Stratégies Militaires à Gaza : Le Commentaire de Yossi Yehoshua

Hier, lundi, des réservistes de la 261e Brigade ont pénétré dans la zone de Maghazi, au centre de la bande de Gaza. Ils ont collaboré avec l’unité du génie pour piéger 10 bâtiments en vue de les faire exploser. Selon le récit circulant, alors que les soldats israéliens étaient sur le point de terminer leur mission, des militants du Hamas ont tiré deux obus RPG. Le premier a visé un char Merkava, blessant deux soldats, et le second a ciblé le bâtiment piégé. L’explosion du deuxième obus aurait déclenché les explosifs, entraînant l’effondrement de deux bâtiments où se trouvaient les soldats. L’unité de secours (669) a travaillé toute la nuit pour dégager les décombres à la recherche des membres disparus de l’armée israélienne.

Selon le journal israélien Yedioth Ahronoth, au moins un homme armé aurait émergé d’un tunnel près de la structure piégée sans être détecté par l’armée israélienne. Il aurait tiré deux roquettes, l’une d’entre elles provoquant ce que le journal a qualifié de « désastre majeur ».

Yossi Yehoshua, commentateur militaire du Yedioth Ahronoth, éclaire la catastrophe survenue à Gaza, au cours de laquelle 21 réservistes ont perdu la vie. Il souligne que cet incident ne découle pas d’un défaut de sécurité, mais plutôt de combats extrêmement difficiles.

L’interrogation principale après l’événement était de savoir pourquoi les bâtiments n’ont pas été attaqués depuis les airs. Yehoshua explique que cette responsabilité incombe au Corps du Génie, utilisant des bulldozers ou des charges explosives selon les besoins. Cependant, les bulldozers ont subi des dommages lors de la guerre, incitant l’armée israélienne à ajuster sa tactique en utilisant des charges plus efficaces, bien que plus risquées.

Il souligne que la destruction aérienne est une option, mais elle n’est pas toujours exhaustive. En plus d’être coûteuse, elle mobilise des ressources qui pourraient être nécessaires ailleurs. Yehoshua met en avant la nécessité de conserver des munitions pour contrer les terroristes pendant les manœuvres, surtout dans la région nord.

L’article s’interroge sur l’apprentissage par le Hamas des méthodes opératoires de Tsahal et sur la nécessité de regrouper un grand nombre de soldats en un seul endroit. Yehoshua réfute l’idée que Tsahal « traîne » dans la guerre à Gaza, soulignant une attaque divisionnaire à Khan Yunis et les progrès attendus.

Il termine en appelant à diriger les questions vers les bonnes préoccupations pour tirer des enseignements de cet événement tragique et ne pas se laisser distraire par des considérations secondaires.

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Asher Cohen

Contrairement au commentateur militaire du yedioth aharonoth, je maintiens qu’en zone de guerre, même pour la moindre mission tactique, le plan est vital, et l’on en constate son importance ici. Lincoln disait :  » si j’avais 8 heures pour couper un arbre, je passerait 6 heures à aiguiser la hache. Dans la guerre, on ne gagne que si on est bien préparé, et qu’on agit rationnellement pour atteindre ses objectifs, sans se laisser ralentir par des émotions telle la peur par exemple. Dans la guerre il vaut mieux avoir  » le ready state du martial artiste  ».

Il y a eu ici, manifestement, un manque de préparation, au moins des officiers qui ont dirigé l’opération. Qu’ont-ils noté sur leur carte d’état-major, concernant les bâtiments à faire sauter et leur environnement ? Il faut relire Clausewitz et Sun Tzu, et s’en imprégner des fondamentaux.

La France semble avoir compris l’importance du Management dans la guerre puisqu’elle a doté son armée d’un Centre d’Étude du Management, mais je ne sais pas ce qu’il vaut. Israël a-t-il un centre de ce type ? En Israël, il faut faire de la mixité intellectuelle, de la cross fertilization, mélanger les managers Juifs, même de Diaspora, qui ont des décennies d’expérience du domaine, avec les combattants de Tsahal. Ainsi l’expérience des uns se transmettra aux autres. Israël n’aura jamais trop de hochma et doit utiliser toutes les ressources mondiales du Am Yisraël.

Franck DEBANNER

EXTERMINATION DES DECHETS AVEC DES BOMBES AU PHOSPHORE ! ! !

ET AU BESOIN, NOUS LYNCHERONS LES DECHETS ANTIJUIFS QUI PROTESTERAIENT, COMME D’HABITUDE

Merci

Les bâtiments auraient dû être détruits pendant l’opération du Nord , le fait de revenir en arrière dans le quartier pour nettoyage est une erreur, les terroristes qui étaient encore dans les tunnels surveillaient les soldats israéliens et ont profités pour attaquer, on ne remet pas a demain ce que l’on peut faire aujourd’hui c’est un principe que l’on doit respecter scrupuleusement pour éviter divers problèmes c’est mon opinion, et courage aux familles qui ont perdu leurs fils ….