Le traitement oral expérimental du géant américain Pfizer contre le Covid-19, valable dès les premiers signes d’infection, pourrait être disponible d’ici la fin de l’année, a déclaré mardi le PDG du groupe Albert Bourla à CNBC.

Le laboratoire pharmaceutique, qui a développé le premier vaccin contre le coronavirus autorisé aux États-Unis avec le fabricant de médicaments allemand BioNTech, a entamé en mars des essais cliniques de phase 1 afin de tester une nouvelle thérapie antivirale.

« Si les essais cliniques se déroulent bien et que l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (FDA) l’approuve, le médicament pourrait être distribué aux États-Unis d’ici la fin de l’année », a affirmé M. Bourla à la chaîne américaine.

Nommé PF-07321332, il s’agit d’un inhibiteur de protéase qui empêche le virus de se répliquer dans les cellules.

Les inhibiteurs de protéase ont été efficaces pour traiter d’autres agents pathogènes viraux tels que le VIH et le virus de l’hépatite C, à la fois seuls et en combinaison avec d’autres antiviraux.

Mercredi, le patron du laboratoire BioNTech, Ugur Sahin, s’est de son côté dit « confiant » dans l’efficacité du vaccin contre le variant indien.

BioNTech et Pfizer ont déjà testé leur vaccin sur plus de 30 variants, obtenant à chaque fois au moins une « réponse immunitaire suffisante », a ajouté M. Sahin.

Le sérum nécessitera toutefois un rappel, entre six et neuf mois après la deuxième injection, puis « tous les 12 à 18 mois ».