égypte. Amalek a le dessus quand Moïse baisse les bras, mais est vaincu par Josué quand Aaron et Hour relèvent les bras de Moïse.
Un des textes se rapportant à cet épisode dira qu’il a attenté au trône divin, pour le dénigrer et que cela exige une guerre totale de génération en génération avec ce prototype de l’antisémite par définition. La tradition juive veut que tous les grands ennemis d’Israël soient considérés comme descendants d’Amalek, et à ce titre la guerre à leur encontre est sans concession aucune. Cette guerre n’est pas un concours de belles paroles, mais une guerre réelle, ce que beaucoup jusqu’à ce jour n’ont pas compris.

JForum – Le Parisien

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Bonaparte

Merah est le symbole de la racaille…. fabriqué de toutes piéces par nos dirigeants depuis De Gaulle…lui y compris avec les accords d’Evian .

Merci

Quand l’iran des mollahs islamistes sera vaincu et leur idéologie détruite le monde ira mieux et sauvé , Israel sera reconnu comme la tête des nations …le monde reconnaîtra notre Roi hachem ..

Richard MALKA

Macron, Hollande et Sarkozy, s’ils voulaient rendre hommage aux victimes ils quitteraient la politique car c’est leur politique qui a permis ce désastre.
Ils n’ont vraiment pas de dignité.