Zemmour et les élèves juifs du 93: le « fact-checking » foireux de TF1. TF1 en a trouvé « quatre ou cinq » dans les écoles publiques de Seine-Saint-Denis par Martin Pimentel
Sur LCI, Eric Zemmour a osé dire qu’il n’y avait plus « d’enfants juifs dans les écoles publiques de Seine-Saint-Denis ». Heureusement, l’équipe de fact-checkeurs de TF1 a enquêté. Vous pouvez être rassuré: elle en a trouvé « quatre ou cinq ».
Après les insultes antisémites – ou « antisionistes », les avis étant partagés – contre Alain Finkielkraut en marge d’un énième « acte » des gilets jaunes, la présentatrice du JT de TF1, Anne-Claire Coudray, semble ne pas avoir apprécié que le journaliste Eric Zemmour ne participe pas au grand rassemblement parisien contre l’antisémitisme.
Ce dernier ne souhaitait plus se joindre à ce qu’il voit de plus en plus comme une farce, la résurgence de l’antisémitisme français n’ayant pas les origines diverses et variées qu’on lui donne le plus souvent devant les micros et dans les gazettes.
Sur LCI, l’auteur à succès affirmait sans prendre de gants le mardi 19 février : « Vous savez, il n’y a plus d’enfants juifs dans les écoles publiques de Seine-Saint-Denis. »
Le député LR, Eric Ciotti, l’avait précédé sur Franceinfo en feignant de s’interroger : « Est-ce qu’il y a encore un enfant juif dans une école publique de Seine-Saint-Denis ? On sait bien pourquoi. »
« Ce n’est pas si simple »
Cette phrase, nous dit le fact-checkeur qui a fact-checké, revient à chaque fois qu’il y a résurgence de l’antisémitisme.
Alors, « est-ce vrai ? » lui demande Anne-Claire Coudray. « Ce n’est pas si simple », répond Antoine de Précigout, le journaliste de la rubrique « Factuel » de TF1.
Difficile de répondre à la question car, en France, il n’existe aucune statistique ethnique ou religieuse autorisée, mais notre journaliste se propose tout de même d’y répondre. C’est sa noble mission d’information.
Il interroge d’abord une responsable d’association de parents (la PEEP, Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement public), qui, après avoir évidemment confirmé la présence d’élèves juifs, s’empresse de regretter des « propos totalement injustifiés ».
Monsieur Ciotti n’habitant même pas en région parisienne, il est prié de s’occuper de la Côte d’Azur, semble vouloir dire l’élégante représentante du syndicat, qui se déclare « extrêmement choquée ».
Voilà un premier indice invitant Anne-Claire Coudray et tous ses téléspectateurs à penser qu’on nous a bien menés en bateau.
Pas d’inquiétude, c’est comme ça partout
Deuxième indice : le témoignage d’Hannah, laquelle a souhaité rester anonyme (on se demande bien pourquoi).
Elève juive de Terminale dans le 93, bien scolarisée dans le public, elle aurait confirmé au journaliste que son petit frère, comme trois de ses cousins, le seraient également. Une vraie petite colonie ! Conclusion d’Antoine de Précigout : « Bref, les élèves de confession juive n’ont pas disparu des écoles publiques de Seine-Saint-Denis ». La preuve, TF1 en a trouvé « quatre ou cinq ».
#Factuel : Cette semaine, Eric Zemmour a affirmé sur @LCI : "Il n'y a plus d'enfants juifs dans les écoles publiques de Seine-Saint-Denis." C'est faux, et on vous explique pourquoi #JTWE @1ndp @ACCoudray @afpfactuel pic.twitter.com/ykqMsnapft
— TF1LeJT (@TF1LeJT) February 24, 2019
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Je ne comprends pas pourquoi vouloir critiquer ce reportage qui montre d’une facon criante la montée de l’antisémitisme islamique des banlieues, qui s’étend de plus en plus au delà du 93, et même si beaucoup de juifs habitants des quartiers moins islamisés peuvent laisser leurs enfants à l’école publique, la dénonciation de ces dérives islamiques est bon à etre souligné car les véritables causes ne peuvent continuer d’etre tues
La seule chose vraie que je retiens de ce reportage c’est que grand nombre des élèves juifs qui quittent le public pour le privé le font notamment pour des raisons religieuses. En effet je crois que manger cacher et éviter les cours ou les examens le Shabbat constituent la cause principale du phénomène et c’est la question de la sécurité qui les décident à agir.
Car ce que ne dit pas le reportage ni ceux qui déplorent la situation du 93, c’est que la pratique et l’observance de la religion des juifs de ce département s’est énormément accrue depuis 20 ans.
Mais pas du tout. La religiosité, c’est pas le sujet !! Les juifs du 93 (et d’autres banlieues aussi) quittent le departement essentiellement à cause de l’antisemitisme de plus en plus criant (menaces, agressions, intimidations, insultes, cambriolages,…) venant à 100% des musulmans. C’est LE grand tabou, que le poliquement correct (nos medias) n’arrive pas à dire. Sauf qlq un comme Zemmour.
Peut-on trouver quatre ou cinq journalistes à la rédaction de TF1 ?
4 ou 5 ? et encore ils se font discrets ils se confondent dans la masse, ils se cachent comme en 39/45 et jusqu’à quand ?
C’est horrible ce constat, et pourtant le journaliste parle de cela comme d’une statistique sur la pluie et le beau temps ! quel mépris !
Comme a dit Maitre Weill à un journaliste qui allégeait les propos antisémites :
« c’est parce que vous n’êtes pas Juif » que vous parlez ainsi.
Ils ont trouvé les rares exceptions qui viennent confirmer la règle.
On a bien compris : ce sont 4 ou 5 personnes, et non pas 4% ou 5%.
Il serait intéressant de connaître le nombre d’élèves scolarisés dans cet arrondissement, pour comprendre qu’il ne doit pas rester plus d’un pour dix mille Juif en milieu scolaire général.
Même réaction que causeur, TF1 nous a gratiné d’une propagande savamment orchestrée. Comparer les chiffres de 2014 a maintenant relève d’une manipulation car il aurait fallut les comparer en 2000 a maintenant. Trouver 4 élèves quand en 2000 il devait y en avoir bcp bcp plus relève du fake pour ne pas nommer le vrai problème.
Pas seulement en Seine Saint Denis .
Même ……….
Dans toute l’Europe il restait des survivants de la Shoah .
Oui, il doit y en avoir des élèves de confession Juive dans les établissements scolaires du 93, parce que les Juifs laïcs existent, que certains enfants sont issus de couples mixtes, ce qui posent quelques difficultés pour faire accepter les enfants dans les écoles juive et enfin, que les écoles religieuses dont les résultats sont extraordinaires, ne sont pas à la portée de tout le monde, même si les dirigeants des écoles Israélites font de gros efforts pour arranger les parents.