Paris chief prosecutor Francois Molins delivers a speech on August 25, 2015 in Paris during a press conference concerning Ayoub El-Khazzani, the suspect in August 21's Thalys train attack, has been brought before the court after four days in custody. The 25-year-old Moroccan opened fire on a Thalys train travelling from Amsterdam to Paris, injuring two people before being tackled by several passengers including off-duty American servicemen. AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA

Six lieux ont été visés dans la soirée du vendredi 13 novembre par des attaques terroristes sans précédent. Du Stade de France au cœur de Paris, elles ont fait 129 morts, dont 7 assaillants, et des centaines de blessés, selon un bilan provisoire livré par le procureur de la République François Molins. Un seul terroriste a pour le moment été identifié.

  • Combien étaient-ils ?

« Sept terroristes sont morts au cours de leur action criminelle », et non huit comme indiqué jusque-là, a précisé le procureur de la République de Paris, qui a évoqué trois « équipes terroristes coordonnées ». Les trois groupes, qui ont mené les différentes attaques, étaient équipés du même type d’armes, et surtout portaient toutes des gilets explosifs de même type, composé de TATP (peroxyde d’azote), et d’un dispositif avec les mêmes piles et boutons-poussoirs. Outre les sept morts, d’autres terroristes ont pu prendre la fuite.

Une source policière évoque auprès de l’Agence France-Presse « des types aguerris à première vue et parfaitement entraînés, que les témoins décrivent comme assez jeunes et sûrs d’eux ». Des témoins parlent aussi de tueurs agissant tête nue, en tenue décontractée, « jean et baskets ».

  • Un kamikaze français identifié

L’un des 7 terroristes tués, un Français né en 1985, a été identifié grâce à des traces qu’il a laissées dans le carnage du Bataclan. Il s’agit d’Ismaël Omar Mostefaï, un homme de 29 ans natif de Courcouronnes, dans l’Essonne, qui vivait ces dernières années dans le quartier de La Madeleine, à Chartres (Eure-et-Loir) Il a été condamné à 8 reprises, sans jamais être incarcéré. Il avait fait l’objet d’une « fiche S » pour radicalisation en 2010, mais n’avait « jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d’association de malfaiteurs terroriste ».

Selon les informations du Monde, il aurait séjourné en Syrie entre l’automne 2013 et le printemps 2014. A son retour, installé à Chartres, il a été observé lors de surveillances d’un petit groupe de salafistes par les services de renseignement.

Toujours selon nos informations, sept personnes de son entourage ont été interpellées et placées en garde à vue à Bondoufle (Essonne) et Romilly-sur-Seine (Aube), comme cela est prévu dans la procédure dans de telles enquêtes. Ces gardes à vue de routine ne préjugent en rien de leurs implications dans les attaques.

Lire : Attaques de Paris : Ismaël Omar Mostefaï, l’un des kamikazes français du Bataclan

  • Un passeport syrien retrouvé

M. Molins a également confirmé qu’un passeport syrien a été retrouvé à proximité de l’un des kamikazes de Saint-Denis, sans que le lien avec son propriétaire n’ait encore été formellement établi. Il appartient à un Syrien né en 1990, qui n’était pas connu des services de renseignement, mais que les autorités grecques indiquentavoir enregistré comme réfugié en octobre, et dont la Serbie a enregistré une demande d’asile au même moment.

  • Un autre Français interpellé

Un autre Français résidant en Belgique a été interpellé samedi lors d’un contrôle à la frontière belge avec deux autres individus. C’est lui qui avait loué la Polo noire immatriculée en Belgique qui a transporté trois terroristes au Bataclan, mais on ignore s’il a participé aux attaques ou s’il n’était qu’un complice.

  • Quelles étaient leurs revendications ?

Selon le magistrat, les « terroristes » qui ont perpétré l’attaque contre la salle de spectacle du Bataclan ont évoqué la Syrie et l’Irak. De nombreux témoignages de personnes présentes au Bataclan ont fait état de références à François Hollande et à l’engagement militaire de la France en Syrie. L’Etat islamique a revendiqué l’attentat en mentionnant la participation de la France aux bombardements en Syrie et des « insultes faites au prophète Mahomet ».

  • Trois personnes interpellées en Belgique

Plusieurs personnes ont été arrêtées lors d’une vaste opération de police dans la commune bruxelloise de Molenbeek, liée à la vague d’attaques à Paris, selon le ministre belge de la justice Koen Geens. Ces arrestations « peuvent être vues en connexion avec une voiture Polo grise louée en Belgique retrouvée devant [la salle du] Bataclan », le lieu le plus sanglant des attentats, a précisé le ministre. A Paris, plusieurs témoignages ont fait état d’assaillants arrivés à bord d’un véhicule immatriculé en Belgique.

La piste belge se précise. Cinq personnes ont été arrêtées samedi 14 novembre, dans la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean, en lien avec les attentats de Paris qui ont fait 129 morts. Dimanche, le parquet belge indique que deux Français ayant résidé à Bruxelles figurent parmi les assaillants tués. Ce sont deux des véhicules utilisés par les assaillants, loués en Belgique, qui ont permis de remonter leur trace. 

 Le profil des terroristes se précise. Un Français a été formellement identifié comme étant l’un des kamikazes qui a attaqué la salle de concert du Bataclan. Originaire de Courcouronnes (Essonne), et condamné pour des délits de droit commun, il avait « fait l’objet d’une fiche S pour radicalisation ». Six de ses proches ont été placés en garde à vue, dont son père et son frère.

• Une voiture et des armes retrouvées à Montreuil. Un des véhicules utilisés par les assaillants a été retrouvé en Seine-Saint-Denis. Au moins trois fusils kalachnikovs ont été trouvés à bord de cette Seat Leon noire.

• L’identifcation des victimes. Deux jours après les attaques, 103 corps ont été identifiés, sur les 129 personnes tuées à Paris, vendredi, a annoncé Manuel Valls. Il reste à identifier 20 à 30 corps, selon le Premier ministre. 

• Une journée de recueillement. La journée marque début d’un deuil national de trois jours décrété par François Hollande. Les cathédrales, comme Notre-Dame, sonneront le glas. Musées, salles de spectacle et établissements culturels publics resteront fermés en Ile-de-France. 

• François Hollande en quête d’unité nationale. Après Nicolas Sarkozy dans la matinée, le chef de l’Etat reçoit à l’Elysée les responsables parlementaires des deux chambres et les chefs de partis pour tenter d’établir l’unité nationale. Il s’exprimera devant le Congrès à Versailles lundi.

La police française n’a toutefois pas encore confirmé ni démenti cette information.

Deux adolescents âgés d’entre 15 et 18 ans figuraient parmi les terroristes impliqués dans les attaques du 13 novembre à Paris, rapporte Europe 1.

D’après la station de radio, une source proche de l’enquête a conclu sur cette possibilité après avoir examiné les résultats de l’expertise médico-légale des corps des terroristes.

Cependant, la police française n’a pas encore confirmé ni démenti cette déclaration.

Plus tôt, le quotidien français Le Figaro avait dévoilé le nom d’un des auteurs des attentats, Abbdulakbak.B. Le nom du deuxième, Omar Ismaïl Mostefaï, avait été indiqué par Jean-Pierre Gorges parlementaire français et maire de la ville de Chartres (100 km au sud-ouest de Paris) sur sa page Facebook. Selon lui, il avait séjourné à Chartres au moins jusqu’en 2012. Le nom du troisième, Ahmad Almuhammad, détenteur d’un passeport syrien, avait été rendu public par le journal serbe Blic.

Six attaques simultanées ont eu lieu à Paris et à Saint-Denis vendredi 13 novembre. Selon le procureur de la république de Paris, François Molins, le bilan encore provisoire fait état d’au moins 129 morts et 352 blessés, dont beaucoup dans un état grave.

Sources Diverses.

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