Tensions entre Israël et l’Égypte : Un Effondrement des Relations Appréhendé
Les relations entre Israël et l’Égypte sont au bord de l’effondrement en raison du conflit en cours dans la bande de Gaza, selon un rapport du Wall Street Journal (WSJ) publié samedi. Les semaines de « froid croissant » pendant le conflit entre Tsahal et le Hamas ont exacerbé les tensions entre les deux nations, entraînant un niveau de tension jamais vu depuis près de deux décennies.
Selon le WSJ, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas réussi à établir le dialogue avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sisi depuis des semaines, ce dernier évitant délibérément de répondre aux appels du Premier ministre. Cette absence de communication à haut niveau a contribué à une détérioration significative des relations gouvernementales et civiles.
Le rapport suggère également que l’Égypte se méfie des plans israéliens pour l’après-guerre à Gaza, alimentant la conviction au Caire d’un projet secret visant à expulser les Palestiniens de la bande de Gaza vers la péninsule du Sinaï. Les tensions ont été exacerbées lorsque le Caire a publiquement averti Israël que le contrôle par Tsahal du couloir de Philadelphie, une étroite zone tampon le long de la frontière entre l’Égypte et Gaza, menaçait les liens entre les deux pays.
Diaa Rashwan, chef des Services d’information de l’État (SIS) égyptiens, a déclaré que toute action israélienne dans cette direction représenterait une menace sérieuse pour les relations bilatérales et que l’Égypte était prête à défendre ses intérêts et sa souveraineté. De plus, le président égyptien Sissi a accusé Israël de compliquer l’acheminement de l’aide humanitaire via le point de passage de Rafah entre l’Égypte et Gaza, en soulignant que ces actions étaient liées aux négociations sur la libération d’otages.
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Gaza faisait partie de l’Égypte, de 1949 à 1967, les squatters arabes de cette bande sont d’origine égyptienne, donc l’Égypte doit logiquement récupérer ses ressortissants. Le problème est que Sissi n’en veut pas, tandis qu’Israël ne veut plus de ces populations à Gaza. Les intérêts s’affrontent. Encore quelques mois de guerre, et les gazaouis, à bout de tout, forceront la frontière et entreront d’eux-mêmes en Égypte. Les israéliens sont actuellement chauffés à vif, comme le montre leur comportement à Gaza. En bloquant le passage de l’aide humanitaire à Kerem Shalom, les familles d’otages montrent qu’elles veulent la mort des gazaouis. Israël est prêt à tout casser autour de lui. Yoav Gallant n’a-t-il pas menacé de faire sur Beyrouth la même chose qu’à Gaza? Le Hezbollah et l’Iran l’ont compris et s’écrasent, sachant très bien que leur tour viendra après Gaza. Je doute fort que Sissi prenne le risque de voir les villes égyptiennes rasées comme Gaza, simplement parce qu’il aurait refusé dans le Sinaï l’entrée des ressortissants égyptiens de Gaza.
La Montagne des accords d’Abraham a accouche d’une souris. Les faits et gestes sont tetus.