Le commandeur de la Légion d’honneur Marek Edelman avec Bernard Kouchner en avril 2008
©REUTERS/ Kacper Kempel

source : Jonathan-Simon Sellem/France Info Marek Edelman était le dernier survivant des commandants de l’insurrection du ghetto de Varsovie. Après avoir consacré la majeure partie de sa vie à la défense de la vie humaine, de la dignité et de la liberté, il s’est éteint à l’âge de 90 ans en Pologne, un pays qu’il n’avait jamais voulu quitter.

En avril 2008, son héroïsme lui a valu d’être élevé au rang de commandeur de la Légion d’honneur. C’est Bernard Kouchner, le ministre des affaires étrangères qui lui avait remis les insignes de cette décoration : “Il y a des mots qui apaisent les douleurs et les solitudes, le mot amour et le mot fraternité. Il y a des mots qui claquent comme des oriflammes, le mot combat et le mot camarade. Ajoutons-y Edelman, Marek Edelman. Pour certains d’entre nous, ce mot signifie, à lui tout seul, engagement, fraternité, obstination, liberté et combat”

Après la guerre, Marek Edelman a travaillé comme cardiologue. Puis il a rejoint l’opposition démocratique et Solidarité, et fut interné en vertu de la loi martiale du 13 décembre 1981. Sa femme, Alina Margolis-Edelman, a était l’une des infirmières du ghetto de Varsovie puis elle devint pédiatre après la guerre. Avec leur fils, Alexandre, et leur fille, Anna, elle a quitté la Pologne pour la France à la suite des purges antisémites de 1968. Elle est morte à Paris en mars 2008. Mais Marek Edelman ne voulut jamais quitter la Pologne.

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