Le centre est déboussolé dans une Europe qui se radicalise. L’insupportable inertie du centre face aux vrais problèmes que sont la violence, l’immigration, l’insécurité et surtout la perte d’identité pousse les peuples européens à retourner vers les valeurs sûres, loin des chimères de la gauche, et les positions suicidaires de l’extrême gauche antisémite wokiste et islamisante. C’est là le point commun de toutes les droites, alors que les approches économiques sont différentes d’un pays à l’autre.
« Nous sommes le futur! »: à Madrid, l’extrême droite européenne veut suivre la « tornade Trump »
« Nous sommes le futur! »: réunis à Madrid, les leaders du groupe parlementaire d’extrême droite Patriotes pour l’Europe, Viktor Orban et Marine Le Pen en tête, ont réclamé samedi un « virage à 180 degrés » de la politique européenne, dans le sillage de la vague trumpiste.
« Make Europe Great Again »: c’est sous ce mot d’ordre, inspiré du « Make America Great Again » de Donald Trump, que ces figures de la droite nationaliste se sont rassemblées, invitées par le parti espagnol Vox, dans un hôtel situé près de l’aéroport madrilène.
Depuis l’élection du président américain, « le monde et l’Europe vivent une accélération de l’histoire », a lancé à la tribune Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national (RN) français. « Nous sommes en face d’un véritable basculement » et « l’UE semble en état de sidération », a-t-elle ajouté.
Un message appuyé par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, pour qui « la tornade Trump a changé le monde ». « Une ère a pris fin. Hier, nous étions les hérétiques. Aujourd’hui, nous sommes le courant majoritaire », a-t-il affirmé.
Outre Mme Le Pen et M. Orban, ce meeting a vu notamment défiler à la tribune l’ex-Premier ministre tchèque Andrej Babis (ANO), le Néerlandais Geert Wilders, dont le Parti de la liberté est arrivé en tête des élections législatives de novembre, ou le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini (La Ligue).
Rattachés à d’autres groupes au Parlement européen, l’AfD allemande et les Frères d’Italie de la Première ministre Giorgia Meloni – seule dirigeante européenne présente à la cérémonie d’investiture du président américain – étaient en revanche absents de cette rencontre.
– « Profiter de la vague » –
Au total, 2.000 personnes ont assisté à ce rassemblement, convoqué au lendemain d’un dîner entre les leaders de Patriotes pour l’Europe et Kevin Roberts, le président du groupe de réflexion ultraconservateur américain The Heritage Foundation.
Objectif, selon les organisateurs: « définir la stratégie à suivre » face à la Commission européenne, accusée de promouvoir l' »immigration illégale » et le « fanatisme climatique ». « Il est temps de dire stop », a insisté Matteo Salvini.
Pour Steven Forti, professeur à l’Université autonome de Barcelone (UAB) et spécialiste de l’extrême droite, ce meeting était l’occasion, pour Patriotes pour l’Europe, de « profiter de la vague provoquée par la victoire de Trump » et d’afficher son ambition de redessiner « les équilibres » au sein de l’Union.
Patriotes pour l’Europe a « un point commun avec Trump, c’est sa volonté de fragiliser l’Union européenne », explique à l’AFP le chercheur, en référence aux menaces de hausse des droits de douane du président américain ou de ses velléités d’annexion du Groenland, un territoire danois.
De quoi gêner cependant aux entournures les partis nationalistes européens pour qui les références à Trump ne vont pas sans « tensions », souligne le chercheur.
« La France ne peut pas être assujettie aux États-Unis », a ainsi assuré à des journalistes avant le sommet Marine Le Pen, dont l’entourage a confié avoir peu goûté le slogan « Make Europe Great Again » choisi pour le sommet, jugé « grotesque ».
– Trump, « un frère d’armes » –
« Le président Trump, pour nous, est un frère d’armes », a toutefois insisté le Néerlandais Geert Wilders, en appelant de ses voeux une « reconquista » de l’extrême droite en Europe – en référence aux guerres menées par les rois catholiques espagnols contre les musulmans entre le VIIIe et le XVe siècle.
Avec Trump, « nous sommes le futur », a assuré de son côté Viktor Orban, considéré comme l’un des plus proches alliés du président américain en Europe. Le 20 janvier, jour de son investiture, le chef du gouvernement hongrois avait lancé: « A notre tour d’occuper Bruxelles! »
Au-delà du trumpisme, cette rencontre madrilène – qui a été légèrement perturbée par l’entrée d’une Femen dans le hall de l’hôtel – doit servir de « démonstration de force » à Patriotes pour l’Europe, qui souhaite insister sur sa « centralité dans la compétition » au sein de l’extrême droite, souligne Steven Forti.
Avec 86 députés – dont 30 issus du RN – sur un total de 720, ce groupe est la troisième force au Parlement européen depuis les élections européennes de juin 2024.
Mais il se trouve en concurrence à Bruxelles et Strasbourg avec deux autres groupes d’extrême droite, les Conservateurs et réformistes européens (80 élus), menés par le parti de Giorgia Meloni, et l’Europe des nations souveraines (26 élus), qui compte parmi ses membres l’AfD.
JForum.Fr
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La droite nationaliste européenne(on ne peut pas abonder dans les slogans propagandistes gauchiasses en la qualifiant d’extrême-droite) a encore beaucoup de chemin à faire pour conquérir sa légitimité auprès des populations ouest-europeennes et a du mal à se fédérer pour contrecarrer le poids des post-nationalistes au sein de l’UE…Elle est donc donc encore très loin de la force de poigne trumpiste, mais en bonne voie pour ne serait-ce que débuter des tentatives de timides recadrages…Meloni l’a fait avec succès pour l’immigration en Italie…
Félicitations !
Nos meilleurs vœux de succès, aux actuelles « droite » et « extrême droite » européennes !
Dans le monde entier, et aussi hélas, en Israël même, la gauche et l’extrême gauche sont devenues antijuives. avec virulence.
Dans le même temps, la droite et l’extrême droite deviennent pro israéliennes et soutiennent les Juifs.
Tant pis pour les arriérés et les attardés, qui infestent la plupart des médias juifs.
Curieux, de plus en plus de politiciens d’extrême-droite, Orban, Wilders, Le Pen, etc.., s’affichent pro-Juifs et pro-israéliens, alors que la gauche devient de plus en plus antisémite. Est-ce un retournement de l’histoire, au moment où, pour la seconde fois, après 1945, les Juifs quittent l’Europe pour rentrer à la maison?
Question de génération, peur-être: né en 45, père Juif, mère non juive, l’ayant aidé pour survivre à masquer ses origines-en période « collaborative », le danger était partout, je pourrais voter « Marine », mais pas Le Pen, il y a des « détails de l’histoire » qui ne passent pas, donc mon « extrémisme » reste centré à Gauche,Socialiste, j’ai du respect pour Netanyahou, même s’il est « de Droite ».
Mais je ne renierai pas la Gauche, même si en France elle se fourvoie parfois, bien à vous, F.T.