Le médecin britannique décédé en prison en Syrie
était détenu pour « activités non autorisées », selon un rapport officiel syrien
cité mercredi par l’agence Sana soutenant que le défunt s’était « pendu » dans
sa cellule. »Le citoyen britannique Abbas Khan était entré sur le territoire syrien de
manière illégale et menait des activités non autorisées », d’après le texte.
« Selon le rapport, la cause du décès est une asphyxie par pendaison. La
pendaison a été un acte individuel, c’est-à-dire qu’il a été commis par la
personne elle-même dans le but de se suicider », indique le rapport.

« Les examens, y compris les radios, ont montré que (…) le corps ne
présentait aucune trace de violence ou de résistance », poursuit le texte.

Un membre du gouvernement britannique a accusé mardi les autorités de Damas
d’avoir « de facto » assassiné le médecin britannique de 32 ans qui était détenu
depuis novembre 2012 en Syrie après avoir travaillé dans des hôpitaux auprès
de victimes de la guerre civile. Une ONG syrienne a également accusé Damas
d’être responsable de sa mort « par la torture ».

Le ministère syrien des Affaires étrangères a remis le rapport médical au
représentant de l’ambassade de la République Tchèque, en sa qualité de
représentant des intérêts britanniques à Damas. Londres a fermé son ambassade
dans la capitale syrienne en mars 2012 pour protester contre la répression
menée par le régime contre la révolte au départ pacifique avant de se
transformer en guerre civile.

DAMAS, 18 déc 2013 (AFP)

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires