Dans la lutte permanente entre l’Islam et l’Occident, l’un a la volonté de triompher, mais pas les moyens ; l’autre possède les moyens de triompher, mais n’en a pas la volonté.

Ceux qui redoutent l’Islam ne semblent pas comprendre cela.

Ils pensent que l’islam est une force irrésistible avec laquelle il faut compter. Ils voient les migrants musulmans comme des hordes d’hommes violents envahissant l’Europe. Ils appellent les hommes occidentaux à se mobiliser, à résister à l’assaut, à sauver leurs femmes et leurs enfants.

Bien sûr, cette représentation est historiquement valable : pendant mille ans, les musulmans ont envahi et conquis à plusieurs reprises des parties de l’Europe – terrorisant, massacrant, violant et asservissant au nom d’Allah – et ont été repoussés par la force des armes.

Aujourd’hui, la situation est beaucoup moins dramatique et épique. En fait elle est assez pathétique.

Les terroristes musulmans, les violeurs, et les sympathisants de l’ÉI ne pénètrent pas en Occident contre sa volonté, mais bien à cause d’elle. En d’autres termes, l’Occident est à 100% responsable de cette «invasion».

Procédons par analogie

Que ferait-on si les responsables des zoos commençaient à affirmer que c’est un stéréotype diffamatoire de dire que les lions sont par nature les prédateurs des zèbres ?

Les zoos commenceraient à introduire des lions dans les enclos des zèbres. L’inévitable se produirait : même bien nourris, les lions continueraient à pourchasser et à malmener les zèbres.

Seul un fieffé imbécile blâmerait les lions pour un tel carnage – car, après tout, ce ne sont que des lions – tout en ignorant les vrais responsables, ceux qui ont insisté pour placer des lions avec des zèbres.

Il en va de même avec les dirigeants politiques occidentaux qui continuent de dire que l’islam est pacifique (malgré les preuves accablantes du contraire), et que l’immigration musulmane est très bonne (malgré les preuves accablantes du contraire), lesquels sont 100% à blâmer quand les musulmans terrorisent, violent, et tuent les non-musulmans en Occident – ce qu’ils font tout naturellement quand ils sont chez eux.

Pourtant, les politiciens occidentaux s’en sortent avec leurs politiques perverses parce que le grand public, y compris la moyenne des électeurs, a été submergé par ce point de vue déformé.

Ainsi, alors même que les Allemands ont été envahis par un million de migrants musulmans, le Dr Stefanie von Berg, parlant devant le parlement, a proclamé haut et fort :

«Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs. Notre société va changer. Notre ville va changer radicalement. Je prends pour acquis que dans 20, 30 ans, il n’y aura plus de majorité [allemande] dans notre ville. …. Et je veux que ce soit très clair, surtout pour les gens de droite: ceci est une bonne chose !»

Ces paroles suicidaires peuvent être prononcées et adoptées seulement parce que les électeurs ont été conditionnés à accepter et à soutenir les politiques suicidaires (maquillées de manière à satisfaire la vanité occidentale).

Si tel n’était pas le cas, les gens comme Berg, loin d’être élus au Parlement, seraient incarcérés pour trahison ou enfermés dans des asiles d’aliénés.

En fin de compte, la relation entre l’Islam et l’Occident est sous-tendue par la dichotomie volonté/moyens.

L’Occident a les moyens, y compris militaires et la puissance économique de neutraliser totalement l’islam, d’une façon ou d’une autre. Pourtant, il n’a pas la volonté de se préserver.

Interdisez l’Islam en Occident, ce qui est faisable, à condition que la volonté soit là, et le terrorisme islamique en sol occidental cesse.

C’est aussi simple que cela.

À l’inverse, l’islam a certainement la volonté d’éliminer l’Occident, même s’il n’en a pas actuellement les moyens (à part ceux que l’Occident lui concède).

Historiquement, depuis plus d’un millénaire, chaque fois que l’Islam en a eu les moyens, il est toujours passé à l’offensive.

À l’époque où pour une grande partie du monde, les batailles consistaient à se battre avec des épées et des lances, des flèches et du feu – quand l’islam était sur un pied d’égalité avec ses voisins – des millions de non-musulmans étaient massacrés, réduits en esclavage, ou convertis à l’Islam.

Cela se voit au fait historique que l’écrasante majorité des territoires qui constituent aujourd’hui le «monde musulman» ont été pris aux non-musulmans par la violence et en versant le sang.

La technologie militaire occidentale a finalement progressé au point que l’islam a été laissé loin derrière. Sa volonté de dominer s’est endormie, mais elle est restée intacte.

Si l’islam était celui des deux camps capable de développer des armements et des armes de destruction massive sophistiqués, et si l’Occident était le camp qui utilise encore des épées et des lances, l’Occident aurait disparu aujourd’hui, il n’en serait même plus question.

Devant les trois choix que propose l’islam – la conversion, l’asservissement ou l’annihilation – l’Occident a pris le chemin du Raphus cucullatus (dodo dans le texte) , comme beaucoup de civilisations avant lui.

C’est ainsi que l’on voit cet Occident libre et puissant, refusant d’utiliser ses pouvoirs – même pour sa propre préservation – tout en encourageant l’islam qui promet ouvertement de le subjuguer et le fera dès que les moyens de réaliser cette ambition deviendront disponibles.

 

* Raymond Ibrahim est un américain né d’immigrants égyptiens coptes. Il est membre du Middle East Forum à titre de «Judith Friedman Rosen fellow» ainsi que «Shillman fellow» au David Horowitz Freedom Center.

Originellement publié en anglais le 18 avril 2016 par FrontPage Magazine , cet article a été traduit par Magali Marc.

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