Rafah dans la ligne de mire d’Israël malgré les réserves américaines
Selon plusieurs sources, la ville palestinienne de Rafah, dans la bande de Gaza, pourrait être la cible prochaine d’une opération militaire israélienne d’envergure. Cette perspective, qui intervient après l’échec des négociations sur la libération d’otages israéliens, suscite déjà des mises en garde de Washington.
Mohammed Al-Masri, un expert arabe réputé en stratégie sécuritaire, a confié à la chaîne saoudienne Al-Hadath que les groupes armés palestiniens s’attendent à cette offensive israélienne à Rafah. « Ils connaissent parfaitement les points d’entrée et de sortie potentiels des forces israéliennes », a-t-il expliqué.
Selon Al-Masri, cette menace d’invasion terrestre vise d’abord à faire pression sur les négociations pour la libération des captifs israéliens. Mais elle permettrait, si l’attaque n’a finalement pas lieu au Premier ministre Netanyahu de rejeter la responsabilité d’un éventuel échec sur les États-Unis, accusés de ne pas avoir permis une « victoire absolue ».
L’expert estime cependant qu’Israël optera plus probablement pour des « opérations chirurgicales » limitées plutôt qu’une invasion d’envergure, trop lourde de conséquences humanitaires à Rafah, ville qui abrite 1,4 million de Palestiniens.
Ces spéculations sont corroborées par des informations du quotidien libanais Al-Akhbar, citant des sources proches des services de sécurité israéliens. Ceux-ci auraient prévenu les médiateurs égyptiens qu’Israël était déterminé à mener prochainement des « opérations de terrain » en vue d’une incursion ultérieure dans la région de Rafah.
Cependant, une telle offensive terrestre se heurterait à l’opposition claire de Washington. Lors d’un entretien avec le ministre israélien de la Défense, le secrétaire d’État Antony Blinken a réaffirmé le refus américain d’une vaste opération militaire susceptible de mettre en danger les civils palestiniens.
Malgré ces vives réserves de son plus proche allié, Israël semble bien décidé à intensifier la pression militaire sur Gaza.
Voici un article original en français, basé sur le texte fourni, reformulant les idées et les informations de manière unique:
Washington propose un plan pour éviter une offensive terrestre à Rafah
Les Etats-Unis cherchent activement une solution diplomatique pour prévenir une potentielle opération militaire israélienne d’envergure dans la région de Rafah. Selon des informations rapportées par le quotidien libanais Al-Akhbar, le secrétaire d’Etat Antony Blinken aurait discuté avec les dirigeants égyptien et israélien d’un « plan de sécurité » visant à sécuriser la zone frontalière égyptienne.
L’objectif de cette initiative américaine serait de couper les réseaux d’acheminement d’armes vers Gaza, en érigeant des barrières physiques le long de l’axe stratégique Rafah-Philadelphie. Concrètement, le plan prévoirait l’édification d’obstacles artificiels comme des canaux et des systèmes de défense le long de cette zone tampon côté égyptien.
Pour Washington, ce projet d’ingénierie sécuritaire constituerait une alternative crédible à un assaut militaire direct israélien sur la ville de Rafah. Une option déconseillée par Blinken, qui craint les lourdes conséquences humanitaires pour la population civile locale, estimée à 1,4 million de personnes.
Les Etats-Unis ont d’ores et déjà obtenu le soutien financier des Emirats Arabes Unis pour la réalisation de ces travaux. Toutefois, Abu Dhabi aurait posé comme condition que le chantier soit placé sous la supervision directe de l’administration américaine.
Cette initiative diplomatique de dernière minute intervient alors que les tensions sont encore vives entre les parties après l’échec des négociations sur la libération d’otages israéliens détenus dans la bande de Gaza. Un sujet au cœur des récents échanges houleux entre Blinken et le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
Si elle voit le jour, cette entreprise d’ingénierie sécuritaire pourrait permettre d’apaiser quelque peu les ardeurs belliqueuses à la frontière de Gaza.
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