Des tirs de roquettes poussent Netanyahu hors du rassemblement d’Ashdod – Un cadeau de propagande palestinienne à l’Iran et au Hezbollah

Les frappes aériennes israéliennes contre 15 cibles du Hamas à Gaza dans la nuit du mardi 10 septembre n’ont pas effacé les scènes du Premier ministre Binyamin Netanyahu et du chef de l’opposition bleu-blanc Gaby Ashkenazi, évacués de leurs rassemblements électoraux à Ashdod et Ashkelon sous les tirs de roquettes depuis Gaza. L’attaque palestinienne a été planifiée avec précision pour couper court aux discours de la campagne, au moment même où ils ont commencé et pour représenter la foule en fuite, paniquée, indiquant des renseignements précis sur le programme de ces rencontres. Netanyahu est revenu sur la scène quelques minutes plus tard, mais le mal était fait.

Les organisations terroristes palestiniennes à Gaza savaient où, quand et qui organiseraient ces événements préélectoraux. Ils ne visaient pas à tuer qui que ce soit, cette fois-ci, mais seulement à réaliser une opération coup de poing, en matière de propagande, en frappant les plus hautes personnalités de la sécurité israélienne. Elles se sont également déplacées avec une vitesse inhabituelle. Dans le passé, les roquettes palestiniennes visaient, en général, d’abord les cibles proches, puis se propageaient vers les villes les plus éloignées de la bande de Gaza. Cette fois, Ashdod et Ashkelon ont été prises pour cibles directement avant tout préambule habituel.

Les groupes terroristes de Gaza ont adopté le régime de représailles rapide mis en place par leurs alliés, l’Iran et le Hezbollah, en Syrie le lundi 9 septembre, lorsque la milice chiite Imam Hossein a tiré deux roquettes sur les positions de l’armée israélienne, sur le mont Hermon, sur ordre de leurs officiers Al Qods, quelques heures après une frappe aérienne en Irak.

Tous ces groupes violents se rassemblent, sous la direction de Téhéran, pour produire un effort majeur visant à mettre à bas le gouvernement Netanyahu et à anéantir la confiance des électeurs dans le Premier ministre, en tant que gardien de la sécurité nationale, juste à temps pour les élections générales du 17 septembre. La tactique collective visant à renverser la situation du le Premier ministre du Likoud, comme l’a révélé DEBKAfile, a été annoncée lors d’un sommet secret tenu à Beyrouth le 23 août, auquel assistaient le commandant des Gardiens de la révolution iranien, le général Hossein Salami, le chef d’Al Qods, le général Qassem Soleimani et le président du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Leur stratégie a remporté un important coup de poker, en matière de propagande pour Téhéran, le Hezbollah et Gaza mardi soir, lorsque des clips vidéo ont exposé en pleine lumière des gardes de sécurité emmenant Netanyahu loin de la tribune à Ashdod, au son des alertes à la roquette et du public fuyant dans toutes les directions.

Des avions israéliens ont ensuite frappé une quinzaine de cibles terroristes du Hamas dans le nord et le centre de la bande de Gaza, notamment des ateliers de fabrication d’armes, plusieurs emplacements dans l’enceinte navale de l’organisation et un tunnel terroriste, en réponse aux tirs de roquettes lancés précédemment à partir de Gaza.

Dans cette réplique, cependant, Israël a continué à retenir ses coups, s’abstenant toujours d’une importante contre-offensive, six jours avant les élections nationales.

Rocket fire hustling Netanyahu from Ashdod rally – Palestinian propaganda gift to Iran & Hizballah

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