Tsahal à l’avant-garde de la guerre des drones
Dans les récents affrontements avec les groupes palestiniens, l’armée israélienne a largement exploité les capacités offertes par les drones et les petits véhicules aériens sans pilote. Une utilisation massive qui pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire militaire régionale.
De Gaza à la Cisjordanie en passant par le nord du pays, Tsahal a intégré ces engins dans sa doctrine opérationnelle. Que ce soit pour scanner une zone avant l’entrée des troupes, repérer des menaces ou encore frapper des cibles, les drones sont devenus un outil indispensable sur le champ de bataille.
La récente opération Iron Swords illustre à quel point ces aéronefs sans équipage sont au cœur de la stratégie israélienne. Des images ont ainsi montré un véritable combat aérien opposant les drones de l’armée à un groupe de terroristes à Tulkarem.
Pour les militaires, le recours intensif à ces technologies a permis d’épargner la vie de nombreux soldats. Un commandant d’unité dispose désormais systématiquement d’un opérateur de drone hautement qualifié au sein même de son escouade d’avant-garde.
Face à cette nouvelle donne, Tsahal s’est lancée dans un vaste programme de formation accélérée. Fantassins, blindés, génies ou forces spéciales, toutes les troupes sont entraînées à piloter ces précieux auxiliaires aériens au combat.
L’armée israélienne met ainsi à profit un demi-siècle d’expérience dans ce domaine. Dès la guerre de Kippour en 1973, elle avait acquis ses premiers drones pour coordonner les tirs d’artillerie. Une avant-garde qui allait se confirmer au fil des décennies suivantes.
Mais la menace vient aussi de l’ennemi, qui dispose de ses propres capacités en la matière, même rudimentaires. Le Hamas et le Hezbollah utilisent notamment des drones armés ou des engins kamikazes pour tenter de franchir les défenses israéliennes.
Pour contrer plus efficacement la menace des drones ennemis, Israël mise sur des solutions de pointe utilisant la technologie laser. D’ici environ 18 mois, un système laser développé par le ministère de la Défense devrait être opérationnel, offrant une capacité accrue d’interception.
Parallèlement, les autorités militaires collaborent étroitement avec l’industriel Elbit Systems en vue de concevoir un système laser aéroporté. Celui-ci, une fois intégré sur des avions ou des drones israéliens, permettra de compléter l’arsenal anti-drones par une capacité de neutralisation en vol.
Cependant, les délais de développement et de mise en œuvre de cette arme prometteuse restent conséquents. Il faudra patienter encore de 3 à 4 ans et demi avant que ce système laser aérien de dernière génération ne soit pleinement opérationnel sur le terrain.
Jforum.fr
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Israël est peut-être à l’avant garde dans de nombreux domaines technologiques, cela rassure et fait du bien, mais c’est de la grandiosité. Ce qui compte dans la guerre, c’est le résultat final: après 8 mois de guerre, les otages n’ont pas tous été libérés, des roquettes pleuvent toujours sur l’État Juif, des soldats Juifs meurent toujours. Il faut donc arrêter de se croire intelligent quand on ne l’est pas, reconnaître l’ampleur de la défaite actuelle face aux arabes, et chercher plutôt l’efficacité et le résultat.