Le 19 mars dernier, face au lycée Blaise-Pascal de Segré, des croix gammées sont découvertes dans une venelle.
L’une d’entre elles est peinte sur un appartement où réside une famille de confession juive.
« On subit un harcèlement encore plus violent depuis que mon mari a été vu avec une kippa sur la terrasse » , expliquait, alors, la jeune femme de 22 ans qui a vécu ces tags comme une attaque.
Si la famille explique se faire insulter, elle ne fait pas pour autant état de propos antisémites. L’enquête suit son cours.
« Une déferlante de déchets »
En avril dernier, cette famille qui réside depuis le mois de septembre dans la commune, disait vivre un « enfer ».
Celui-ci ne semble pas s’être arrêté. « Nous recevons une déferlante de déchets sur notre terrasse » , explique-t-elle.
« Soutenue et accompagnée »
« Dans ce genre de situation, on rencontre les gens, on cherche des solutions » , explique Gilles Grimaud, maire de Segré-en-Anjou Bleu.
Lors du dernier conseil municipal, l’élu a assuré que la famille a été « soutenue et accompagnée. Elle a immédiatement été reçue par le maire délégué, Bruno Chauvin, et la responsable du service logement ».
La famille, ne souhaitant pas rester à proximité du logement qu’elle occupe à l’heure actuelle, a accepté une proposition de logement social dans une commune déléguée.
Source Ouest France
Une petite enquête de voisinage pour mettre la main sur les agresseurs serait préférable, plutôt qu’obliger cette famille à déménager.