Guy Millière – Je me suis gardé d’écrire quoi que ce soit sur le crash aérien survenu voici quelques jours. La description et l’analyse des faits ont été effectuées ici, de manière excellente, par Jean Patrick Grumberg. L’enquête est en cours, et est loin d’être achevée. De multiples zones d’ombre persistent. Des rumeurs circulent qui ne sont, pour l’heure, que des rumeurs.

Un certain nombre de points me semblent devoir être mis en avant bien davantage qu’ils ne le sont aujourd’hui.

Il est avéré qu’El Al et l’ensemble des compagnies nord-américaines imposent qu’il y ait toujours deux personnes dans le cockpit d’un avion : la quasi-totalité des compagnies européennes n’appliquaient pas cette règle jusqu’à ces derniers jours. Si cette règle avait été appliquée, Andreas Lubitz n’aurait pu être seul dans le cockpit de l’avion de Germanwings. Voler avec El Al, ou une compagnie nord-américaine, présente des garanties de sécurité supérieures. Des changements s’opèrent en Europe : il a fallu un crime abominable pour que le changement vienne, très tardivement.

Il est avéré aussi que les règles de recrutement et de suivi médical des pilotes sont plus strictes chez El Al et chez les compagnies nord-américaines. Si des règles de recrutement et de suivi médical plus strictes avaient été appliquées par Germanwings, Andreas Lubitz n’aurait pas été aux commandes d’un avion de tourisme, ni le jour du crime, ni aucun autre jour. Je dois le répéter : voler avec El Al, ou une compagnie nord-américaine, présente des garanties de sécurité supérieures. Je ne suis pas certain que là, des changements s’opéreront en Europe. L’invocation du secret médical faites par le personnel soignant qui s’occupait d’Andreas Lubitz, par ailleurs, a une dimension obscène : les médecins concernés sont coupables de non assistance de personnes en danger et de complicité de crime.

Le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) en France dépend du gouvernement, et n’est donc pas autonome, à la différence de son équivalent américain : ce qui signifie qu’il peut recevoir des ordres et directives du gouvernement, et ne mène pas ses enquêtes en toute indépendance ; ce qui entraîne inéluctablement des soupçons et de la défiance, avec toutes les conséquences qui peuvent découler. On peut noter qu’il a fallu que certaines informations soient publiées dans la presse américaine pour que, quelques heures plus tard, le BEA français et la justice française révèlent des éléments qui n’auraient peut-être pas été révélés sans cela. La séparation des pouvoirs et l’autonomie des services d’enquête sont indispensables dans une société libre. La France n’est pas, pleinement, une société libre. Les autres sociétés européennes non plus, et que l’enquête soit désormais européenne change fort peu de choses sur ce plan.

Qu’on parle encore du « suicide » d’Andreas Lubitz montre que les mots en Europe perdent leur sens, ce que je sais, hélas, depuis longtemps. Andreas Lubitz est un meurtrier de masse, un assassin abject, et aucune « dépression » ne peut diminuer l’abjection de son geste. Outre la perte du sens des mots, on use, en Europe, bien trop de la psychologie ou la psychiatrie aux fins de trouver des explications ou d’atténuer les condamnations morales. Andreas Lubitz appartient aux rebuts de l’humanité et ne peut que susciter dégoût et mépris. Ses parents sont invisibles depuis le jour du crime : il est à souhaiter qu’ils restent invisibles. Ils ont eu-mêmes un degré de complicité : on ne vit pas en compagnie d’un psychopathe en ne percevant rien, en ne sachant rien, et quand ce psychopathe a la responsabilité de la vie d’autres, c’est plus grave encore.

Que des pages Facebook glorifiant le crime et présentent Andreas Lubitz comme un « martyr » de l’islam ne signifie pas qu’il s’est converti à l’islam (nulle preuve n’existe de cela, jusqu’à nouvel ordre) : cela signifie néanmoins qu’il existe des gens assez dépravés pour voir dans un crime abominable une action glorieuse, et cela signifie qu’il existe des musulmans pour trouver cette action assez glorieuse pour la revendiquer au nom de l’islam (que nul ne dise que les pages Facebook en question ont été ouvertes par des ennemis de l’islam, et se dissimulent derrière cette excuse : quels que soient ceux qui ont ouvert ces pages, des commentaires très approbateurs venant, à l’évidence, de musulmans, ont été placés sur elles avant que les pages soient retirées de Facebook, et disparaissent.

Que de tels commentaires approbateurs aient pu apparaître n’a rien de surprenant : si, bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des meurtriers de masse (il existe des musulmans modérés), la quasi-totalité des meurtres de masse commis au cours des quatre dernières décennies l’ont été, c’est un fait, par des musulmans ayant basculé vers l’islamisme.

Que prendre l’avion implique des mesures de sécurité coûteuses et nuisibles à la liberté de tout un chacun de voyager découle entièrement du terrorisme islamique.

Qu’il ait été décidé de blinder et sécuriser les cockpits d’avions a été le résultat du terrorisme islamique. Le terrorisme islamique est donc fondamentalement responsable de la possibilité qui a été offerte à Andreas Lubitz de commettre un crime de masse.

L’islamisme, et le terrorisme islamique, sont donc fondamentalement responsable du crime de masse lui-même et de cent quarante neuf morts (je ne compte pas l’assassin qui s’est infligé à lui-même la peine de mort parmi les victimes).

© Guy Millière pour Dreuz.info.

Selon le quotidien populaire allemand « Bild », Andreas Lubitz avait en fait une petite amie, et attendait même un heureux événement.

Alors que les révélations s’enchaînent autour de la personnalité et les problèmes psychiatriques dont souffrait Andreas Lubitz, le copilote du vol de Germanwings qui a, selon les éléments de la première boîte noire, délibérément précipité l’Airbus mardi, une nouvelle rumeur pourrait continuer d’entretenir le mystère autour de celui que les Allemands surnomment déjà « le pilote fou ».

Le quotidien allemand Bild, qui a mobilisé sur l’affaire de l’A320 pas moins de 23 reporters, est formel : le copilote avait une petite amie, et celle-ci est enceinte. Une information confirmée par le très sérieux Spiegel. La « veuve » serait professeur d’anglais et de mathématiques à Düsseldorf dans un collège, et avait annoncé l’heureux événement à venir à ses élèves.

Et si le procureur de Marseille était allé trop vite en besogne ?

Près de 48 heures après le crash de la Germanwings, Brice Robin avait donné des explications détaillées au sujet des circonstances de la tragédie lors d’une conférence de presse en direct, uniquement en se basant sur les enregistrements de la boîte noire. « C’est un peu précipité », déclarent certains spécialistes, dont Gérard Arnoux, invité jeudi soir dans Le Grand Journal sur Canal Plus

Président du comité de veille de la sécurité aérienne et ancien commandant de bord, Gérard Arnoux s’est dit très étonné par les révélations faites par le procureur de Marseille, « qui a peut-être été mal informé ».

Selon lui, plusieurs choses ne collent pas dans la version qu’il a donnée au cours de la conférence.

1. La respiration du copilote. « Le procureur nous dit que, pendant toute la descente, on entend le souffle du copilote. Moi qui ai dix-huit ans d’expérience, je peux vous certifier qu’on ne peut pas entendre le souffle de qui que ce soit, à moins que ce ne soit un asthmatique. Et encore, je n’en suis pas sûr… Chez moi, on a par exemple demandé à la compagnie de nous donner des casques antibruit tellement on n’arrive pas à se parler… »

2. Il actionne le système pour amorcer la descente. Le procureur de Marseille avait également signifié qu’on entendait, dans les enregistrements, le copilote actionner le système qui permet à l’avion d’entamer sa descente. « Cela ne fait strictement aucun bruit », indique Gérard Arnoux. « Il n’y a que l’enregistreur des paramètres de vol qui nous le dira (NdlR : soit la deuxième boîte noire). Par contre, la descente est cohérente avec une telle action. »

3. « Où était le bruit strident de la porte ? » « C’est peut-être une omission mais normalement, quand le commandant de bord réclame l’ouverture de la porte avec un code standard au début, et si ça ne répond pas, il le fait avec un code d’urgence qui est spécifique à cette machine. Et à ce moment-là, au bout de 30 secondes, la porte doit s’ouvrir. Sauf si effectivement le pilote empêche la porte de s’ouvrir. Mais on ne nous a jamais parlé du bruit strident que ça fait pendant trente secondes. C’est une alarme extrêmement forte. »

Crash de l’A320 Germanwings – L’hypothèse terroriste

L’enquête commence sur les causes du crash de l’A320 de la compagnie Germanwings et pour l’instant « l’hypothèse terroriste n’est pas privilégiée », a déclaré le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. « Toutes les hypothèses doivent être regardées de près aussi longtemps que l’enquête n’a pas donné ses résultats », a affirmé le ministre. Ségolène Royal, ministre française des Transports, a également affirmé que toutes les hypothèses étaient envisageables pour expliquer l’accident tout en assurant que la piste terroriste n’était pas la piste privilégiée.

Interrogée à propos de l’hypothèse d’un acte terroriste, Ségolène Royal a répondu : « Ce n’est pas la piste qui est privilégiée aujourd’hui ». Le premier ministre français, Manuel Valls, a déclaré qu’aucune hypothèse ne peut être écartée. Reste l’hypothèse d’un détournement de l’avion se terminant par un crash (du reste les officiels français utilisent le mot « déroutement » qui fait moins penser au terrorisme que le mot « détournement »).

L’hypothèse d’un attentat terroriste est évoquée avec pertinence par divers intervenants sur lepoint.fr : « Je trouve « étrange » que pendant la longue descente de cet avion, aucun signal n’ait pu être émis ! Les pilotes étaient-ils en état de le faire ? Un attentat, ce n’est pas obligatoirement une bombe qui explose, ce peut-être tout autre chose, un gaz incapacitant, une intoxication, les pilotes abattus (cela s’est déjà vu). La prise de contrôle du poste de pilotage, une fois faite, il n’y a plus qu’à attendre n’est-ce pas ? ». « Il n’y a pas que l’explosion qui justifie à priori un acte terroriste. Faudra expliquer pourquoi l’avion a été dirigé droit vers la montagne de façon progressive. Accident ou acte délibéré ? ».

« Compte tenu de la taille des débris visibles au sol, de la masse initiale de l’avion, de sa vitesse « supposée » lors de l’impact (environ 800 km/h-1) et de la nature des roches du secteur (marnes, et non le calcaire, beaucoup plus résistant, d’une barre rocheuse), comment se fait-il que les images qui nous sont fournies ne montrent pas, à ma connaissance, de cratère d’impact ? ». « Pourquoi les divers intervenants politiques et autres sur les radios et télés n’évoquent pas ou seulement du bout des lèvres quand ils y sont forcés une éventuelle piste terroriste ? Ils semblent même gênés d’aborder le sujet ! Alors que forcement tout le monde y pense ! ».

Le crash du vol MH370 Kuala Lumpur – Pékin de Malaysia Airlines en 2014

Selon la plus récentes des analyses des données disponibles, le vol MH370 mystérieusement disparu le 7 mars 2014 a volé pendant encore plusieurs heures après la perte de contact entre les contrôleurs aériens et l’appareil, qui a accompli trois manœuvres. L’avion s’est ensuite dirigé vers l’ouest, le sud, puis l’Antarctique. L’enquête internationale a ainsi confirmé que le Boeing malaisien avait été détourné. Les experts des catastrophes d’aviation estiment qu’un certain individu se trouvait dans la cabine des pilotes et a sciemment changé le cap. Les experts se réfèrent aux données satellites pour soutenir qu’après le dernier contact du contrôleur aérien avec l’appareil, ce dernier a changé de cap à trois reprises. Ces actions de l’équipage font penser que quelqu’un a sciemment détourné l’avion de son cap.

Le crash du vol AF447 Rio – Paris d’Air France en 2009

Albert Soued, spécialiste du Moyen Orient, avait effectué en juin 2009, à ma demande, l’analyse suivante, un peu plus étoffée que la version officielle : « Les experts restent très prudents et n’écartent plus l’ »éventualité d’un attentat », à moins que, fort de 11 000 heures d’expérience en vol, le pilote chevronné ne soit devenu assez fou pour entrer de plein fouet dans l’œil d’une forte turbulence, au lieu de la contourner. FOX NEWS révèle qu’Air France avait reçu des menaces de bombes, une première fois en Argentine, le 27 mai et peut-être avant ce vol.

En effet, il y a des habitudes qui ont été prises vis à vis d’une France considérée comme le maillon faible de l’Europe, puisqu’elle préfère l’apaisement à la confrontation (« la paix à tout prix ») : – les attentats télécommandés par l’Iran dans les années 80/90 ; – l’attentat de Toulouse camouflé en accident : on a confirmé les 2 détonations, c’est à dire qu’un explosif assez puissant a déclenché l’explosion de l’engrais normalement inerte ; – aujourd’hui un crash suspect, car 2 avions allemands passant quelques minutes après l’avion d’Air France n’ont rien subi, et les avions sont super-protégés contre le risque de foudre.

Il faut savoir que Rio est infesté d’agents du Hezbollah. Par ailleurs, la France a ouvert une base sur le golfe persique, en grande pompe et en pays sunnite, et cela ne plaît guère aux ayatollahs. La France ne veut pas perdre le Liban lors des élections du 7 juin : on ne serait pas étonné que nos responsables aient reçu un message leur demandant de ne pas s’opposer à l’arrivée au pouvoir au Liban d’une coalition pro-iranienne…sinon les attentats vont continuer… On n’a pas fini de parler du Moyen Orient, surtout avec Obama. Celui-ci se pliera aux exigences nucléaires d’un Iran messianique, étoile montante de l’Islam et cherchant à supplanter l’Arabie et son wahhabisme. Il ne faut pas oublier que 90% des réserves de pétrole du Moyen Orient sont en territoire shiite, même en Arabie. Il faut peut-être se préparer à un futur renversement des alliances », concluait Albert Soued.

Michel Garroté France Israël

 

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