L’islamiste algérien Rachid Ramda a été condamné mardi en appel par la cour d’assises spéciale de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de 22 ans de sûreté pour son implication dans trois attentats commis en 1995 à Paris.

M. Ramda a accueilli l’arrêt en criant trois fois Allah Akbar, en levant le poing, a constaté une journaliste de l’AFP.

Rachid Ramda avait écopé de la peine maximale en première instance, en 2007: réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. La confirmation de la peine avait été requise lundi.

Lors d’une ultime prise de parole, Ramda, 40 ans, a lu une déclaration en arabe et assuré qu’il n’avait « rien à voir avec tous ces attentats que l’islam interdit ». « M. le président, vous savez que je suis innocent (…). Votre gouvernement français m’a opprimé et a essayé de me coller toutes ces accusations », a-t-il insisté.

Depuis son arrestation à Londres en 1995, Ramda a toujours nié être le « financeur » de trois des attentats qui ont ensanglanté Paris en 1995: celui du 25 juillet à la station de RER Saint-Michel (8 morts, 150 blessés) et deux autres, perpétrés en octobre aux stations Maison-Blanche et Musée d’Orsay, qui avaient fait des dizaines de blessés.

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mivy

La libération de Guilad Shalid est une affaire d’état, pour sauver un homme, on a pas le droit de déclencher une guerre qui en tuera des milliers.
Si on cède, demain, d’autres otages prendront sa place, c’était l’ancienne stratégie d’Israël, aujourd’hui le Hamas fait pleurer dans les chaumières, son otage augmente de valeur en fonction des bons sentiments.

Oui, il faudra bien libérer tous les prisonniers palestiniens, y compris les combattants qui ont du sang sur les mains, mais pas pour libérer un otage innocent, uniquement si on est assuré que la paix est au bout, et que les prisonniers de guerre redeviendront de paisibles civils.

Il faut chercher la paix, et non à satisfaire les exigences des gangsters islamiques, ni les suivre dans leurs provocations pour nous obliger à leur faire une guerre dont ils sortent toujours politiquement vainqueurs car «victimes» par nature.