L’Armée Israélienne Étend ses Enquêtes sur les Crimes de Guerre
L’armée israélienne a récemment intensifié ses efforts pour enquêter sur des allégations de crimes de guerre potentiels commis pendant le conflit en cours. Ce développement marque une augmentation significative du nombre d’enquêtes par rapport aux rapports antérieurs. Actuellement, environ 300 incidents font l’objet d’une enquête, soit près du double des chiffres précédemment communiqués.
Le 27 mai dernier, l’avocate générale militaire de Tsahal, Yifat Tomer Yerushalmi, avait annoncé l’ouverture de 70 enquêtes criminelles concernant des crimes de guerre possibles. Cette annonce a été suivie d’une mise à jour rapportée par le Jerusalem Post le 19 juillet, qui indiquait que la division juridique de Tsahal avait lancé environ 75 enquêtes criminelles complètes, avec environ 60 enquêtes opérationnelles supplémentaires. Le total s’élevait alors à moins de 150 enquêtes.
Cependant, les derniers chiffres révèlent que le nombre d’enquêtes a doublé pour atteindre environ 300. Cette hausse reflète l’engagement de l’armée à examiner de manière approfondie toutes les allégations d’infractions durant le conflit.
Les nouvelles informations sur l’expansion des enquêtes proviennent d’une requête déposée par un groupe militaire de haut niveau auprès de la Cour pénale internationale (CPI). Ce groupe cherche à persuader la CPI de rejeter une demande du procureur Krim Khan pour des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant. Le groupe de requérants est composé d’anciens généraux militaires et de hauts responsables juridiques de plusieurs pays d’Amérique du Nord et d’Europe, qui contestent la validité des accusations portées contre les dirigeants israéliens.
La CPI fonctionne sur le principe de complémentarité. Cela signifie que la Cour intervient uniquement lorsque les systèmes judiciaires nationaux ne peuvent pas ou ne veulent pas poursuivre les crimes relevant de sa compétence. Si un pays mène une enquête ou un procès de bonne foi concernant un crime, la CPI ne peut pas intervenir. La CPI agit en dernier recours.
L’augmentation des enquêtes criminelles pourrait avoir des implications importantes sur le plan juridique et politique. D’une part, elle démontre la volonté de l’armée israélienne de se conformer aux normes internationales en matière de droits de l’homme et de lois de la guerre. D’autre part, elle pourrait influencer les procédures en cours à la CPI et les perceptions internationales concernant la conduite d’Israël pendant le conflit.
Les enquêtes menées par Tsahal sont également cruciales pour contrer les accusations internationales de crimes de guerre et pour renforcer la position juridique d’Israël sur la scène mondiale. En examinant ces incidents de manière rigoureuse, l’armée israélienne espère prouver sa capacité à traiter les violations présumées de manière indépendante et impartiale.
L’extension des enquêtes sur les crimes de guerre par l’armée israélienne représente un développement majeur dans la réponse d’Israël aux allégations internationales. Alors que la pression juridique s’intensifie, la manière dont ces enquêtes seront menées et résolues pourrait avoir des répercussions durables sur la politique intérieure et la diplomatie internationale d’Israël. Le défi consiste maintenant à mener ces enquêtes avec transparence et rigueur pour garantir justice et responsabilité.
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