La conférence de paix sur la Syrie qui doit
s’ouvrir le 22 janvier en Suisse débutera à Montreux, et non pas à Genève
comme initialement prévu, en raison de problèmes de logistique hôtelière, a
annoncé mardi l’ONU. »Pour des raisons logistiques déjà mentionnées dans le passé, la conférence
internationale sur la Syrie aura lieu à Montreux », a déclaré Khawla Mattar,
porte-parole de l’émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar
Brahimi, lors d’un point presse.

La conférence, baptisée Genève-2, s’ouvrira le 22 à l’hôtel Montreux Palace
sur les rives du lac Léman à une heure de voiture de Genève, et sera présidée
par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, en présence des pays invités.

Il y aura « une pause (la journée du 23, ndlr), puis la conférence reprendra
le 24 janvier au Palais des Nations (de l’ONU, ndlr) à Genève » où les deux
délégations syriennes se rencontreront en tête-à-tête pour démarrer les
négociations de paix aux côtés de M. Brahimi, a précisé Mme Mattar. M. Brahimi
aimerait toutefois que les pays impliqués dans la résolution du conflit
restent « dans les parages » mais ils ne participeront pas directement aux
négociations, a-t-elle poursuivi.

La durée des négociations sera décidée par les délégations syriennes avec
M. Brahimi lors de la réunion le 24 à Genève, a-t-elle ajouté.
D’ici là, les préparatifs se poursuivent pour réunir régime et opposition
autour d’une même table lors de cette conférence de paix internationale censée
trouver une issue à près de trois ans de conflit.

Une nouvelle réunion trilatérale préparatoire avec Russes et Américains
aura lieu vendredi à Genève. M. Brahimi se réunira avec le secrétaire général
adjoint de l’ONU aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, ainsi que la
sous-secrétaire d’Etat américaine Wendy Sherman et les vice-ministres russes
des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov et Guennadi Gatilov. Se joindront
ensuite des représentants des autres membres permanents du Conseil de sécurité
et des pays voisins de la Syrie, ainsi que des représentants de l’Union
européenne et de la Ligue arabe, a indiqué Mme Mattar.

Depuis mars 2011, quelque 2,3 millions de personnes se sont réfugiés dans
les pays voisins de la Syrie. En outre, 126.000 personnes ont été tuées dans
le pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). L’ONU, pour
sa part, n’est plus en mesure de donner de chiffres sur les morts en raison de
la « complexité » du conflit sur le terrain, a indiqué de son côté mardi à
Genève une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme.

Pour sa part, la Commission d’enquête internationale de l’ONU sur les
violations des droits de l’Homme en Syrie a annoncé lundi qu’elle allait
publier jeudi un nouveau rapport sur les disparitions forcées dans le pays.

GENEVE, 17 déc 2013 (AFP)

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