Une simple histoire de casque

Il y a quelques jours, une information a circulé concernant un soldat de Tsahal ciblé, dont le casque a été touché par une balle. Mais la balle n’a pas pu transpercer le casque. Le soldat n’a pas été blessé. Ce soldat a contacté le groupe qui venait de faire livrer de nouveaux casques, un petit groupe de francophones qui ont répondu à une collecte. Pas de Cerfa, mais la certitude que l’argent sera utilisé au mieux. S’il fallait une preuve, cet épisode l’apporte.

Je n’ai pu m’empêcher de me demander combien de casques, de gants, ou de protections en céramique, des équipements cruciaux pour les soldats, ont été financés par nos coûteuses institutions.

Je ne parle pas des dons individuels ou d’autres institutions, qui sont pleinement engagés.

Aux quelques personnes auxquelles j’ai posé la question, la réponse fusait : « Mais ils n’ont pas d’argent ». Ce qui en temps normal était problématique, est désormais insupportable.

La plus grande communauté d’Europe, ou la dernière ?

Ceux qui se gargarisaient à tout bout de champ de la « plus grande communauté d’Europe » se comporte comme la dernière, car il faut bien le reconnaître la mobilisation pour Israël est bien faible. Alors qu’en Angleterre, régulièrement des manifestations ont lieu pour rappeler que, malgré les foules scandant « Free Palestine, from the river to the sea », il y a un soutien fort à Israël. Ici, des rassemblements, sans grande envergure et sans même le drapeau d’Israël. Quel renoncement! Des synagogues, avec au mieux une affiche pour les otages. La vie continue comme si le 7 octobre était à l’étranger alors que c’est dans notre maison. Un voyage de solidarité est annoncé par la synagogue de la Victoire, court mais c’est déjà cela.

Aujourd’hui, chacun peut aller individuellement en Israël, non pas en vacances, Israël n’a pas le cœur aux vacances, mais pour faire du volontariat, aller voir des amis, ou les blessés – il y a tant de blessés. On peut également participer aux visites quotidiennes sur le Har HaBaït, tous les matins et jusqu’à 13h du dimanche au jeudi inclus. La demande de volontaires est énorme, l’économie gravement touchée, la guerre, les otages, les morts et les blessés et ici la vie continue tranquille, le même Pourim, tombolas etc… Rien pour Israël, rien pour les enfants d’Israël.

Mais que fait donc le Consistoire ?

En six mois, les deux Consistoires ont perdu chacun leur numéro 2. Mais quelle coïncidence ! Dit-on: bonnet blanc et blanc bonnet ou kippa blanche et blanche kippa?

Celui du Consistoire de Paris, secrétaire général, est parti en catimini pendant l’été, remplacé par quelqu’un qui venait d’être licencié. Pour s’assurer du silence de quelqu’un, plus il y a de casseroles… Ainsi la réponse aux différentes questions peut sans problème être « Ah ! C’était le précédent secrétaire général, je ne suis pas au courant ». Alors que sa délégation se limitait au choix de la couleur de ses cravates.

Quant au Consistoire Central, le numéro 2 était d’une loyauté impressionnante: ce directeur allant jusqu’à faire des malaises pour éviter de répondre aux questions sur les incohérences du budget, Celui-ci serait en longue maladie, parti en emportant les secrets d’une gestion calamiteuse. Quelle chance ! S’ils ne sont pas partis avec deux petites valises comme ce fut le cas pour quelques prédécesseurs, n’ayez crainte, ils sont bordés au mieux, de façon à faire régner un confortable silence.

L’unité, mais au nom de quoi ?

Ce n’est pas bien en cette période, où l’unité doit primer sur tout, de dévoiler de telles choses, pourtant, vu les circonstances, il y a urgence.

Il n’y a plus d’élections depuis 2015 dans les synagogues. Au mieux 2015. La nouvelle campagne de collecte, lancée pour alimenter le puits sans fond, sur les communautés qui « se réinventent » est donc de la dernière ironie.

Les caisses sonnent toujours aussi creux, malgré les dons et subventions diverses reçues depuis le 7 octobre. Pourtant, pas un centime n’est parti en Israël. Un gérant sachant gérer doit savoir gérer sans rien donner ! D’ailleurs quelqu’un aurait-il vu l’installation d’un seul verrou supplémentaire depuis le versement des 200 000€ au CEMJ, l’une des nombreuses subventions reçues destinées à renforcer la sécurité ? On comprend le professionnalisme de chaque intervention répétant inlassablement la longue complainte de l’antisémitisme, un véritable fonds de commerce. Nos chers dirigeants, bodygardés, savent de quoi ils parlent.

Appels de fonds et Prud’hommes

Il y eut quelques appels de fonds récemment, notamment pour payer des condamnations devant les instances Prud’hommales. Imaginez. Le Consistoire a fait – n’appelle-t-on pas cela un faux en écriture publique? – un accord amiable bidonné, désolée c’est bien le nom lorsqu’on appose une fausse signature sur un accord transactionnel qui donne lieu à versement d’indemnités-chômage. La salariée a pu prouver qu’elle n’était pas à Paris le jour dit et donc dans l’impossibilité de signer ce vrai faux document. Moche pour ceux qui donnent les labels de cacheroute.

Je vous joins un autre jugement pour harcèlement un peu moins récent afin que vous puissiez avoir un aperçu de la mauvaise qualité de gestion, de son manque de rigueur, son manque d’éthique, plus, sa défaillance, son effondrement. Car on ne peut, non plus, oublier les 46 millions de déficit cumulé et les 18 millions de dettes à moyen et court terme, pour un budget annuel de 23 millions €. En vingt ans – additionnons ces deux lignes, soit 64 millions €, dans une comptabilité peu conforme, mais ce n’est pas ceux qui sont si peu regardants, qui vont y trouver à redire – creuser de 3 millions/an le trou du Consistoire, il faut être un véritable fossoyeur !

Cacheroute, vous avez dit cacherout !

Mais je n’insiste pas, j’ai bien compris qu’il y a trop de gens impliqués dans ce sale petit circuit, sinon comment expliquer que le Centre des étudiants juifs ait depuis des années une cacherout plus que douteuse et depuis quelques mois une totale absence de contrôle, avec un vestige de « Teouda » bidon sans nom de traiteur, sans date, sans Chomer. Bref, une photocopie, photo prise il y a une semaine mais également il y a un mois, deux mois, etc…. Cela ne dérange personne. L’essentiel c’est qu’il y ait des photos et des interviews et bientôt les collectes de Pourim et Pessa’h qui iront, comme les subventions, vers une destination inconnue .

Que D. prenne en miséricorde les malheureux otages

Que D. protège Tsahal et Israël

Evelyne Gougenheim
Liens
Video Rony Klein Lettre ouverte aux juifs de France
129348.stats.mailpro.ch

Jugement ACIP 2022
https://www.doctrine.fr/d/CA/Paris/2022/C564F608691110E904B21

 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
victor nizard

Il faut cesser cette cashrout ce voleurs