Après les salles de shoot, les séminaires de « resocialisation », de nursing et de déconditionnement Jihadiste. Y a t-il le moindre compromis à passer avec des individus qui, rejetant leur citoyenneté, balancent par dessus bord toute l’humanité qu’ils devraient à leur éducation ? Cependant, le contre-exemple vient de ces ressortissants de familles « athées » et convertis pour le Jihad…

Le Ministère de l’Intérieur, vient de dévoiler son plan pour lutter contre l’endoctrinement en France d’apprentis Djihadistes, qui veulent abandonner leurs Game Boy pour aller faire le Djihad en Syrie.

C’est à désespérer, soit de la compréhension du Ministère de l’Intérieur de l’idéologie mahométane, soit de son souci réel de protéger les Français.

En effet, on apprend que ce plan aura deux volets : Prévention et Ressocialisation

Certes le volet « Prévention » prévoit de renforcer la surveillance de sites extrémistes ou l’on apprend à confectionner des bombes, et ou l’islam endoctrine à tour de bras, mais on peut se demander pourquoi ces sites ne sont pas tout simplement bloqués au niveau européen. C’est une question d’ordre public afin de maintenir la sécurité du territoire et des Français, et c’est surement faisable techniquement puisque la Chine y parvient très bien…

Ensuite, il faut « resocialiser » cette ‘jeunesse perdue’, c’est-à-dire dépenser en vain des fortunes en psychologues, associations diverses, pour raisonner ces jeunes, les réinsérer dans notre société etc.

Comprenez : Ce sont des victimes.

Ils sont « paumés » et sont des proies faciles. Sauf que si avec le soutien de leurs parents, ils s’étaient échinés à faire leurs devoirs, à essayer de résoudre des équations, à faire des dissertations, à apprendre l’histoire, la géographie, les langues étrangères (ils peuvent le faire, puisqu’ils apprennent bien l’arabe…), à comprendre la physique, et les sciences naturelles, ils n’auraient plus du tout eu le temps d’être « paumés ». Il leur resterait uniquement le temps d’aller faire un peu de sport pour se détendre et jouer avec leurs copains ou draguer les filles.

Mais s’il y a victime, qui sont les coupables ? Est-ce que ce sont les français ? Est-ce que c’est la France ?

La France leur a offert l’accès à l’éducation républicaine, à la culture, au savoir, à l’apprentissage d’un métier mais ils n’en ont pas voulu . Ce n’est surement pas elle la coupable, et ce n’est pas non plus les Français qui les ont accueillis et ont partagé avec eux les bienfaits de leur culture et les acquis de leur histoire. Et c’est à peu près la même chose dans tous les pays européens.

Les coupables sont tous les Al Qaradawistes Article original du monde qui prêchent la haine, sur Internet, mais aussi dans les rues de nos cités, et dans les mosquées. Ce sont aussi leurs parents qui n’ont pas su les éduquer.

Pourquoi la France et les Français devraient-ils payer et réparer des fautes qu’ils n’ont pas commises ?

Ce n’est ni juste, ni responsable.

Que l’on soit croyant ou pas, on bénéficie tous d’une liberté individuelle, et il est possible à chacun de faire des choix au mieux de ses intérêts.

Pour ces apprentis Djihadistes, leur choix, leur intérêt est d’aller apprendre à soumettre ou à tuer « les infidèles ».

Leur intérêt, c’est la facilité de laisser s’exprimer toute la violence animale que chacun possède et qu’une société civilisée tente de circonscrire. Ça ne demande pas d’effort, puisqu’il n’y a pas à freiner ses pulsions (je n’ose dire « ses passions »). C’est tellement plus facile que de faire ses devoirs et d’essayer d’être meilleur (quoique cette notion prenne un sens très différent dans l’Islam…).

J’aimerai bien que l’on m’explique en quoi, cette graine de vermine est utile à la France. Si, c’est uniquement pour permettre à notre part « d’humanisme » de s’exprimer, il y a suffisamment de personnes à aider en France avant de dépenser autant d’énergie à essayer, en vain, de la récupérer.

Le Ministère de l’Intérieur, la France, et les Français n’ont pas à être la Croix Rouge ou mère Térésa.

C’est pourquoi, je préconise une toute autre solution que celle du Ministère de l’Intérieur.

1°) Bloquer tous les sites qui incitent et encouragent le Djihad.

2°) Laisser partir loin de chez nous tous ces apprentis Djihadistes qui rêvent d’aller se faire tuer pour Allah. Vu le Chaos qui règne en Syrie avec des organisations Djihadistes concurrentes, comme Al Nosra, le Hezbollah, et l’Etat Islamique en Irak et au Levant EIIL »>Article original, c’est le meilleur moyen de nous débarrasser de cette vermine et de les laisser s’exprimer conformément à leurs désirs.

3°) Interdire tout retour dans notre belle Europe, avec une perte immédiate de leur nationalité, de leur passeport, et de tous les avantages qui y sont attachés pour « vraiment » protéger les Français.

En gros, eu égard à l’enjeu sécuritaire qui se pose pour nos concitoyens, au lieu de « Prévention » et « Ressocialisation », je propose « interdiction », « expulsion », « sanction » et « Répression ».

Comme ça, on est sûr qu’ils comprendront , et qu’on aura éliminé une part du danger dans nos contrées. N’est ce pas le but ?

Stéphane HADDAD

Publié le 23 avril 2014 par Stephane Haddad – Article du nº 352.

ripostelaique.com Article original


A.Marsaud:«Il faut une législation adaptée» par rfi

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Les racines qu’on n’attendait pas : le djihadisme français alimenté par des familles athées


Les jeunes candidats au Djihad seraient davantage issus de familles athées.Les jeunes candidats au Djihad seraient davantage issus de familles athées. Crédit Reuters

Les jeunes candidats au djihad seraient davantage issus de familles athées que bercés dans un tissu familial religieux musulman. Un constat décelant que l’origine de cette vocation est nourrie par une crise identitaire.

De l’athéisme au Djihad

Atlantico : Alors que le Conseil des ministres se penche aujourd’hui sur les moyens de lutter contre l’expansion du djihad dans la jeunesse française, il n’est pas inutile de s’intéresser aux quelques données statistiques existantes. Le centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam évoque ainsi le fait que 63 % des « candidats » potentiels étaient originaires de familles athées contre seulement 7% issus de milieux musulmans pratiquants. La dimension religieuse est-elle finalement secondaire pour comprendre les ressorts du phénomène ?

Jean-Charles Brisard : Il convient tout d’abord d’être prudent sur les statistiques que vous donnez, et préciser qu’elles portent sur seulement 40 familles concernées. Elles reflètent néanmoins une tendance lourde, à savoir la multiplication des processus très rapides de radicalisation, sans lien avec un cheminement religieux, qui conduisent vers le djihad. La dimension religieuse n’est qu’accessoire et sert de justification à ces candidats au djihad, motivés avant tout par des raisons personnelles – crise identitaire et sociale – qui les conduit, individuellement ou en groupe, à concevoir le djihad comme une échappatoire.

Les médias ont présenté de nombreux cas de jeunes gens se dénommant Thomas ou Romain et qui se rebaptisent Abou Shaheed pour coller à leurs nouvelles identités. Comment expliquer de telles passerelles dans des milieux qui n’ont à l’origine que peu de choses à partager avec le monde musulman ?

La religion sert de prétexte à l’engagement de ces jeunes qui peuvent être récemment convertis et même dans certains cas totalement étrangers à la religion musulmane dans leur famille ou leur milieu social. Les basculements sont très rapides et le djihad est même dans certains cas un élément inhérent à la conversion pour ces jeunes. L’effet de groupe joue pleinement pour ces convertis récents qui ressentent le besoin de prendre une nouvelle identité correspondant à leur engagement.

Qu’est que cette réalité sociologique dit en creux de la crise identitaire qui caractérise notre époque ? Le djihadisme est-il finalement comparable au « Mal du siècle » qui taraudait les générations du XIXe siècle ?

Le djihad, on le voit avec le conflit syrien, est sorti de la sphère religieuse et s’est démocratisé. C’est dans bien des cas une aventure individuelle et un recours identitaire, alimenté par une propagande Article original en pleine expansion sur Internet.

Parmi les pistes évoquées par Manuel Valls, on avance l’idée d’une « formation » des animateurs de banlieue pour qu’ils puissent « détecter » plus rapidement les individus à risques. Intéressante sur le papier, cette idée a t-elle une chance de se voir concrétiser sur le terrain ?

Notre pays est très en retard dans ce domaine, comparé à la plupart des grands pays européens qui mettent en œuvre, parfois depuis plus de quinze ans, des programmes destinés à sensibiliser et identifier les personnes à risque au niveau local à partir d’indicateurs et, le cas échéant, à les signaler aux autorités. Ces programmes qui associent les acteurs éducatifs et sociaux, sont essentiels pour détecter de manière précoce les personnes à risque. Ils sont en revanche peu efficaces pour réinsérer des personnes à la dérive, notamment celles qui ont déjà basculé. Pour être efficaces, ces processus doivent également s’appuyer sur une formation des personnels locaux chargés d’identifier les dérives djihadistes.

Quels moyens d’actions seraient les plus efficaces face à une telle tendance ?

Les moyens préventifs sont essentiels pour identifier et entraver les dérives djihadistes, qu’ils soient mis en œuvre dans le cadre de programmes locaux ou par les services de renseignement. Mais ces seuls moyens sont inopérants sans moyens répressifs , notamment contre les sites djihadistes qui prolifèrent sur Internet, et contre les apprentis djihadistes, en particulier les jeunes. La suppression de l’autorisation de sortie du territoire des mineurs en 2013 a été une erreur.

De même, d’autres mesures mises en œuvre avec succès à l’étranger, peuvent faciliter la neutralisation des candidats au djihad dès lors qu’ils sont identifiés. En Allemagne, les autorités peuvent retirer le passeport d’une personne soupçonnée de vouloir se rendre à l’étranger et de menacer les intérêts du pays ; en Belgique il existe une loi qui interdit purement et simplement de se rendre à l’étranger pour y combattre , en Belgique toujours, certaines municipalités suppriment les allocations sociales de ces personnes . Autant de mesures dissuasives qui peuvent contribuer à limiter ce phénomène. L’essentiel est de pouvoir gérer ou neutraliser judiciairement ces personnes très en amont, avant leur départ, pour ne pas avoir à gérer leur retour qui, compte tenu du nombre, serait tout simplement illusoire.

Judiciairement, la France est aujourd’hui dans l’incapacité de prévenir ces départs, sauf à démontrer l’existence d’une association de malfaiteurs. Une réforme devra également être menée pour prendre en compte la dimension de plus en plus individuelle du djihad et du terrorisme.

Le délitement d’une « France périphérique » qu’évoquait le géographe Christophe Guilluy en soulignant l’abandon progressif de territoires déconnectés de l’activité économique permet-il de mieux comprendre le phénomène ?

Ce qui explique cette dérive, c’est d’abord une crise identitaire chez la plupart de ces jeunes. Les facteurs économiques et sociaux sont des accélérateurs, mais rarement des déclencheurs de dérives djihadistes. N’oublions pas non plus que cette dérive n’est pas propre à la France et qu’elle touche l’ensemble des pays européens.


Jean-Charles Brisard est spécialiste du terrorisme et ancien enquêteur en chef pour les familles de victimes des attentats du 11 septembre 2001.

Publié le 23 avril 2014

Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/racines-qu-on-attendait-pas-djihadisme-francais-alimente-familles-athees-jean-charles-brisard-1050578.html#X5A42LkvKJKuJJLQ.99

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marman68

je suis d’accord il faut virer les djihadiste, et tous ceux qui se disent du djihad et arrêter les bla bla politique et nauséeux, virer tout ces gens qui ne veulent que la guerre et le meurtre

Richard

Bien d’accord aussi, mais il faut aller plus loin dans l’analyse de ce qu’il se passe. Voilà le résultat de 40 ans de politique « pro-arabe » ou purement et simplement « lèche-cul ». A trop vouloir jouer de la diplomatie on a fini par créer une « aberration républicaine ». A mon grand regret, comme dirait n’importe quel citoyen avec « un bon sens paysan » (et non pas comme un imposteur du genre Bové): « Quand on cultive la merde, on finit par bouffer la merde ». La diplomatie avec le monde arabe atteint ses limites, il faut que l’Europe l’assume.

Kreuzer

Parfaitement d’accord avec vos lignes, Marc, et les analyses des articles ci-dessus (Riposte laïque, Michèle Tribalat)…, je ne vois qu’une issue raisonnable, si la France VEUT REELLEMENT NE PAS ËTRE SUBMERGEE PAR L’islam: encourager tous les « paumés » amateurs de jihad, de sensations fortes, à aller vivre ça en Syrie, ou ailleurs, et SURTOUT A Y RESTER!
Pareil pour leurs familles: qu’elles suivent!
Puisque l’idéal républicain ne leur convient pas, (notre pays se ruine à resocialiser ces boulets), il ne manque pas de pays où vivre le jihad…à en mourir. Bon vent!