Les positions sur Israël et la Palestine provoquent des tensions diplomatiques entre l’Espagne, la Belgique et Israël
La politique étrangère du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez suscite des réactions vives de la part de la droite et de l’extrême droite, notamment du Parti Populaire (PP) et de Vox. Les critiques découlent de la récente visite de Sánchez aux territoires palestiniens et en Égypte, au cours de laquelle il a condamné les attaques israéliennes à Gaza et a évoqué la possibilité que l’Espagne reconnaisse unilatéralement l’État palestinien.
Lors de sa visite au poste-frontière de Rafah, Sánchez a qualifié le meurtre aveugle de civils innocents, dont des milliers d’enfants, de totalement inacceptable. Cette position a été saluée par le groupe terroriste du Hamas, suscitant des réactions négatives de la part de l’opposition espagnole.
Le Premier ministre belge Alexander De Croo a également exprimé son soutien à une solution à deux États, appelant à la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État. Les deux dirigeants européens ont reçu des remerciements du Hamas pour leurs positions anti Israéliennes.
Cependant, les réponses positives du Hamas ont provoqué des critiques sévères de la part de l’opposition espagnole. Santiago Abascal, président de Vox, a qualifié les remerciements du Hamas de honte totale pour l’Espagne et l’Europe. Il a également comparé le Hamas à l’organisation terroriste ETA, soulignant que les deux groupes remerciaient Sánchez pour ses positions.
Le Parti Populaire et Vox ont exigé des explications sur la mission diplomatique de Sánchez, représentant l’Union européenne, qui s’est conclue avec des remerciements du Hamas. Les tensions se sont intensifiées, avec des accusations de terrorisme et des appels à clarifier la position diplomatique de l’Espagne.
Sánchez et De Croo ont plaidé en faveur d’une reconnaissance de l’État palestinien par l’Union européenne. Sánchez a souligné que si cela ne se produisait pas au sein de l’UE, l’Espagne prendrait ses propres décisions. Actuellement, la Palestine est reconnue par 136 pays, dont seulement 11 membres de l’UE.
La vice-présidente du gouvernement espagnol, Yolanda Díaz, a rappelé que la reconnaissance de l’État palestinien était un engagement ferme dans l’accord de gouvernement. Elle a appelé Sánchez à passer de la parole aux actes, affirmant que l’Espagne devrait être un exemple pour toute l’Europe dans ce domaine.
La tension diplomatique s’est également étendue à la Belgique, où le conseil municipal de Barcelone a approuvé une déclaration rompant les relations institutionnelles avec le gouvernement israélien jusqu’à un cessez-le-feu définitif à Gaza et le respect des résolutions de l’ONU. Le Hamas a salué cette décision, tandis qu’Israël a réagi avec des mots durs.
Les critiques de Sánchez et De Croo ont conduit à la convocation des ambassadeurs espagnol et belge en Israël. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a réagi rapidement, déclenchant une querelle diplomatique entre Madrid, Bruxelles et Tel-Aviv.
Malgré les réprimandes d’Israël, Sánchez a rejeté les accusations comme étant totalement fausses et inacceptables. Les réponses officielles des deux côtés sont attendues, mais les tensions persistent dans cette affaire complexe de relations internationales.
Jforum.fr
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Israël n’a qu’à rappeler ses ambassadeurs à Madrid et à Bruxelles le temps que ces excités se calment.
La Belgique est un Narco-Etat dans lequel les islamistes font la loi (charia).
L’Espagne est à court d’argent et c’est le Qatar qui ouvre son portefeuille.
Le Qatar finance toujours largement, tous les pays anti-Israël-Juifs.
Lorsque nous vivions au Maroc, on traitait les Espagnols de « mangeurs de sardines pourries » il y avait déjà, beaucoup d’antisémitisme dans cette minorité de misère dont nous n’avons jamais été proches.
Depuis, les choses ne sont pas arrangées.
Finies les vacances en Espagne où la bouffe est vraiment dégueulasse et hors de prix, qu’elle aille au diable !!!!!