Le mois d’avril sera antisioniste

Mireille Knoll est décédée d’un assassinat antisémite et Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen se mêlent aux cérémonies. L’un comme l’autre ne sont pas antisémites. Ils sont antisionistes et ils expliquent que ce n’est pas la même chose.

Jean-Luc Mélenchon va plus loin pour dire que son antisionisme témoigne de sa liberté de pensée.

Quel est le sens de cette formule ? Cela signifie que la pensée dominante, le « politiquement correct » serait sous contrôle sioniste. Etre libre est être antisioniste.

Ne rien reprocher aux Juifs comme individus, c’est la définition de celui qui n’est pas antisémite. Par contre, en se regroupant, ils deviennent un peuple « sûr de lui-même et dominateur ». Il est alors juste et bon d’être antisioniste.

Tandis que la menace envers Israël n’a jamais été aussi forte depuis 70 ans par le Hezbollah et ses alliés, le Hamas organise sa « grande marche du retour ».

Le chef du Hezbollah, Nasrallah, lors d’une interview le 3 janvier à un journal libanais, expliquait que la grande guerre contre Israël commencerait depuis Gaza. Les opérations conjointes sont organisées, planifiées. L’objectif de l’opération depuis Gaza est avant tout médiatique. L’objectif est qu’Israël ne puisse bénéficier d’aucun soutien international. Le Hamas souhaite le plus de Palestiniens tués et il organise l’afflux d’autant de monde que possible, volontaires ou moins volontaires. Les femmes et les enfants d’abord !

Les troupes chi’ites sont galvanisées par leur victoire contre Daech. Nasrallah expliquait d’ailleurs que les forces takfiries étaient bien plus difficiles à vaincre que ne le seront les forces juives.

« Musulman, serviteur de Dieu ! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le »,  éructe l’article 7 de la charte du Hamas. A l’heure de sa mise en application pour que pas un Juif n’en réchappe, il est impérieux de mettre certaines pendules à l’heure et chacun doit assumer la responsabilité de son antisémitisme.

J’ai développé la thèse, dans l’ouvrage « Géopolitique de la question juive », que l’antisémitisme nazi était l’expression de son époque. Le Nazisme était avant tout antisioniste.

En premier lieu, si les grands criminels nazis se sont réfugiés durant l’après-guerre dans le monde arabo-musulman à une époque où le panarabisme était bien plus influent que l’Islamisme, c’est le témoignage que les pestes brunes et vertes sont plus que compatibles. Elles ont un dénominateur commun qui est l’antisionisme. Ces criminels ne se sont pas seulement réfugiés. Des milliers de Nazis se sont convertis à l’Islam et, en parallèle, ont édifié les services de Police intérieure des nations arabes ainsi que la mise en place idéologique de l’antisionisme. Un début de liste des principaux officiers supérieurs SS était transcrit lors d’un précédent article Jforum.

Le Nazisme était bien plus antisioniste qu’antisémite. Ian Kershaw, l’historien référence de la période nazie, révèle que les termes sémite et antisémite ne sont pas écrits une seule fois dans les manifestes ou les discours nazis, à une exception. Lors d’un discours le 6 avril 1920, le futur chancelier déclare : « Nous ne voulons pas être des antisémites… ».

Lors du discours de Nuremberg  en septembre 1937, Adolf Hitler définit le principe d’espace vital :

Dans ce cadre, le Sionisme est une idéologie qui vise à voler la terre des Allemands.

« La Juiverie avait l’intention d’exterminer la nation allemande. »

L’ennemi des Nazis s’appelle, d’après eux, la ploutocratie internationale juive. Goebbels écrit en 1939 « L’encercleur ». Le Nazisme doit faire face à un ennemi organisé : le Sionisme.

L’ouvrage de propagande principal des Nazis s’appelle : Palästina, Judenstaat ?, d’Heinrich Hest.

Ce sont les mêmes arguments avec la même rhétorique que ceux qu’on entend aujourd’hui à Gaza.

Le Nazisme est foncièrement antisioniste.

Affirmer son antisionisme, c’est reproduire le fondamental du Nazisme. L’antisionisme, c’est du Nazisme.

Soutenir les délires extrêmes de la propagande palestinienne ne peut se faire avec candeur. Le Hamas est une organisation terroriste. Au Nord, le Hezbollah est une organisation terroriste. Nous, Français, ne pouvons oublier que sa version Amal est responsable de l’attentat contre l’immeuble Drakkar où périrent cinquante-huit jeunes Français.

Les assassins de Mireille Knoll, d’Arnaud Beltrame ainsi que de toutes les victimes du terrorisme sont antisionistes et prennent parti contre Israël. Est-il si difficile de comprendre quel camp choisir ?

Etre antisioniste est une hypocrisie sournoise qui dissimule la primauté de l’antisémitisme sur toute autre considération, bien dissimulé derrière le prétexte de neutralité ou d’indifférence, comme au bon vieux temps de Munich. L’Histoire se répète et nous pouvons réitérer : « vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur… ».

Par ©Gilles FALAVIGNA

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yossef

excellente analyse de Calimero certains notables communautaires sont aux bottes du pouvoir ce n’est
pas le FN qui a poussé des milliers de juifs francais à quitter la France.

Gilles Falavigna

Une chose vous échappe et elle est, malheureusement, la plus importante:
Marine Le Pen n’est pas antisémite. A la limite, elle seule le sait! Mais elle, en tant que responsable du Front National, est antisioniste. Officiellement, au Front National, le Hamas est reconnu comme interlocuteur au Moyen-Orient. Mon affirmation se réfère à un discours de Bruno Gollnisch qui l’affirme. Bruno Gollnisch n’est pas raciste. Il s’est d’ailleurs marié avec une Japonaise (aucun rapport avec le fait que les Nippons étaient les alliés de l’Allemagne nazie… fondamentalement antisioniste avant d’être simplement raciste).
Mais quand on reconnait le Hamas interlocuteur pour les questions israélo-palestiniennes, on reconnait l’article 7 de la charte du Hamas qui postule de l’extermination des Juifs.

C’est très simple. Il est question de logique, d’arguments, pas de celui qui les avance. Que nous ne nous connaissions pas a-t-il une influence sur la logique de ce qui est avancé? Pessah vous invite à sortir de vos limites, de vous en libérer. Vous devriez essayer de réfléchir par vous-mêmes. Ce qui est dit doit l’emporter sur qui le dit. Sinon, vous risquez de vouer un culte à une personne.

Calimero

Je me méfie de Gilles Fallavigna que je ne connais pas ni d’Adam ni d’Eve. Il emploie l’amalgame en ce qui concerne l’antisémite Jean-Luc Mélenchon et la seule politicienne en France qui défend franchement les juifs français et Israël, Marine Le Pen.

Avant de m’expliquer, je tiens à donner ma définition de l’antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui, hier il était contre le juif sur le plan individuel, aujourd’hui il est contre les juifs sur le plan collectif, donc en premier chef contre Israël, mais également contre les Institutions juives qui sont toutes gardées, car menacées par les antisémites d’aujourd’hui. Il y a quand même les cas Halimi et Knoll, des individus repérés comme juif, et pour cette raison assassinés par des voisins chauffés à blanc avec la bénédiction et l’encouragement des mélonchons et consorts, mais également par des macronistes, sarkosystes et aumonistes entre autre, bref par toute la classe politique française auto-proclamée « démocratique » (sic), sauf justement le Parti de Marine Le Pen.

Car qui est responsable de l’antisémitisme en France en premier lieu ? – La réponse est les notables juifs et en premier lieu le CRIF qui s’obstine à camoufler la vérité en ce qui concerne l’antisémitisme, en protégeant les antisémites depuis Charles de Gaulle jusqu’à aujourd’hui et en accusant les anti-antisémites comme Marine Le Pen d’être faussement « antisémite » (sic). Car ce n’est pas Marine Le Pen qui a dit textuellement en parlant des juifs en général d’être  » un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur »; ce n’est pas non plus Marine Le Pen qui empêche Israël d’être admis comme pays de la Francophonie; ce n’est pas Marine Le Pen qui vote systématiquement contre Israël à l’ONU; ce n’est pas Marine Le Pen qui encourage et soutient les terroristes arabes d’Israël et de France pour tuer des juifs innocents; et je peux continuer encore longtemps à démontrer cette méprise récurrente. Aussi longtemps que le CRIF et d’autres institutions juives de France couvriront les antisémites qui nous dirigent en accusant des non antisémites innocents d’être des « antisémites », les juifs de France continueront à être sacrifiés consciamment par les notables juifs aux ordres des antisémites qui nous gouvernent.

Marc A

Peu importe que mme Le Pen soit antisemite ou pas. Elle n’a aucune chance d’être élue et heureusement, sa politique est pourrie quoi qu’on en dise.