Bill Clinton défend Israël et exhorte à une perspective ouverte sur le conflit au Moyen-Orient

Lors d’un rassemblement dans le Michigan, en soutien à la campagne Harris/Walz, l’ancien président Bill Clinton a abordé le conflit israélo-palestinien, appelant à la compréhension et défendant la position d’Israël face aux attaques du Hamas. Clinton a partagé son expérience dans le processus de paix, soulignant l’importance d’une approche ouverte pour saisir la complexité du conflit.

Dans son discours, Clinton a insisté sur la nécessité de réévaluer les efforts de paix : « Il va falloir reprendre à zéro le processus de paix », a-t-il déclaré. Reconnaissant le ressentiment ressenti par de nombreux Palestiniens et Arabes américains face aux pertes humaines, Clinton a invité son audience à se mettre à la place des Israéliens vivant à proximité de Gaza. « Ceux qui étaient les plus favorables à une coexistence pacifique avec la Palestine, les plus partisans de la solution à deux États, vivaient justement à la frontière de Gaza », a-t-il expliqué, ajoutant que ces mêmes communautés avaient été massacrés par le Hamas.

Répondant aux critiques sur la riposte israélienne, Clinton a insisté sur la difficulté de répondre aux attaques en minimisant les pertes civiles. Selon lui, le Hamas utilise les civils comme boucliers, plaçant Israël dans une position difficile où la défense entraîne inévitablement des victimes civiles. Clinton a rappelé un épisode clé de son mandat, lorsqu’il avait élaboré un accord de paix visant à offrir aux Palestiniens un État viable, mais cet accord avait finalement été rejeté. Cet accord prévoyait pour les Palestiniens un État couvrant 96 % de la Cisjordanie et une capitale à Jérusalem-Est.

Clinton a également affirmé que le refus de cet accord s’expliquait en partie par le fait que le Hamas ne cherchait pas réellement un État pour les Palestiniens, mais souhaitait avant tout attaquer Israël. « Ils étaient là avant même que leur foi n’existe », a-t-il dit, rappelant les racines profondes de cette hostilité.

L’ancien président a également abordé les tensions politiques au sein d’Israël, rappelant les divergences historiques entre le Likoud, qui prône l’annexion complète de la Cisjordanie, et le Parti travailliste, favorable à une solution à deux États pour coexister pacifiquement avec les Palestiniens. Clinton a insisté sur la nécessité de poursuivre la recherche d’une coexistence pacifique, tout en défendant la sécurité d’Israël.

L’ex-président a enfin exhorté les électeurs à ne pas renoncer à voter, rappelant que l’administration Biden reste fidèle à l’engagement historique des États-Unis envers la sécurité d’Israël. Clinton a également critiqué les politiques de Donald Trump, estimant qu’elles n’apporteraient pas de solutions au conflit. « Nous devons chercher des moyens de partager l’avenir ; il est impossible de sortir de ce conflit par la violence », a-t-il déclaré.

Clinton a souligné que les luttes régionales, souvent alimentées par l’Iran et ses alliés, nuisent davantage au peuple palestinien, et il a rappelé que les Arabes ne prêtent souvent attention aux Palestiniens que lorsque leurs propres intérêts politiques sont en jeu. Clinton a clos son intervention en encourageant chacun à « garder l’esprit ouvert » face à la complexité du conflit, et à éviter de juger hâtivement.

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Asher Cohen

Cette guerre d’Israël contre l’iran et ses proxys, n’est pas loco-régionale mais en Réalité mondiale. D’un côté il y a Israël soutenu par les États-Unis, l’Allemagne, le Japon, la Corée du Sud, l’Angleterre et les pays anglo-saxons tels Australie, Canada, peut-être l’Inde ( j’exclus la France de Macron qui n’est pas en état de faire face), et de l’autre côté il y a l’Iran certes mais soutenue par la Russie, la Chine, la Corée du Nord, le bloc des Brics ( Brésil, Algérie, etc..) et le Sud-Global, et peut-être même le Pakistan. Israël et l’iran ne sont que des pions dans cette confrontation. Les choses se passent dans le contexte et au-dessus de leurs têtes.

Damran

Si on veut réellement faire avancer la paix, la première chose à faire, c’est de rétablir la vérité, sans quoi, le conflit ne sera pas terminé dans mille ans.
Tant que les mendiants pleurnichards continueront à croire/défendre l’idée qu’ils étaient là avant l’avènement d’Abraham et que Mahomet priait avec Moïse et Jésus à la mosquée Al Aqsa, et que « les Juifs » leur ont volé leurs terres, rien ne changera.
Voir des familles arabes exhiber des clés qui seraient celles de leurs maisons qui auraient été volées par les « colons Juifs » est une offense qu’il faut interdire.
Enfin, comment envisager une paix des braves avec des populations persuadées qu’elles sont les victimes d’une spoliation de leurs terres par des « colons Juifs » et tant que cette folie ne soit pas détruite complètement, rien ne bougera ?
Il existe pourtant une solution qui n’est pas souvent abordée :
Pourquoi ne pas envisager un Etat fédéral Jordano-Palestinien avec fusion de territoires et de populations dont la plupart ont de la famille en Jordanie ?
Bill Clinton connait très bien ce dossier et il a l’envergure internationale pour créer des ponts qui permettront d’améliorer les choses, pourquoi ne pas tenter le coup ???