Des imams français et étrangers se sont recueillis mercredi dans l’école juive Ohr Thora à Toulouse, où l’enseignant Jonathan Sandler, 30 ans, ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel, 4 ans, ainsi que Myriam Monsonégo, 7 ans, la fille du directeur, ont été assassinés en mars 2012 par Mohamed Merah, une étape de la « marche des musulmans contre le terrorisme » qu’ils ont entamée samedi à Paris.
Elle s’achèvera par une rencontre vendredi à 14H00 à l’Elysée. Les imams ont en revanche indiqué avoir annulé leur visite prévue à Nice pour des raisons de sécurité.
Français, allemand et tunisien notamment, la trentaines d’imams ont rencontré des représentants de la communauté juive de Toulouse ainsi que le directeur de l’établissement, Jacob Monsonégo, dont Myriam, la fille, a été exécutée par le djihadiste.
Dans la cour de l’école, les imams ont prié devant une sculpture commémorative et déployé une banderole où l’on pouvait lire « Marche des musulmans contre le terrorisme » en arabe, allemand, français et anglais.
« Nous sommes ici en tant qu’imams, en tant que musulmans, afin de communiquer notre sympathie, notre solidarité. Nous disons que ce qui a été fait en notre nom ou au nom de notre religion n’est pas le véritable visage de notre religion », a déclaré en allemand Mohamed Taha Sabri, imam à Berlin.
« Je crois beaucoup à ces gestes symboliques: un homme donne la main à un autre homme et sa relation change », a déclaré Marek Halter.
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