« Dragon »: le nom du nouveau sous-marin israélien qui entrera en service opérationnel en 2025 a été annoncé
Plus tôt mardi, une cérémonie officielle a eu lieu en Allemagne pour nommer le sixième sous-marin de la marine israélienne, « INS Drakon » – ou « Dragon », bien que le navire ne soit livré qu’en 2025, a indiqué l’armée israélienne.
Le sous-marin Dolphin 2 est toujours en cours de tests et continue sa production au chantier naval de Kiel, en Allemagne.
Le nom proposé était à l’origine Dakar, du nom d’un sous-marin israélien qui a coulé en 1968, et celui de« Dragon » était censé être un compromis après que plusieurs familles de marins tombés du Dakar original ont protesté contre la proposition de recycler le nom.
La Marine note que le mot « dragon » en hébreu contient les lettres qui forment Dakar, préservant ainsi la mémoire du sous-marin coulé.
Au lieu de cela, « Dakar » sera retenu comme nom de famille général pour les futurs sous-marins de la Marine, dont la livraison est prévue au début de la prochaine décennie.
Selon le porte-parole de Tsahal, le sous-marin « INS Drakon » sera équipé de systèmes uniques, notamment de technologies pionnières qui élargiront la portée des capacités de l’armée israélienne dans les différents domaines.
Ci-dessous la déclaration du porte-parole de Tsahal :
Dans l’ombre des combats : Tsahal dévoile le sixième sous-marin, le sous-marin « Dragon Brother », qui constituera une arme stratégique sur divers champs de bataille. Aujourd’hui (mardi), une cérémonie de baptême a eu lieu au chantier naval de Kiel en Allemagne pour le sixième sous-marin de Tsahal dirigé par le commandant de la marine, le général David Sa’ar Selma. En outre, le début du processus de construction des futurs sous-marins de type Dakar de l’armée israélienne, qui devraient être livrés au début de la prochaine décennie, a été célébré. Au cours de la cérémonie, le sous-marin a reçu son nom officiel : « Ahi Dragon » (un navire de guerre de la marine israélienne).
Le nom « Dragon » a été choisi, ce qui signifie une créature marine mythique qui représente la force et l’excellence.
Le sous-marin devrait être livré à Tsahal courant 2025, après quoi il naviguera vers son port d’attache et rejoindra les autres sous-marins opérationnels de la Marine.
Le sous-marin « Brother Dragon » fait partie de la famille de sous-marins « Dolphin AIP » qui contiendra des systèmes uniques, notamment une technologie de pointe qui étend les capacités de Tsahal dans divers domaines.
Le commandant de la marine, le général de division David Sa’ar Salama, a déclaré : « Le sous-marin « Brother Dragon » sera la pierre angulaire pour assurer la sécurité de l’État d’Israël grâce à sa capacité à rester invisible, il sera présent à distance et des zones mystérieuses pendant de longues périodes. Ce sera un sous-marin qui représentera un multiplicateur de force des capacités et de la grandeur de la Marine, de Tsahal et de l’État d’Israël, confrontés à des défis complexes.
JForum.fr avec Nziv
Crédit photo : porte-parole de Tsahal
![]() |
![]() |
J’ai déjà récemment souligné sur ce site, le retard pris par Israël, en matière d’intelligence artificielle en environnement incertain, et le journal Jérusalem Post rebondit dessus en publiant un article montrant le recul d’Israël, dans les classements internationaux, de la 20ième à la 30ième place, dans ce domaine. Je maintiens que le gouvernement israélien doit investir en AI, face à la compétition internationale, et appliquer cette discipline aux forces navales, jusqu’à réaliser des sous-marins entièrement automatisés, capables de lancer des missiles à longue portée, équipés de charges nucléaires.
Face aux menaces de pays lointains, Israël doit adopter une stratégie de défense navale mondiale, et se doter d’au moins un porte-avions à propulsion nucléaire, avec 40 avions de combat sur la plateforme, et entouré d’une escadre de navires lance-missiles. Je sais que ce n’est pas facile, mais c’est un prix à payer, en travail, pour vivre en paix. Le premier prix à payer est d’empêcher les corrompus israéliens de détourner des commissions occultes et autres backshichs de la commande de ce sous-marin, sur des comptes off-shore, afin d’éviter que cela ne dérape.