Les gardiens de la révolution arrêtent des jeunes musiciens underground et veulent les obliger à faire des aveux et des confessions télévisées
11 et 12 2013 décembre. nouvelles qui nous sont parvenues via le site de l’International Campaign for Human Rights in Iran :
Des agents des forces répressives des « gardiens de la révolution « de l’IRGC ont arrêtés en octobre 2013 dernier trois jeunes hommes qui sont depuis plusieurs années, impliqués dans la production, la distribution et la promotion de groupes Iraniens de rock et de musiques alternatives
Une source locale qui a suivi attentivement l’affaire et les circonstances de ces arrestations à déclaré aux journalistes et activistes du site de la
Selon la même source, on apprenait ensuite que quelque jours après l’arrestation des deux frères Rajabian qu’ une jeune femme nommée Azadeh.S qui travaillait également pour le site du label indépendant Barg Music, avait elle aussi été arrêtée dans la ville de Hamadan. Ces nouvelles arrestations de jeunes musiciens venant de la scène musicale alternative Iranienne Underground, semblent faire parti d’une nouvelle vague répressive de grande échelle lancée contre les jeunes acteurs de l’internet libre et contre les musiciens professionnels et amateurs dans le pays.
Mehdi Rajabian et son frère avaient fondé le label indépendant et le site internet Barg Music en 2009. Un site très visité qui est rapidement devenu un portail majeur dédié à la distribution et à la diffusion de musiques alternatives et populaires à l’intérieur de l’Iran. Au cours du mandat présidentiel de Mahmoud Ahmadinejad, le site Barg Music avait été bloqué et filtré à plusieurs reprises pour ses utilisateurs Iraniens, mais les autorités n’avaient jamais officiellement poursuivis les fondateurs du label. Ce site était uniquement actif dans le domaine de la diffusion de musique et n’était pas considéré par le régime comme un site politique « dangereux ou séditieux« . Le label Barg Music avait demandé et tenté à plusieurs reprises d’obtenir une licence d’exploitation (obligatoire dans le pays) et si la Cyber police du net Iranienne pouvait débloquer sa diffusion dans le pays, mais toutes ses demandes avaient été soit refusées ou étaient restées sans réponses officielles.
Plusieurs rapports et articles ont depuis été publiés par le site d’informations proche de l’opposition
La semaine dernière, le célèbre musicien et rappeur populaire Iranien Amir Tataloo*3 Article original avait été arrêté et détenu pendant plusieurs jours avant d’être libéré sous caution en attendant son procès. La section la « Police de la moralité » Iranienne, n’a d’ailleurs pas caché qu’elle avait pris l’initiative et la responsabilité de lancer ces campagnes d’arrestations, l’un de ces commandants en chef le Colonel Massoud Zahedian à récemment déclaré sur le site de l’agence de nouvelles de l’ ISNA News, que son unité avait été
Depuis la création de la « république islamique d’Iran » intervenue après la révolution de 1979 confisquée par les Mollahs réactionnaires avec l’aide de l’Occident, les musiciens Iraniens ont besoin d’une autorisation légale, émise après examen et audition de leurs musiques et de leurs textes devant des commissions de « responsables culturels » du gouvernement, s’ils veulent pouvoir jouer leur musique, organiser des concerts, produire des albums des Cds ou distribuer des DVD de vidéos musicales. Ce contrôle gouvernemental de toutes activités et productions musicales est tellement rigoureux et moraliste que seuls certains genres de labels dûment sélectionnés et « triés sur le volet » par le régime et son « ministère de la culture » sont aptes à recevoir des licences de production et d’activités.
Dans de telles circonstances les jeunes musiciens Iraniens de rock et de musique traditionnelle sont contraints de rester dans ce qu’on appelle
Publié le décembre 14, 2013 par soliranparis Article original
Voir aussi sur
http://www.iranhumanrights.org/2013/12/bargmusic/ Article original
Notes voir sur
-*1: http://www.ahwaziarabs.info/2013/12/two-more-ahwazis-face-death-in-rouhanis.html Article original
-*2: http://www.kaleme.com/1392/09/20/klm-167823/ Article original
-*3: http://www.iranhumanrights.org/2013/12/amir-tataloo/ Article original