Le soldat «A.» a dit au tribunal qu’il avait pensé qu’il y avait une menace d’un engin explosif. Cette position de la défense a été vigoureusement avancée par l’équipe de défense d’Azaria pour justifier son acte. Interrogé pour savoir s’il croyait que le terroriste aurait pu avoir une ceinture explosive, A. a répondu sans équivoque, «oui».

Le procureur a immédiatement engagé un échange avec le témoin, contestant son témoignage et en montrant des preuves contradictoires qu’il avait déjà fourni pendant l’enquête avec la division des enquêtes criminelles militaire (CID).

«J’ai tout de suite identifié le terroriste en blanc qui se promenait tranquillement avec ses mains visibles et le deuxième terroriste courbé avec ses mains dans ses poches, s’est rappelé A. « Cela a immédiatement éveillé mes soupçons et j’ai immédiatement vu que quelque chose n’allait pas. Lors des contrôles, ils ne sont pas arrêtés au détecteur de métaux. Ils sont passés à côté pour l’ éviter de telle sorte que si ils avaient un couteau ou une bombe, cela ne serait pas détecté ».
72878802961090640360no.jpg

Le témoin a continué à raconter les détails de la façon dont s’est déroulé l’incident. « Le second commandant leur a dit de revenir en arrière. Je voyais que quelque chose n’allait pas. Ils se sont arrêtés  et m’ont regardé. J’ai mis ma main sur mon fusil, le terroriste en blanc a sorti un couteau, a couru vers mon commandant d’unité et a essayé de le poignarder à deux reprises, « a dit A.

« L’arme du commandant de peloton s’est enrayée alors le terroriste s’est à nouveau précipité sur lui.  J’ai chargé mon fusil et tiré six balles sur le terroriste qui est tombé. Alors j’ai pensé, ‘où est le second terroriste? Peut-être qu’il essaie de faire exploser un engin explosif ou autre chose? Je me suis senti frappé de deux coups par derrière. Je me suis retourné et le terroriste m’a poussé. J’ai tiré pendant que je tombais et le terroriste a commencé à s’échapper « , a poursuivi A.

«Je pense encore aujourd’hui que terroriste constituait une menace, qu’il avait un explosif sur lui ou quelque chose qu’il n’avait pas encore réussi à faire exploser. Je commençais à courir derrière lui. Il s’est arrêté, m’a regardé et a vu que je ne parvenant pas à recharger mon fusil et il alors il a couru vers moi. « 

En réponse à l’allégation du procureur disant que A. avait déjà fourni des preuves contradictoires au cours d’une enquête préliminaire par le CID, le soldat a déclaré: «Au cours de l’incident j’étais sous le choc. J’avais été poignardé. J’ai tiré sur les deux terroristes et je croyais que tous les deux avaient été neutralisés et ne semblaient plus constituer une menace « .

On a demandé au témoin pourquoi il n’avait jamais mis en garde contre le danger d’un engin explosif. «J’étais en état de choc», a-t-il répété. «J’étais préoccupé par mes blessures. Tout le monde savait déjà que le terroriste était encore en vie, donc je n’avais pas besoin de le dire « .

YNET

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

5 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Rachele Boker

Sous le choc de l’attaque terroriste, blessé, craignant pour la vie de ses compatriotes, de ses frères, il n’a pas tenté d’aucune façon d’accabler ses agresseurs. Il a, au contraire, tenté d’être le plus impartial possible.

Une fois qu’il a pu récupérer un certain calme, qu’il a été en mesure de faire un retour en arrière dans sa mémoire, il s’est autorisé à parler en toute honnêteté ; sûre de ce qu’il avait vécu, il l’a dit sans crainte de partialité, en son âme et conscience, il relate les évènements comme ils se sont produits.

Même si notre peuple est imparfait, il tente toujours d’aller vers l’honnêteté d’actes et de paroles et je rends un hommage sincère à tous nos soldats et à tous nos dirigeants, qu’ils soient de gauche ou de droite, pour leurs tentatives permanentes d’aller au plus vrai.

Libérez le jeune Azaria, qu’il passent les fêtes avec sa famille, et que la joie revienne dans son coeur et parmi les siens !
Hag Sameah à tous les êtres de bonne volonté !

gerardn

Le sionisme n’existe plus depuis que le leadership politique et militaire ont depuis 15 ans rendus Israel comme un pays ou règne la règle du chacun pour soi.Ceci est la politique de Bibi et de ses amis, qui préfèrent sacrifier la sécurité des soldats pour preserver leurs images de marque.

Reuben

Et si le procureur était poursuivi pour trahison ou, du moins, pour partialité ?
Et le fils, la fille ou un membre de ce procureur avait été en danger, ce procureur aurait-il maintenu les accusations contre ce soldat qui aurait sauvé la vie d’un membre de sa famille ?
Arrêtons cette mascarade et liberez ce valeureux soldat qui n’a accompli que son devoir.

Claude

Rien à dire d’autre que ce que dit le commentaire du sioniste pour toujours, il a parfaitement raison et il exprime, exactement ce que je pense, ainsi que beaucoup d’entre nous , je suppose .

le sioniste pour toujours

Il faut arrêter cette pantomime, le soldat Azaria est un héros, il a fait ce qu’il devait faire, Il faut cesser de le martyriser.
Ouvrez vos yeux, et voyez qui est ou sont sont les véritables ennemis d’Israël.
Cette ordure de nazimuzz, est mort, et c’est tant mieux.
Golda Meier disait, je préfère que l’on me fasse des reproches que des condoléances.
Vous êtes en train de tuer ce valeureux soldat, sa vie est brisée par votre soi-disante JUSTICE DE FANTOCHE, uniquement pour plaire au monde qui vous environne.
Regardez comme Israël, est juste et humain, il condamne ses propres soldats, qui ont eu le bonheur d’éliminer une ordure qui venait de poignarder un soldat.
STOP – vous êtes allés trop loin. !
Libérez le ! et immédiatement, et dites vous qu’il a probablement sauvé la vie de quelques uns de ses camarades qui l’accompagnaient à ce moment là.