Une pneumonie qui tombe à pic, après le faux-pas plein de dédain d’une candidate démocrate sans arguments et qui éclabousse de son mépris le « bas peuple »???  Bill Clinton propose de relever sa femme au pied levé, lors d’événements prévus à Las Vegas mercredi. Il minimise « l’incident » du 11 Septembre, -mauvais choix de date pour défaillir- comme résultant d’une déshydratation dont elle aurait déjà souffert autrefois, alors que son camp lui en veut de plus en plus de maintenir le secret sur son état de santé, laissant ainsi les rumeurs les plus folles circuler (entre autres par l’entremise de Wikileaks d’Assange, au départ. Des médecins à agenda politique marqué se déclarent sur Internet pour porter des diagnostics de Parkinson et autres gentillesses.  
Quoi qu’il en soit, ils sont de plus en plus nombreux dans son camp à souhaiter en changement de fusil d’épaule et de candidat, l’unedes valeurs sûrers pouvant être Joe Biden, actuel vice-Président d’Obama. O u le choix du « changement dans la plus pure continuité ». 

Trump éreinte Clinton et se pose en rassembleur

 

Donald Trump visite un centre d'appel à Ashville (Caroline du Nord).

Le candidat républicain profite de la mise hors course de sa rivale démocrate pour asséner ses coups avec force, s’emparant désormais du costume de grand rassembleur.

Envoyé spécial à Baltimore (Maryland) et Ashville (Caroline du Nord)

Donald Trump a commencé la journée de lundi en souhaitant «un bon rétablissement» à Hillary Clinton atteinte d’une pneumonie. Ce n’était qu’une formule de politesse. En campagne à Baltimore (Maryland) et Ashville (Caroline du Nord), il a profité de la mise hors course de sa rivale pour asséner ses coups avec une force et une assurance décuplées, comme un boxeur sentant le KO à sa portée.

Devant les membres de la Garde nationale réunis pour leur convention annuelle, le candidat républicain a expédié les figures imposées. «Quand je serai votre président – je pense que ça va arriver, et nous allons le savoir très bientôt – vous aurez un ami sincère et loyal à la Maison-Blanche.» Il a promis aux militaires la levée du plafonnement budgétaire, «le meilleur équipement du monde» et, «au lieu de guerres sans fin, un vrai plan pour vaincre l’Etat islamique».

Mais il a surtout lancé la contre-attaque, trois jours après la sortie d’Hillary Clinton sur «le panier des déplorables – racistes, sexistes, islamophobes», dans lequel elle jette la moitié des supporteurs de Trump jugés «irrécupérables». «Elle a diffamé, insulté, traîné dans la boue les gens fantastiques qui soutiennent notre campagne, a riposté Trump. Des gens de tous horizons, de tous les coins d’Amérique, qui travaillent dur et veulent un meilleur avenir. Ce sont eux qu’Hillary Clinton diabolise, qu’elle qualifie de déplorables, irrécupérables et non-américains!»

«Elle et ses riches donateurs ont bien ri ensemble. Ces initiés n’ont que mépris pour les citoyens sans pouvoir qui se battent pour gagner leur vie. Elle a exprimé sa pensée profonde, a pousuivi Trump. C’est la même arrogance qui lui a fait violer la loi comme secrétaire d’Etat, mentir au Congrès et accorder des faveurs à la Fondation Clinton. Elle se considère au-dessus des lois.»

Ce discours percutant débouche sur un renversement des rôles: c’est la critique du camp de Trump, bâti autour du rejet du politiquement correct, qui devient elle-même politiquement incorrecte. «Je fais campagne pour que les puissants ne puissent plus maltraiter les sans-grade. Je fais campagne pour être votre voix. Hillary Clinton utilise les mots de raciste ou de xénophobe pour intimider les honnêtes citoyens. Elle est la voix des 10% qui sont au sommet. Son dédain la disqualifie : vous ne pouvez pas prétendre à la présidence si vous avez dans votre cœur autant de mépris pour les électeurs américains.»

Par contraste, Donald Trump, qui n’a jamais hésité à provoquer et à diviser, s’empare maintenant du costume de grand rassembleur. «Notre campagne est vouée à améliorer la vie de tous les Américains, dit-il. Nous serons un seul peuple devant Dieu, saluant un seul drapeau. Nous rendrons l’Amérique plus forte, plus sûre et plus grande!»

L’exploitation politique du grave faux-pas de Clinton est maximale et, à en juger par les réactions des auditoires de Trump, elle n’est pas sans effet. Il va falloir que la candidate démocrate sorte rapidement de sa convalescence si elle ne veut pas voir le train de Trump s’éloigner à toute vapeur.

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