Réunion à Doha entre les chefs du Mossad, de la CIA et le Premier ministre qatari sur les otages à Gaza

Des pourparlers cruciaux ont eu lieu à Doha entre les chefs du Mossad israélien, de la CIA américaine et le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed Bin Abdulrahman al-Thani, visant à trouver une résolution à la crise des otages à Gaza. Une source informée de la réunion a déclaré à Reuters que l’issue des discussions n’était pas claire.

La réunion trilatérale entre David Barnea, chef du Mossad, le directeur de la CIA William Burns et le Premier ministre qatari a eu lieu après que des médiateurs qatariens ont discuté des paramètres potentiels d’un accord avec les responsables du Hamas. L’avantage de cette rencontre était de réunir les parties prenantes autour de la table en temps réel pour accélérer le processus, selon la source.

Les discussions ont notamment abordé la question délicate de l’autorisation des importations humanitaires de carburant à Gaza, refusées jusqu’à présent par Israël par crainte de détournement à des fins militaires par le Hamas. Mercredi, des informations ont circulé selon lesquelles la libération de 10 à 15 otages pourrait être envisagée en échange d’une pause humanitaire d’un à deux jours dans le conflit qui ravage Gaza.

Pendant ce temps, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, s’est rendu à Abou Dhabi pour une rencontre avec le président émirati, Cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan. Bien que l’objectif de la visite ne soit pas immédiatement clair, il convient de noter que contrairement au Qatar, les Émirats arabes unis entretiennent des relations diplomatiques avec Israël depuis un accord de normalisation négocié par les États-Unis en 2020. L’évolution de la situation dans la région reste à suivre de près.

Cette réunion revêt une grande importance, sinon le chef de la CIA ne se serait pas déplacé. L’exploitation des otages par le Qatar et le Hamas pour exercer une pression sur Israël n’est pas une nouveauté. Il est probable qu’Israël ait refusé les conditions proposées, ce qui pourrait expliquer la démarche du Premier ministre qatari sollicitant le soutien de son homologue émirati. Sachant qu’Abou Dhabi entretient des relations avec Israël, il pourrait contribuer aux pressions visant à obtenir un cessez-le-feu et à assurer l’approvisionnement en carburant pour le Hamas.

il faut également noter, que ce soir, jeudi, La Maison Blanche a déclaré qu’Israël avait accepté de mettre en œuvre des pauses quotidiennes de quatre heures dans les combats dans le nord de Gaza

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o.icaros

C’est des discussions de marchands de tapis. On ne libère pas les otages par petits paquets. Et selon quels critères?

Damran

Biden et ceux qui tirent ses ficelles sont prêts à tout pour obtenir la libération de quelques otages américains des mains du hamas, afin d’obtenir une victoire diplomatique même minime.
Le Qatar est le plus grand Etat crapuleux de la planète, il est toujours là dans les affaires mafieuses, mais qu’importe, on lui donne toujours le rôle de négociateur.
Il parait difficile de changer cette situation, cet Etat voyou participe à tous les coups tordus et en plus, il prête de l’argent à tous les pays en faillite, France en tête, qui vit au-dessus de ses moyens et qui distribue à tour de bras de l’argent magique, voilà pourquoi elle s’est engagée à fond dans ce conflit….