Coup de gueule contre une guerre sans fin. En Syrie, dans le huis clos du conflit, la bataille pour le pouvoir se poursuit. Une guerre que les journalistes ne peuvent raconter: aucune image ne peut être tournée sur place.La Syrie ou le pays de la guerre invisible. Dans le huis clos du conflit, la bataille pour le pouvoir se poursuit. Une guerre que les journalistes ne peuvent raconter: aucune image ne peut être tournée sur place. Un trou noir de l’information imposée par Bachar Al Assad. Mais la seule information vérifiable, c’est la mort qui frappe tous les jours: 130.000 personnes ont péri en moins de trois ans.

Un compteur de morts qui ne cesse pas de s’arrêter, et cela sans témoignages. Les seules images qui parviennent du pays à la presse proviennent principalement du pouvoir.

20 journalistes retenus en otage

Le pays, en guerre depuis mars 2011, est devenu une zone de non-droit… pour les journalistes.

« Il y a de plus en plus de prédateurs de la liberté de la presse en Syrie », déplore Christophe Deloire, de Reporters sans Frontières. « Des gens s’en prennent aux journalistes. Et pour les reporters sur place, c’est devenu de plus en plus compliquer d’avoir des repères, de savoir en qui on peut faire confiance ou de savoir la réalité sur le terrain. Cette dernière est extrêmement changeante. »

En Syrie, on ne peut plus informer. Vingt journalistes sont toujours retenus en otage dont les quatre français Didier François, Edouard Elias, Pierre Torrès et Nicolas Hénin.

16-01-2014/ BFM TV Article original

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