Netanyahu après le retrait de Gaza: nous détruirons le Hamas, y compris à Rafah
Le Premier ministre a pris la parole après que Tsahal ait quitté le sud de Gaza.
Israël est déterminé à achever sa mission visant à éliminer le Hamas à Gaza, y compris dans la ville la plus méridionale de Rafah, a déclaré dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu, quelques heures après que l’armée a annoncé le retrait de la plupart des unités de Tsahal de la partie sud de la bande de Gaza.
« Citoyens d’Israël, il n’y a pas de guerre plus juste que celle-ci, et nous sommes déterminés à remporter une victoire totale », a déclaré Netanyahu dans un discours à la nation marquant le sixième mois des attaques du Hamas du 7 octobre.
« J’ai dit clairement à la communauté internationale : il n’y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Cela n’arrivera tout simplement pas », a promis le Premier ministre.
« Notre guerre continue », a-t-il déclaré. « Au cours des dernières 24 heures, quatre de nos héroïques soldats sont tombés à Khan Yunis. Nos forces ont secouru la dépouille d’Elad Katzir, assassiné par le Hamas. L’un de nos drones a été abattu au Liban et nos forces ont répondu en profondeur au Liban.
L’armée israélienne a annoncé dimanche qu’elle avait retiré presque toutes ses troupes terrestres stationnées dans le sud de Gaza, ne laissant plus qu’une seule brigade dans le nord et le centre de la bande de Gaza. La nouvelle est intervenue après des mois de combats dans l’ancien bastion du Hamas, Khan Yunis.
Selon des sources de Tsahal, la 98e Division a achevé sa mission à Khan Yunis. La division a quitté Gaza pour récupérer et se préparer aux opérations futures. Une force importante dirigée par la 162e division et sa brigade Nahal continue d’opérer dans la bande de Gaza, préservant la liberté d’action de Tsahal et sa capacité à mener des opérations précises basées sur le renseignement, a indiqué l’armée.
« Nous parviendrons à une situation dans laquelle le Hamas ne contrôle plus la bande de Gaza et ne fonctionne pas comme un cadre militaire représentant un risque pour les citoyens de l’État d’Israël », ajoute-t-il.
Lors d’un appel téléphonique jeudi, le président américain Joe Biden a demandé à Netanyahu d’améliorer la situation humanitaire à Gaza, soulignant qu’« un cessez-le-feu immédiat est essentiel pour stabiliser et améliorer la situation humanitaire et protéger les civils innocents ».
Biden a également exhorté Netanyahu « à donner à ses négociateurs les moyens de conclure un accord sans délai pour ramener les otages chez eux », a déclaré la Maison Blanche.
Le Hamas détient toujours 133 otages sur les 253 enlevés lors de son invasion du nord-ouest du Néguev, le 7 octobre. Quelque 1 200 personnes, principalement des civils israéliens, ont été tuées lors de l’attaque et des milliers d’autres ont été blessées. Les forces israéliennes ont tué environ 1 000 terroristes.
Le Premier ministre israélien a souligné dimanche que « ce n’est pas Israël qui empêche un accord. Le Hamas empêche un accord.»
Les « exigences extrêmes du groupe terroriste visent à instaurer un cessez-le-feu et à le laisser intact, à garantir sa survie, son existence et sa capacité à mettre en danger nos citoyens et nos soldats », a déclaré Netanyahu. Il a déclaré que « céder aux exigences du Hamas lui permettrait de tenter de répéter encore et encore les crimes du 7 octobre, comme il a promis de le faire ».
Netanyahu a souligné à plusieurs reprises que dire à Israël de s’abstenir d’opérer à Rafah équivaut à exiger qu’il perde la guerre . La plupart des 133 otages toujours aux mains du Hamas à Gaza après 176 jours seraient détenus dans la ville la plus au sud. Deux captifs ont été sauvés de Rafah par les forces spéciales lors d’une opération militaire audacieuse le mois dernier.
Alors qu’Israël prévoit une invasion à grande échelle de Rafah pour y détruire les derniers bataillons du Hamas, la Maison Blanche est favorable à une opération limitée visant des cibles de grande valeur et sécurisant la frontière entre Gaza et l’Égypte.
Dimanche soir, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré aux troupes du commandement sud de Tsahal que la décision de se retirer de Khan Younis avait été prise en préparation de l’offensive attendue à Rafah.
« Les forces sont sorties [de la bande de Gaza] et se préparent pour leurs futures missions. Nous avons vu des exemples de telles missions en action à Shifa , ainsi que pour leur future mission dans la région de Rafah », a déclaré Gallant.
JForum.fr avec jns
Soldats israéliens dans la bande de Gaza. Crédit : Unité du porte-parole de Tsahal
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Je ne vois pas ce qu’aurait à gagner le hamas à libérer les quelques otages survivants, sachant pertinemment que les Juifs vengeront leurs morts en exterminant tous les terroristes, comme le prescrit le Judaïsme. Ce qui importe, c’est l’action et non le blabla de Netanyahou ou Gallant. Depuis plus d’un mois, Netanyahou tergiverse à foncer sur Rafah et libérer les otages par la force. Que les Juifs forts en gueule la mettent en veilleuse, et que l’armée fasse son travail de défense du Peuple Juif.
La cacophonie continue de plus belle.
Voilà que Bibi se lance à son tour dans une communication tarabiscotée qui en dit trop ou pas assez, dont le ton arrogant ne correspond pas à la situation actuelle.
Plus que ras le bol de ces déclarations qui sont contredites par les événements ou par des officiels de l’armée ou de l’Etat Major israélien.
Vu d’ici, la situation paraît très confuse.
Nous avons la très désagréable impression que le piège de Biden la marionnette détraquée, avec l’appui du Qatar-Hamas-Terroriste, ont réussi leur mauvais coup puisque apparemment, Israël-Tsahal ont capitulé et il n’est pas du tout sûr que l’invasion de Rafah aura bien lieu comme on l’entend sur tous les tons.
Maintenant que le gouvernement israélien a tout accepté et que la reddition est en marche, le Qatar-Hamas-Terroriste peuvent demander ce qu’ils veulent, ils l’obtiendront sans aucune discussion, que ce soit sur le nombre de criminels qui seront relâchés, ou sur l’ouverture de nouveaux passages humanitaires.
Tout est perdu, mais les putschistes qui organisent leur Coup d’Etat ont réussi leur coup, ils ont réclamé « il faut libérer les otages à tout prix et Bibi doit dégager« .
Espérons que le coup final porté par le pantin Biden dopé aux amphétamines, ne va pas réussir : tout faire pour offrir le poste de Premier Ministre au chacal Lapid qui va aller aux Etats-Unis, apparemment, pour recevoir les derniers conseils.
Nous assistons en direct à un Coup d’Etat dirigé par un « allié inconditionnel » contre un autre « allié inconditionnel » avec à la clé, une capitulation militaire imposée.
Il ne reste plus qu’à espérer que « la solution à deux Etats » ne sera pas exigée.
C’est du jamais vu !!!!!
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Si Netanyahou s’écrase devant Biden, c’est qu’Israël n’est pas aussi fort qu’il le fait croire. Si Israël doit demander à l’Amérique l’autorisation de défendre le droit de vivre du Peuple Juif sur sa terre, c’est que la recréation de l’État Juif n’aura servi à rien.
Bonjour Asher,
Les pressions et les violentes menaces exercées par Biden la marionnette détraquée se font de plus en plus fortes de jour en jour.
Bibi a de plus en plus de mal à y faire face, avec en plus, une énorme pression surréaliste des familles/proches des otages qui réclament tout simplement, une capitulation sans conditions de Tsahal, face au Qatar-Terroriste-Hamas.
Pour couronner le tout, le chacal Lapid et le traître Bennett se préparent à un retour avec l’aide de l’Administration américaine et des putschistes.
Encore mieux, William Burns le patron de la CIA essaie de négocier non officiellement, un accord pour la capitulation d’Israël contre la libération des otages dont on ne sait même pas combien sont encore en vie.
Cette affaire a été très mal engagée depuis le début : il fallait refuser la présence du Qatar-Terroriste-Voyou qui était là pour défendre le hamas, et qui se contrefichait de la vie des otages.
Le premier ennemi actuel d’Israël est Biden la momie ressuscitée.
Qui l’eut cru ???
Cordialement,
A 7 mois des élections américaines de novembre prochain, Trump et Biden sont donnés au coude à coude dans les sondages, et en nombre de sièges les Républicains sont toujours donnés en tête, comme l’est Trump dans l’État du Michigan. Constatons qu’avec toutes ses casseroles judiciaires et son incarcération, Trump a déjà réussi un tour de force d’arriver souvent en tête dans les sondages de la présidentielle. l’Amérique aime les gagneurs. Biden est inférieur à Trump sur le plan économique, donc il joue la politique étrangère pour gratter des voix musulmanes, et comme c’est un opportuniste, il est prêt, pour être réélu, à jeter Israël sous l’autobus. Il essaie donc d’empêcher Israël de détruire le hamas. Netanyahou l’a parfaitement compris, mais le fait d’avoir déjà arrêté depuis un mois l’offensive sur Rafah montre qu’Israël n’est pas si puissant qu’il laisse à croire. En 1948, Ben Gourion a su jouer à la fois sur les 2 hyperpuissances mondiales émergées de la guerre. Quand le général Marshall lui a refusé la moindre cartouche, il a reçu des livraisons d’armes de Staline. À la différence de Ben Gourion, Netanyahou est resté trop dépendant d’une seule puissance qui le tient et peut le manipuler. Selon la Loi Juive de la compensation, ce point faible peut malgré tout être très utile à Israël. Dans tous les cas, il faut une cellule à Tel Aviv qui travaille sur les stratégies d’alliance.