Un rapport révèle que le Hamas gonfle le nombre de morts

Un rapport révèle que le Hamas gonfle le nombre de morts

L’analyse a révélé que les données comportaient des représentations erronées des victimes, les décès naturels étant comptés parmi les victimes de guerre, et une classification erronée systématique du statut, de l’âge et du sexe des combattants pour amplifier le nombre de décès civils.

Par Miri Weissman

Une analyse approfondie menée par la Henry Jackson Society, un institut de recherche britannique, a révélé une manipulation systématique des chiffres des victimes de la guerre à Gaza par les autorités du Hamas, notamment une mauvaise catégorisation des décès et une inflation délibérée du nombre de victimes civiles, a rapporté samedi le Telegraph .

L’analyse a révélé que les données comportaient des représentations erronées des victimes, les décès naturels étant comptés parmi les victimes de guerre, et une classification erronée systématique du statut, de l’âge et du sexe des combattants pour amplifier le nombre de décès civils.

Le rapport examine les déclarations du ministère de la Santé selon lesquelles plus de 44 000 personnes sont mortes depuis le début de la guerre qui a suivi les attentats du 7 octobre. Alors que les services de renseignements israéliens et américains indiquent qu’environ 17 000 de ces victimes étaient des membres du Hamas, le rapport souligne que cette distinction cruciale est largement absente de la couverture médiatique internationale.

Les chercheurs ont identifié des anomalies significatives dans les données, notamment environ 5 000 décès naturels, tels que des décès par cancer, inclus dans les chiffres des victimes de guerre.

L’enquête a révélé des cas de fausses déclarations délibérées, où des victimes de sexe masculin ont été enregistrées comme des femmes et des adultes classés comme des enfants, les âges étant systématiquement modifiés pour gonfler le nombre déclaré de jeunes victimes.

Les auteurs du rapport concluent que ces statistiques gonflées sont utilisées comme une arme pour promouvoir un récit selon lequel les FDI cibleraient sans discrimination les civils, tout en occultant la proportion importante de victimes terroristes.

Des Palestiniens prient à côté des corps recouverts de couvertures de personnes tuées après une frappe aérienne israélienne, lors de leurs funérailles dans le camp de réfugiés d’Al Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 13 décembre 2024 (Photo : EPA/Mohammed Saber)

L’analyse critique les principaux médias internationaux, dont la BBC, le New York Times et CNN , pour avoir publié les chiffres du ministère de la Santé sans vérification indépendante.

Les responsables palestiniens ont vivement contesté ces conclusions. Le Dr Husam Zomlot, qui dirige la mission palestinienne au Royaume-Uni, a qualifié le rapport d’« immoral et non professionnel », affirmant que les chiffres des victimes avaient été validés par l’ONU et d’autres organisations internationales. Il a souligné que le nombre de morts continue d’augmenter en raison du nombre de victimes toujours coincées sous les décombres et des décès dus à la malnutrition et à l’effondrement du système de santé.

JForum avec ILH