Émeutes anti-immigration: «Une guerre civile est inévitable» au Royaume-Uni, estime Elon Musk.
En pleines violences d’extrême-droite au Royaume-Uni, Elon Musk multiplie les interventions sur sa plateforme X pour afficher sa sympathie face aux slogans anti-immigration des émeutiers et attaquer frontalement le gouvernement, remonté contre le rôle des réseaux sociaux dans cette crise. Le ton monte depuis que le multimilliardaire américain a répondu pendant le week-end à un message mettant les violences actuelles sur le compte de «l’immigration de masse» en écrivant: «Une guerre civile est inévitable».
Après Downing Street qui avait dénoncé lundi des propos «injustifiables», la secrétaire d’État chargée à la Justice Heidi Alexander les a qualifiés mardi de «profondément regrettables». «On voit des policiers être sérieusement blessés, des bâtiments incendiés, je pense vraiment que tous ceux qui ont une plateforme devraient exercer leur pouvoir de manière responsable», a-t-elle insisté sur Times Radio. C’est loin d’être la seule intervention d’Elon Musk sur X (ex-Twitter) sur ces émeutes, qui ont démarré sur fond de rumeurs non étayées et en partie démenties sur l’origine et la religion du suspect de l’attaque au couteau qui a tué trois fillettes la semaine dernière en Angleterre. Le jeune homme de 17 ans est né à Cardiff, au Pays de Galles et, selon les médias britanniques, sa famille est d’origine rwandaise.
Mardi encore, l’homme d’affaires – soutien du républicain Donald Trump – a interpellé le premier ministre britannique Keir Starmer sur sa promesse de protéger les attaques contre les mosquées et la communauté musulmane. «Pourquoi toutes les communautés ne sont-elles pas protégées au Royaume-Uni? @KeirStarmer», a-t-il posté, partageant une vidéo d’un rassemblement à Birmingham (centre) où selon des médias, des hommes de confession musulmane se disaient prêts à défendre la rue face à l’extrême droite.
Elon Musk a également écrit ou reposté une série de messages faisant référence à des crimes attribués à des migrants, dénonçant une supposée police à deux vitesses qui serait laxiste envers les minorités ou encore critiquant l’inculpation d’un homme de 28 ans pour incitation à la haine pour des publications sur Facebook sur les émeutes. «On parle du Royaume-Uni ou de l’Union soviétique?» a-t-il demandé au sujet de ce dernier cas.
«Influence énorme»
Pour Julia Ebner, chercheuse à l’Institute for Strategic Dialogue, ces interventions «ne sont pas surprenantes de la part d’Elon Musk, qui alimente les théories du complot et certaines rhétoriques haineuses». Or, «les commentaires en ligne peuvent avoir une influence énorme sur le comportement hors ligne», explique-t-elle à l’AFP, soulignant le besoin de mesures pour «réprimer les discours haineux en ligne ou la mise en valeur de la désinformation et des discours haineux». Depuis le début des émeutes, le gouvernement britannique a plusieurs fois mis en garde les réseaux sociaux et leurs dirigeants, Keir Starmer rappelant encore lundi que «la loi s’applique aussi bien en ligne qu’hors ligne».
Lundi, le secrétaire d’État aux Technologies Peter Kyle a rencontré des représentants de X, mais aussi de Meta (Facebook, Instagram), Google et TikTok. Il leur a demandé de faire en sorte que les utilisateurs propageant des contenus haineux n’aient «nulle part où se cacher». Après avoir racheté Twitter en 2022, Elon Musk a procédé à une vague massive de licenciements qui a décimé les équipes de modération. Il défend une vision radicale de la liberté d’expression. Les spéculations sur l’attaque au couteau de Southport, dans le nord-ouest de l’Angleterre, ont été abondamment relayées sur la plateforme par des influenceurs proches des mouvances d’extrême droite, comme le masculiniste Andrew Tate qui avait qualifié le suspect de «migrant illégal».
Parmi ses interventions, Elon Musk a répondu par des points d’exclamation à un message de l’agitateur antimusulman Tommy Robinson critiquant Keir Starmer, qui a qualifié les casseurs de «voyous». Autrefois supprimé par ce qui était alors Twitter, le compte X de Tommy Robinson, Stephen Yaxley-Lennon de son vrai nom, a été rétabli par son nouveau propriétaire l’année dernière. Depuis, l’audience de ses messages, postés en nombre ces derniers jours depuis ses vacances à Chypre, a bondi, une visibilité encore amplifiée par la réponse d’Elon Musk, qui a 193 millions d’abonnés.
Ces émeutes ne sont pas près de s’arrêter.
Au lieu de répondre à la question existentielle qui est la protection de l’identité nationale, mise en danger par une immigration qui dissout la société et sa culture, la réponse si réponse il y a, consiste à désigner des responsables parmi ceux qui se sentent victimes de cette perte d’identité.
Le sempiternel discours de gauche faussement moralisateur, dont l’humanisme consiste à assassiner une société ancestrale, pour la remplacer par une société sans identité, refuse de fait la protection de la communauté d’accueil au détriment de communautés étrangères défendant elles-mêmes leurs intérêts et devenant même hégémoniques.
Aussi la réponse des pouvoirs en place consiste à élaborer une répression plus forte et plus efficace afin de bâillonner des citoyens britanniques. On se vante d’embastiller un maximum de citoyens, de les traduire en justice et de les condamner à des peines dissuasives. Mais la répression entraine la colère et le cycle est sans fin. Tout cela vient d’un dogmatisme qui veut ignorer à tout prix l’échec d’une vision sociétale qui était acceptable avec un taux d’immigration qui restait minoritaire, mais qui est inacceptable quand les minorités deviennent majoritaires et qui en plus veulent imposer leurs lois, leurs coutumes, et leurs visions de la société.
Dans ce contexte l’affrontement gauche droite n’est plus économique, il devient simplement mais brutalement identitaire. La question n’est plus le confort de vie, mais le sens de la vie tout court.
L’Occident paie le prix de son mépris des valeurs qui fondent toute société organisée, autour de sa propre reproduction, et de la préservation de sa culture. Le mariage et la filiation ont pour fonction d’assurer sa survie culturelle, voire cultuelle. Le fait d’avoir mépriser ces valeurs fondamentales, de n’avoir pas compris qu’une société doivent aussi se reproduire c’est admettre sa propre disparition. Le réveil a lieu dans tout le monde occidental, la gauche appel ça le fascisme, mais en fait la gauche pratique le génocide des sociétés occidentales (avec toutes les lois qui organisent la disparition de la famille *) et c’est peut-être cela le vrai fascisme.
JForum.fr & Le Figaro
- Deux facteurs déterminent l’évolution de la natalité : le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants, et leur propension à en avoir, qui se mesure par l’indicateur conjoncturel de fécondité. En 2023, cet indicateur s’élève à 1,68 enfant par femme en France. févr. 2024.
- Un chiffre record. Sur la période d’observation 1990-2023, le ratio IVG sur naissances de 2023 a dépassé un record en atteignant 0,32 (234.300 IVG /726.000) naissances en France) soit une progression de plus de 10% par rapport à 2021 (0,29). oct. 2023.
Pour atteindre le chiffre minimal pour la reproduction d’une société – sans compter les morts par accidents, et maladies – il est de 2.0 moins 1.68 = 0.32. C’est l’IVG ce que l’on veut garantir par la constitution. C’st une société qui marche sur la tête.
Excellente analyse !
Cauchemar prémonitoire pour les Français, les Belges, les Danois… Le plan secret des frères musulmans commence à se révéler, l’incompatibilité de Coran avec l’occident (à moins d’un Salam = absorption, islamisation) commence à se mettre en évidence. La tolérance stupide occidentale commence à faire payer ses fanatiques. Les donneurs de leçons de morale à Israël, vont finir par payer leur soutient à la barbarie orientale. Le wokisme montre ses dents cruelles et trahit ses adeptes. Le Thora nous dit que celui qui a pitié des méchants finira par être cruel avec les gentils.