Trump déclenche une tempête à Wall Street
Un krach aux allures de réplique sismique
Les marchés financiers ont débuté la journée sous le choc. L’annonce d’une nouvelle vague de tarifs douaniers imposée par Donald Trump a provoqué une chute vertigineuse des principaux indices boursiers. Le S&P 500 a dégringolé de 3,4 %, un effondrement digne des pires séances depuis septembre 2022. Le Nasdaq, qui concentre les grandes valeurs technologiques, a encaissé un revers encore plus brutal avec une perte de 4,6 %. Quant au Dow Jones, il s’est enfoncé de 1 200 points en quelques heures, une chute de plus de 2 %.
Dans l’arène du commerce international, cette décision a pris des allures de détonateur. Washington a fixé une taxation minimale de 10 % sur l’ensemble des importations à partir du 5 avril. Certains partenaires commerciaux, notamment la Chine, subiront des prélèvements encore plus lourds. À partir du 9 avril, ces derniers verront s’ajouter des droits de douane « réciproques », un concept qui rappelle les heures les plus tendues de la guerre commerciale entre les deux puissances. Pour sa part, Israël est frappé par un tarif de 17 %, un coup dur qui fait réagir son secteur industriel.
Chute libre des multinationales et déroute monétaire
Le tremblement de terre boursier s’est répercuté sur les grands noms de l’industrie mondiale. Nike a plongé de 11 %, Apple a perdu 8 % de sa valeur, tandis que Nvidia et Tesla ont respectivement cédé 5 % et 3,5 %. Les investisseurs ont fui les actifs libellés en dollars, provoquant une baisse soudaine de 2,4 % de la monnaie américaine face à un panier de devises internationales. L’analyste Francesco Pessola, de la banque ING, a décrit la situation comme un « vote de défiance envers les 100 jours de Trump ».
Israël, bien que moins exposé que d’autres marchés, a connu une journée agitée. Le dollar n’y a progressé que de 0,16 %, fixé à 3,705 shekels, tandis que l’euro a bondi de 2,5 % pour clôturer à 4,092 shekels. La Bourse de Tel-Aviv a entamé la séance en territoire négatif avec des replis avoisinant 1,5 %, avant de se redresser en partie. En fin de journée, les pertes étaient contenues entre 0,5 % et 0,9 %.
L’Europe vacille sous l’onde de choc
La panique ne s’est pas limitée aux États-Unis. De l’autre côté de l’Atlantique, les marchés européens ont également essuyé une tempête. Le Stoxx Europe 600, qui réunit les principales valeurs du Vieux Continent, a perdu 2,3 %. Les entreprises tournées vers l’exportation ont été les plus durement touchées, à l’image de celles du secteur automobile et des produits de luxe, fortement dépendantes des échanges internationaux.
Ce nouveau coup de massue sur les marchés ravive les souvenirs de la guerre commerciale de 2018-2019, où la stratégie protectionniste de Trump avait entraîné une série de répliques économiques. Avec ces nouvelles mesures, la tempête ne fait peut-être que commencer.
Jforum.fr
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Le moindre pet de mouche chez les spéculateurs boursiers provoque des crises de paniques et jaunisses aiguës, ils n’en seront pas à une déclaration de près…Il y en a même comme la très étrange agence Moodies qui font de l’ingérence politique décomplexée avec chantage à la baisse de notation financière si le contexte politique ne plaît pas à leur vision gauchiasse du monde…Ce théâtre financier est au moins aussi piteux que celui de l’ONU…
Je pense que Trump veut écraser et dominer la vieille Europe en y instaurant une division économique et en forçant chaque pays de l’UE à négocier des conditions étant favorable à ses intérêts…Je doute qu’avec l’étendue du marché américain, les quelques produits européens freines à l’importation ne créent une si terrible inflation pour les autochtones, qui se tourneront vers les entreprises locales…
Et je le trouve assez légitime à mettre un frein net et brutal aux abus commerciaux deloyaux de la Chine, devastant des pans économiques entiers des pays occidentaux avec l’invasion écrasante de ses produits à 2 cent troués d’une qualité merdique produits dans des conditions à la limite de l’esclavage…